Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage
Robbie Miller, la nouvelle bibliotechnicienne du CREPE de Prince Albert.
Photo : Sandra Hassan Farah (2015)
Le Centre de ressources éducatives à la petite enfance (CREPE) de Prince Albert vient de rouvrir ses portes après des travaux de réaménagement. Ce service, qui existe depuis plus de 30 ans, représente un outil majeur pour tous les établissements intervenant en français auprès de la petite enfance.
Après une fermeture estivale de 3 mois, le CREPE a rouvert en octobre avec un nouveau visage et de nouveaux services. En effet, il permet à présent aux familles de venir chercher des livres pendant que leurs enfants jouent dans un espace qui leur est réservé. Les familles francophones, ou désireuses de soutenir leurs enfants dans l’apprentissage de cette langue, peuvent accéder à une importante collection de livres en français pour les 0 à 15 ans.
Deux mini CREPE, à Regina et à Saskatoon, permettent de fournir ce service aux familles de la région.
Afin d’offrir un accès à toutes les garderies et écoles de la province, l’Association des parents fransaskois (APF) a mis en place un service gratuit de livraison pour les abonnés avec la société de bus de la Saskatchewan. Ainsi, même les garderies les plus reculées peuvent maintenant accéder à cet outil pédagogique en français.
Prochaine étape pour le CREPE de Prince Albert : élargir ses services en français pour les familles en développant des activités au sein de leurs locaux.
La structure propose également de prêter des trousses thématiques éducatives aux écoles et garderies qui ont souscrit un abonnement auprès de l’APF. Ces abonnements permettent d’entretenir et de renouveler le matériel diversifié de ces boîtes. En effet, elles comprennent des livres, des jeux et des objets thématiques tels que l’hiver, le cirque, la maison, etc.
Robbie Miller, la nouvelle bibliotechnicienne à Prince Albert, se réjouit de ces nouveaux aménagements : « nous offrons un service en français aux classes de prématernelles, de maternelles et aux garderies qui ont déjà une pratique quotidienne de cette langue ». Elle rappelle d’ailleurs que « ces boîtes ne sont pas des outils pour apprendre le français, mais pour développer le vocabulaire des enfants en français ».
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