Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Passer 1 000 heures dehors, un défi relevé aux quatre coins de la province
Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse
/ Catégories: Société, Santé

Passer 1 000 heures dehors, un défi relevé aux quatre coins de la province

Passer 1 000 heures dehors au cours d’une année, c’est le défi que lance l’Américaine Ginny Yurich au public depuis 2011. 1 000 heures dehors est né après que l’ancienne enseignante a découvert une statistique affolante : en moyenne, un enfant passe entre 4 et 7 heures par jour devant un écran, contre seulement 4 à 7 minutes à jouer dehors.  

Le défi est relevé par les élèves de 1ère année de Christine Williams, dans la division scolaire de Flin Flon, à la frontière entre la Saskatchewan et le Manitoba.

Pourtant, ces derniers pensaient au départ que 100 heures, c’était déjà beaucoup leur demander.

« Je leur ai expliqué qu’on pouvait compter le temps de récréation dehors. Et, en plus de la récré, j’essaie de passer une heure supplémentaire à l’extérieur chaque semaine. On marche quelque part pour écouter une histoire ou recueillir des feuilles pour faire de l’art », illustre l’enseignante.

Rapidement, le défi s’est ainsi avéré ludique pour les enfants : « Ils adorent colorier leur feuille de route qui décompte les heures passées dehors, à tel point qu’ils étaient tristes quand il a plu et qu’ils ont dû passer leur première récré à l’intérieur ! »

Passer le mot

« Jouer dehors combine la nature, le risque et le mouvement. Les bénéfices cognitifs et physiques sont nombreux. Un jeune jouant dehors est plus curieux et coordonné, et moins stressé », souligne Justine Wheeler, coordinatrice à SaskOutdoors, un organisme basé à Lumsden qui souhaite inciter les éducateurs à relever le défi.

« En étant dehors, un jeune peut affiner sa motricité fine et globale. Il aura aussi assez de vitamine D et il dormira bien la nuit. Ses capabilités de résoudre des problèmes et de collaborer sont aussi élevées », ajoute l’agente.

Gisèle Poirier, qui enseigne au sein de la division scolaire Living Sky, dans la région de North Battleford, a participé à un atelier d’enseignement en plein air aux côtés d’une dizaine de ses pairs. « Presque tout le monde faisait 1 000 heures dehors », témoigne-t-elle.

Sa collègue Christine Williams a récemment animé une randonnée guidée où elle a fait part de son expérience avec le défi. À la fin de la randonnée, les participants avaient hâte de se lancer à leur tour.

Un défi aussi pour les adultes  

Même si elle a finalement intégré le défi dans sa salle de classe, Christine Williams l’a démarré pour elle.

« Je fais aussi le défi pour moi. Maintenant que je passe plus de temps dehors, je me rends compte que je suis moins stressée. Lorsque je m’inquiète, c’est le signal que je devrais sortir. » 

Gisèle Poirier, qui réside à Leoville, constate qu’au fur et à mesure qu’elle accumule des heures dehors, sa santé mentale s’améliore.

« L’air frais qui rentre dans tes poumons, ça change ton comportement, ça change ta façon de penser », traduit-elle.

Se motiver

Passer 1 000 heures dehors chaque année n’est pas toujours facile selon les circonstances de travail ou de climat.  

« Le travail consume les meilleures heures du jour, souligne Christine Williams. Je travaille principalement à l’intérieur et, dès que je rentre à la maison, il faut que je m’occupe de la famille, de la maison, du souper… Parfois, il m’est impossible de sortir », déplore-t-elle.

L’hiver saskatchewanais ajoute sans aucun doute à la difficulté, obligeant à bien se préparer pour sortir également pendant la froide saison.

« Quand j’ai passé seulement cinq heures dehors en janvier dernier, c’était un choc, témoigne Michel Tremblay, de Regina. Ce sont les activités qui me motivent à sortir, alors l’autre jour j’ai acheté des skis de fond usagés sortir quand il neige ! »

Si 1 000 heures peuvent sembler difficiles à atteindre, Justin Wheeler de SaskOutdoors recommande de « passer dix minutes à la fois », quitte à « en ajouter au fur et à mesure ».

Pour en savoir plus sur le défi 1 000 heures dehors, rendez-vous sur le site web dédié.

Imprimer
1054

Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Autres messages par Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Tournoi de Golf pour la levée de fonds de la Fondation fransaskoise

Il a été annulé l’an passé, mais le Tournoi de Golf est de retour cette année! C’est donc le temps de sortir vos bâtons et de venir passer une journée des plus agréables le 6 juin prochain pour le...

La communauté fransaskoise: une population vieillissante

Le 14 mars dernier, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan tenait une rencontre avec les leaders de la communauté afin de finaliser les dernières étapes du plan stratégique 2015-2020....

Le CCS à la recherche d’un(e) Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)! Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires...
RSS
Première3536373840424344Dernière

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5940
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7302
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6551
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6646
RSS
12345678910Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top