Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4091
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5560
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4966
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4992

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
124678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO

Ouest canadien, le 30 novembre 2020 – Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (CDEA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureux de lancer conjointement le second appel de propositions au FDÉFO pour des projets qui vont débuter le 1er avril 2021. Communiqué de presse FDEFO The post Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 21 septembre 2020

Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (Conseil de développement économique de l’Alberta – CDEA,  Société de développement économique de la Colombie-Britannique – SDECB,  Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba – CDEM et Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan – CÉCS) sont heureux d’annoncer les projets qui ont été retenus pour recevoir un...
RSS
124678910Dernière

Actualité économique

Les services de santé en français auscultés au Forum santé

SASKATOON - Les 13 et 14 septembre, le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) a tenu son forum annuel au Hilton Garden Inn, à Saskatoon, où une quinzaine d’intervenants ont débattu autour du thème Accès Santé : Notre réalité, nos opportunités, notre avenir. La santé des Fransaskois, ainsi que celle des nouveaux arrivants, était au cœur des discussions.

La journée du vendredi 13 septembre a été l’occasion de réseauter et de lancer un nouveau site internet. Développée par le RSFS, la plateforme propose un contenu diversifié : un espace étudiants, un espace professionnels de la santé, et un espace santé individuelle qui propose des sujets par clientèle cible et des thématiques spécifiques.

La journée du samedi 14, plus riche encore, a vu l’assemblée générale annuelle, la présentation d’une étude de préfaisabilité portant sur l’amélioration des services de santé pour les francophones, des panels, la présentation d’une étude menée en Colombie-Britannique sur l’immigration et la santé, ainsi que des groupes de discussion sur la santé des aînés, des jeunes et des familles.

L’insertion, à divers moments, des Activités Santé en mouvement dans le menu du programme a permis au RSFS de prêcher l’exemple en initiant des mouvements de relaxation et d’étirement, plus exactement à 10 h, 11 h 55 et 14 h 30.

Pas assez de francophones

Le RSFS avait sollicité Hubert Gauthier, expert en santé et services sociaux, pour mener une étude de préfaisabilité. En jeu : l’amélioration de l’accès aux services de santé pour les francophones de Saskatoon et Regina, ainsi que la création de centres de santé communautaires en français.

Dans son étude, l’expert dresse des constats décevants. La province dans son ensemble connaît un manque de services de santé primaires en français. Quant à l’idée de centres de santé en français, « la population francophone en soi n’en justifie pas la création », a-t-il prévenu. 

Le nombre ferait ici défaut. « Un médecin, une infirmière clinicienne ont besoin de beaucoup plus de patients que ce que les populations francophones de Saskatoon ou de Regina peuvent offrir », a complété le spécialiste. Le ratio médecin-patients serait trop faible. « Pour faire vivre un médecin, on a besoin d’à peu près 3 000 patients, ce qui veut dire qu’il faudra que tous les francophones soient malades presque en même temps tout le temps. »

Sans compter que ce ne sont pas tous les francophones qui iront se faire soigner auprès d’un médecin francophone, surtout si cela exige d’abandonner son médecin anglophone qui apporte déjà satisfaction, relève l’expert. « L’expérience sur le plan national a montré que ça prend environ 8 000 à 10 000 francophones dans une communauté pour ouvrir un centre de santé. »

Afin de sortir de cette double carence, Hubert Gauthier recommande un partenariat avec un centre de santé anglophone déjà existant, au sein duquel serait créé un module francophone. En parallèle,  trois points essentiels sont à prendre en considération : « La mobilisation de la communauté, la mobilisation du gouvernement provincial et le recrutement de professionnels. »

Pour des immigrants en bonne santé

L’autre axe majeur du Forum Santé a été la présentation d’une étude menée en Colombie-Britannique, Immigration et Santé, où en sont les francophones ?, présentée par Benjamin Stoll, directeur général de RésoSanté Colombie-Britannique.

Selon l’étude, les nouveaux immigrants manquent souvent de connaissances au sujet du système de santé provincial et sont donc incapables d’y naviguer efficacement. De plus, leurs normes sanitaires varient : « L’écart entre ce qu’ils attendent des soins de santé et ce qu’ils reçoivent peut créer une méfiance envers le système et une réticence à s’y engager à nouveau », relève M. Stoll.

En outre, la santé n’est pas toujours vue comme une priorité, l’emploi et les revenus constituant souvent leurs préoccupations principales. Ainsi, certains immigrants ont reconnu que leur santé avait tendance à décliner après leur arrivée au Canada.

Fort de ces constats, plusieurs recommandations ont été élaborées : plus de programmes tenant compte des différences culturelles, plus d’initiatives ciblant les immigrants, notamment aînés et adolescents, nouer des partenariats avec les organismes anglophones, et améliorer de façon générale l’accès aux services de santé.

Pour Abdoulaye Yoh, président du RSFS, l’étude peut inspirer la Saskatchewan : « Nous partageons les mêmes problématiques. Donc on peut appliquer ou adapter à nos réalités ce qui marche bien chez eux. »

Des barrières culturelles

Un panel constitué du Dr Karen Leis, de Félicité Nibogora et du Dr Mamady Camara a touché du doigt la réalité des nouveaux arrivants. Selon Felicité Nigobora, « la dégradation de la santé des nouveaux immigrants est due au fait de devoir naviguer dans un système de santé qu’on ne maîtrise guère, mais aussi due à la sous-scolarisation de bon nombre d’entre eux qui arrivent comme réfugiés.»

Mamady Camara, en revanche, pointe du doigt la barrière linguistique, mais aussi l’absence de collaboration efficace entre organismes francophones. « Cela demande de mettre de côté les conflits », soulève-t-il.

Enfin, Karen Leis en a profité pour clarifier le rôle de l’interprète francophone en santé : « Le défi est quelques fois de trouver un interprète qui fait plus que traduire. Il traduit parce qu’il comprend la culture du patient nouvel arrivant et comprend aussi les concepts médicaux. »

Une reconnaissance méritée

Notons enfin que l’honorable Stephen Trott, du ministère provincial de la Santé, s’est vu remettre un prix de reconnaissance par le RSFS pour son engagement dans les soins de santé en français, surtout pour son rôle de facilitateur dans les démarches du RSFS avec l’Autorité de la santé de la Saskatchewan.

« Grâce à ce partenariat, pour la première fois en Saskatchewan, le ministère de la Santé va faire une demande de financement auprès du fédéral pour les services de santé en français pour les francophones. C’est une très grande avancée », perçoit ainsi Adoulaye Yoh.

Imprimer
23992

Simb SimbSimb Simb

Autres messages par Simb Simb
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top