Festival Cinergie 2024
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
1714
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
2741
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
2968
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
2969
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3846

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
123468910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 17 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) consultant(e) pour mettre en place un programme d’économie circulaire.   APPEL D’OFFRES : Économie circulaire The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Fermé le 10 juillet 2020. The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.
RSS
123468910Dernière

Actualité économique

Anonym
/ Catégories: Politique

La réforme de Pierre Poilièvre

La tension électorale monte d’un cran

Frédéric Boily

Frédéric Boily

Photo : APF
Le projet de loi de 242 pages sur l’intégrité des élections a été traité de façon expéditive, malgré l’importance de son impact sur le processus démocratique. La proposition du 4 février change les règles de fond en comble.

Le projet de Loi sur l’intégrité des élections garantit la continuité en poste des deux officiers actuels : le directeur général des élections (DGE), Marc Mayrand, et son subordonné, le commissaire aux élections, Yves Côté. Mais il réduit Élections Canada à la coordination du scrutin, remet en question l’autorité du DGE de critiquer et élimine son mandat de promouvoir le droit de vote.

« Les conservateurs se plaignent qu’il y a de la partisannerie à Élections Canada, souligne le politicologue Frédéric Boily du Campus Saint-Jean, à Edmonton. Ils veulent l’émasculer. Mais n’est-ce pas juste à cause des problèmes qu’ils ont eus avec l’agence lors du dernier scrutin?

« On devrait innover et renforcer la promotion, suggère le professeur, au lieu de l’éliminer. Pourquoi ça ne réussit pas? Il faudrait que ce soit étudié davantage. L’approche du gouvernement mine la crédibilité de l’exercice démocratique. La participation est à la baisse à long terme, en particulier chez les jeunes. »

Aux élections de 2011, le taux se chiffrait à 61,1% (38,8 % chez les jeunes de 18 à 24 ans), tout près du creux historique de 58,8% en 2008.

Le projet du ministre Poilièvre assure la continuité des enquêtes en cours sur les dépenses des candidats. Le dernier vote a été marqué par de nombreuses infractions, dont le scandale des appels robotisés. Mais la section des enquêtes ne fera plus partie d’Élections Canada. Le commissaire des élections ne relèvera non plus du DGE, mais du directeur des poursuites pénales du ministère de la Justice.

« Cet aspect du projet de loi m’inquiète, déclare Bernard Richard, un ancien ombudsman au Nouveau-Brunswick. « Ça ouvre la porte à l’ingérence politique. Il n’y a rien de plus important que l’indépendance des officiers pour la démocratie. L’idéal, c’est que les deux, le DGE et le commissaire, répondent directement au Parlement. »

L’Acadien a été défenseur des enfants et des adolescents, commissaire à l’information et à la protection de la vie privée au Nouveau-Brunswick. « Le respect des règles électorales est fondamental pour la confiance des électeurs, passablement ébranlée après les dernières élections. »

Frédéric Boily est d’accord : « Un officier ne doit pas être la créature du gouvernement du jour. Ça affaiblit son pouvoir et sa crédibilité auprès du public. »

L’orientation des conservateurs va dans le sens contraire à la progression de l’indépendance des officiers au Canada. En 2013, par exemple, l’Ontario a légiféré pour que le commissaire aux services en français relève directement de l’Assemblée législative au lieu d’un ministre, un geste célébré par les Franco-Ontariens.

Selon Bernard Richard, « on est sur une pente glissante avec ce gouvernement, qui a pris l’habitude de gruger l’indépendance des commissaires du Parlement. Ce n’est pas dans l’intérêt du public. »

L’ancien ombudsman a mené une étude pancanadienne sur l’efficacité du défenseur public. Et le Nouveau-Brunswick a adopté sa recommandation d’encadrer ses huit officiers législatifs avec des mandats non renouvelables de sept ans. Le projet de loi sur l’intégrité adopte ce même cadre pour les futurs officiers électoraux.

« Il y a des belles initiatives dans ce projet, convient Bernard Richard. Il faut trouver des façons d’empêcher les tentatives d’influencer le vote. Maintenant, c’est avec les technologies. Le monde a bien changé. Dans les années 1970, c’était avec des petites bouteilles et des bas de nylon. »

La nouvelle loi prévoit que les élus sous enquête pourront continuer à siéger jusqu’à ce que leur cas soit réglé. Après le dernier scrutin, le président des Communes avait rejeté la demande d’Élections Canada d’exclure des débats deux élus conservateurs soupçonnés d’infractions, Shelly Glover et James Bezan.

Frédéric Boily reconnaît le principe de la présomption d’innocence. Mais il ne croit pas qu’il devrait s’appliquer en politique. « Dans les affaires publiques comme dans les entreprises, dès qu’il y a suspicion, c’est mieux que les officiers se retirent. Si j’étais chef de parti, c’est ce je demanderais aux députés. Ça passe trop mal auprès de l’opinion. »

Ce qui dérange davantage le politicologue, c’est la précipitation entourant l’adoption du projet. « C’est dommage parce qu’il n’est pas mauvais. Certaines dimensions dans la loi ont besoin de changement. Il mérite un examen en profondeur mais on veut l’adopter rapidement.

Ça fait en sorte qu’il y a une dose de méfiance qui enveloppe le projet. C’est la façon de faire des conservateurs. »

 

Imprimer
15532

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top