Un programme pour stimuler l'entrepreneuriat francophone Un programme pour stimuler l'entrepreneuriat francophone 16 juin 2025 285 La Fédération francophone de Saskatoon (FFS) et le Women's Business Hub (WBH) ont lancé une série d’ateliers intitulés Franco-preneur.
L’intelligence artificielle au service des entreprises francophones L’intelligence artificielle au service des entreprises francophones 9 mai 2025 5975 Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a tenu le 7 mai à Saskatoon un forum sur l’intelligence.
Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Si Donald Trump met ses menaces à exécution et impose des tarifs douaniers sur les produits canadiens, les conséquences pourraient être... 17 mars 2025 5406
L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest Les entreprises francophones ne seront pas épargnées par les possibles tarifs douaniers que veut imposer le président des États-Unis. 29 janvier 2025 6265
Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation... 17 décembre 2024 8564
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. 3 juillet 2024 11095
Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... 4 mai 2024 11507
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. 29 avril 2024 10579
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie 27 décembre 2023 Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan 17 novembre 2023 La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de « renforcer les liens croissants entre la Belgique et la province ». Des liens qui se veulent surtout économiques.
Leanne Treamblay / 24 octobre 2024 / Catégories: Arts et culture, Musique Alexis Normand à Paris pour faire lumière sur la réalité fransaskoise En octobre, l’auteure-compositrice-interprète Alexis Normand était de passage à Paris à l’occasion du Festival de la francophonie Refaire le monde. À travers le partage de sa musique et la projection de son documentaire Assez French, la Fransaskoise a porté l’identité francophone en milieu minoritaire au cœur des échanges. Pourquoi teniez-vous à assister à ce festival ? C’est un événement en marge du Sommet international de la francophonie. L’idée est de réfléchir à la place de la francophonie, à comment on peut changer le monde pour le meilleur. C’est vraiment une belle façon de regarder la francophonie sous de multiples facettes. Le Festival comprend de la musique, du théâtre, de l’art visuel et aussi des débats et des balados qui s’enregistrent en temps réel. Et il y a aussi une librairie avec des livres en français de partout dans le monde. Vous faisiez partie d’une délégation canadienne envoyée par l’Ambassade de France au Canada. Est-ce pour cette raison que votre film Assez French a été projeté lors du festival ? En fait, c'est le festival qui a choisi de le projeter et c’était une coïncidence que l'ambassade m’ait choisie ! C’est le Centre culturel canadien à Paris qui a organisé la projection. Ils ont coordonné une période de questions après la projection et ils m’ont aussi demandé de faire une entrevue en direct avec TV5 Monde durant le téléjournal. Votre court métrage raconte comment votre famille exogame transmet la langue et la culture francophones en Saskatchewan. Comment les Français ont-ils reçu le film ? Je pense que mon film a vraiment touché les gens. Quand j'ai sorti le film il y a deux ans, je savais que les thématiques parleraient beaucoup aux francophones, peu importe où on habite dans le monde. Il existe des enjeux francophones par rapport à la langue et on peut se retrouver là-dedans. La plupart des Français ne savent même pas qu'il y a des francophones dans l'Ouest canadien. C'est pour ça que l'Ambassade française voulait envoyer une petite délégation de la francophonie canadienne au festival : pour qu’on soit vus et entendus. Quelles questions vous ont été posées suivant la projection d’Assez French ? Il fallait vraiment que je donne du contexte aux gens pour qu'ils comprennent pourquoi mon père est aussi assimilé. Il fallait leur faire comprendre que c'était illégal d'enseigner dans n'importe quelle autre langue que l'anglais pendant une longue période au Canada, et c'est pour ça qu’au fil du temps mon père a perdu sa langue. C'est cette partie de l'histoire qui est peu connue par les francophones qui habitent en situation majoritaire, que ce soit en Europe ou en Afrique. Étiez-vous inquiète de la réception du public français ? J'ai plus peur des opinions divergentes au Canada ! [rires] Les Français, d’habitude, s’ils connaissent la francophonie canadienne, c'est quelque chose qui les intéresse et donc ils sont curieux de voir à quoi ça ressemble. Il y a des gens qui ont des idées super claires et peut-être étroites de ce qu’est la francophonie, et l'histoire de ma famille éclate souvent ces images. L'idée pour moi derrière le film était vraiment d’élargir la conversation. En plus de la France, vous vous êtes aussi rendue en Ontario cet automne. J’ai visité neuf écoles francophones secondaires en situation minoritaire en deux semaines dans le nord de l’Ontario pour animer des conférences. Je chante, bien sûr, et je raconte aussi mon cheminement identitaire personnel, y compris mes insécurités linguistiques. Je parle des nœuds qui ont été formés par mon malaise par rapport à mon identité francophone et à ma qualité de langue en français. J'explique comment j'ai réussi à défaire ces nœuds. Par exemple, auparavant, j'avais tellement honte de mon accent que je ne voulais même pas parler, surtout lors de mes spectacles en français. Mais il faut comprendre que chaque accent est un tunnel qui s'ouvre sur un vécu francophone qui mérite d'être célébré. Quand j'ai compris ça, je n'avais plus honte. Après la partie musicale, on écoute mon film Assez French. Après la projection, j'invite les élèves ainsi que les enseignants à faire part de leurs expériences personnelles par rapport à la langue et à l'identité. Et vous êtes de retour dans les Prairies… Oui, je suis en Alberta et en Saskatchewan pour des spectacles. J’étais à la soirée du 50e anniversaire du Conseil culturel fransaskois le 19 octobre. Que comptez-vous faire pendant l’hiver ? Je vais commencer à écrire mon prochain album en français ! Imprimer 7825 Leanne TreamblayGhita Hanane Autres textes par Leanne Treamblay Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..