Concert estival en oiseau majeur
Le printemps a résolument pris son élan et l’été est à nos portes. Côté nature, ça bouge de tous les côtés : les arbres bourgeonnent, les fleurs embellissent le paysage, les insectes butinent les fleurs, les oiseaux enchantent nos oreilles et la clarté se fait de plus en plus longue.
Le rouge-gorge, reconnaissable par son chant !
Crédit : A Perry / Unsplash
Chez nous, dans ma communauté en milieu rural, on sent les différentes odeurs et on ressent la chaleur de plus en plus intense en s’approchant de l’été. Sur notre terrain, à l’avant, se trouvent deux lilas dont un qui abrite un cerisier sauvage ; à l’arrière se trouvent trois pommiers, un pin et deux épinettes. Un jardin en quatre carreaux, des framboisiers sauvages, quelques arbres qui tentent de s’implanter et beaucoup de pissenlits. Chez mon voisin, du côté ouest, quelques lilas et une bonne douzaine d’épinettes sont présents.
Inutile de vous dire qu’il y a de nombreux oiseaux autour de chez nous. Je ne suis ni ornithologue professionnel ni ornithologue amateur. Je me contente simplement de les regarder, et surtout de les entendre.
La plupart des épinettes et des pins sont maintenant plus hauts que notre maison et celle du voisin. On y retrouve de nombreux oiseaux qui y font leurs nids. Il y en a au milieu des arbres et jusqu’au sommet de ceux-ci. Nos pommiers et notre jardin semblent leur servir de garde-manger.
Pour revenir aux oiseaux, il y a de simples moineaux, des tourterelles, quelques colombes, des étourneaux, des rouges-gorges, de petits oiseaux jaunes, d’autres avec du rouge, quelques-uns bariolés, quelques mésanges et un tout nouveau venu cette année, quelques quiscales (que j’ai pu finalement identifier).
Tout ce beau monde se fait entendre. Dès que le soleil se pointe, on entend les premiers piaillements. Puis, tout au long de la journée, différents chants. Il y a ceux des amoureux qui se courtisent. Il y a ceux qui avertissent d’un danger quelconque. Sans oublier le chant des petits qui ont faim. Il y a le pot-pourri de l’étourneau qui passe du sifflement au cliquetis. Il y a le chant langoureux des tourterelles. Et il y a le chant nocturne de quelques-uns.
Mais il y a aussi le chant d’un certain oiseau, que je n’ai encore réussi à voir mais que j’entends chaque jour : cet oiseau ne semble pas avoir appris à chanter, ça sort tout croche. Il ne fera pas l’académie des étoiles des oiseaux celui-là.
Sinon, comme l’aurait sûrement dit l’ethnologue de grande renommée Serge Bouchard, décédé récemment : quel plaisir de partager cette intimité avec la nature ! Pas besoin d’abonnement à tous les Netflix de ce monde. Juste une bonne dose d’écoute à ce concert estival que nous offrent les oiseaux !
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Michel Vézina
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