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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

73e AGA virtuelle du CÉCS

Nous vous invitons à participer à la 73e AGA du CÉCS le mardi 15 septembre à 19h (heure de la SK). Cette année, à cause de la situation COVID-19, la réunion se tiendra en ligne via une conférence Zoom. Inscriptions : Manon Guy manon.guy@cecs-sk.ca 306.566.6000, poste 104 Date limite pour les inscriptions : 13 septembre 2020 The post 73e AGA virtuelle du CÉCS appeared first on CÉCS.

73e AGA virtuelle du CÉCS

Nous vous invitons à participer à la 73e AGA du CÉCS le mardi 15 septembre à 19h (heure de la SK). Cette année, à cause de la situation COVID-19, la réunion se tiendra en ligne via une conférence Zoom. Inscriptions : Manon Guy manon.guy@cecs-sk.ca 306.566.6000, poste 104 Date limite pour les inscriptions : 13 septembre 2020 The post 73e AGA virtuelle du CÉCS appeared first on CÉCS.

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 14 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Dominique Liboiron
/ Catégories: 2018, Aventure et plein air

Quelles sont vos traditions liées à la nature ?

Les oiseaux qui annoncent le printemps

Les oiseaux qui annoncent le printemps

L’hiver en est à ses derniers soupirs quand les rouges-gorges nous arrivent. Beaucoup de Fransaskois ont l’habitude de garder l’œil ouvert sur l’arrivée de ces oiseaux qui nous annoncent le printemps.
Photo : Dominique Liboiron

Nos traditions forment une partie de notre identité culturelle. Nous associons les traditions avec le passé mais, selon moi, les traditions jouent un rôle important au niveau du futur, surtout si celles-ci sont liées à la nature. Permettez-moi de vous dire pourquoi.

À l’origine, beaucoup de Fransaskois pratiquaient l’agriculture et, par conséquent, ils vivaient en contact avec la nature et au rythme des saisons. Même si de plus en plus de Fransaskois habitent en ville, nous avons gardé notre affinité avec la nature. Rappelons-nous que nos villes ne sont pas immenses, ni trop urbaines. En Saskatchewan, même si nous nous retrouvons en ville, la nature n’est jamais loin.

Compte tenu de notre héritage et de l’endroit où nous habitons, nous, Fransaskois, avons, comme beaucoup d’autres Canadiens, des rituels et des traditions liés aux plantes, aux animaux et aux saisons. Par exemple, bon nombre d’entre nous cherchent des indices du printemps. Lorsque la neige commence à fondre, nous scrutons les arbres nus et le gazon encore jaune pour le premier rouge-gorge de la saison. À sa vue, nous ressentons une joie et un optimisme qui nous confirment que l’hiver tire à sa fin.

Parmi mes traditions associées à la nature, il y a ma recherche de la Sainte Trinité du Printemps. Cette tradition remonte à 2007, l’année où j’ai commencé ma carrière de journalist   e. Au mois de mars, mon éditeur m’a demandé de voir si les rouges-gorges étaient de retour à Maple Creek et, si oui, d’en prendre en photo pour démontrer aux lecteurs la venue du printemps. J’ai capté quelques images de rouges-gorges et, tant qu’à faire, j’ai posé des photos de gophers et de crocus, ces autres symboles printaniers. Depuis, je ne me contente pas de voir un gopher, un crocus ou un rouge-gorge pour confirmer la mort de l’hiver. Au lieu, je cherche toute la Trinité. Quand je la trouve, le printemps est incontestablement arrivé.

Ma plus longue tradition associée avec la nature a lieu chaque année, le 21 juin. À la fin de cette journée, la plus longue de l’année, je regarde toujours le coucher du soleil. Cette tradition remonte à la 5e année. Dans le cours de science, nous avons appris que le 21 juin marque le solstice et qu’ensuite, les journées commencent à raccourcir. Pour un jeune garçon de 11 ans, quelle meilleure excuse pour rester débout tard, à regarder le coucher du soleil tout en complétant mes devoirs supplémentaires! Jusqu’à maintenant, je n’ai manqué qu’une seule année, en 2005. Je devais travailler, mais j’ai fait à semblant d’aller à la salle de bain et j’ai vu une partie du coucher du soleil. Après le travail, des amis m’ont invité à faire la fête avec eux et j’ai fini par voir…le lever du soleil! D’après moi, ça compte pour le coucher du soleil de la veille.

Même si nos traditions nous viennent du passé, elles jouent un rôle important vis-à-vis le futur. Le changement climatique, le surpeuplement et la réduction des populations d’animaux exercent tous une influence néfaste sur la nature. Nos traditions nous gardent en contact avec notre monde et nous poussent à réfléchir au sujet de l’impact que nous avons sur celui-ci.

Bref, il faut se laisser toucher par la nature pour s’intéresser à son avenir. Les traditions nous encouragent à porter un regard sur la nature dans le but de la protéger. Si vous avez des traditions liées à la nature ou au plein air et que vous aimeriez m’en parler, s’il vous plait, envoyez-moi un courriel au dliboiron4@hotmail.com.

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