Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4091
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5560
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4966
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4992

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
123456789Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Poste fermé le 21 février 2020. The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Chargé de projets

Offre d’emploi au CÉCS Nous sommes toujours à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). CHARGÉ DE PROJETS The post Poste à combler : Chargé de projets appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Chargé de projets

Poste fermé le 24 janvier 2020. The post Poste à combler : Chargé de projets appeared first on CÉCS.
RSS
Première678911131415Dernière

Actualité économique

Préjugés vs compassion face à la santé mentale

Formation en premiers soins en santé mentale à Debden en janvier 2017

Formation en premiers soins en santé mentale à Debden en janvier 2017

Photo : Francine Proulx-Kenzle
Il y a toutes sortes de préjugés qui sont soulevés quand on parle de la santé mentale. Tels que « Mon doux, qu’il est paresseux ! Il dort à la journée longue ! ». Ou bien encore « As-tu vu sa chambre dernièrement ? Quelle soue à cochons ! ».

Attention ! Ces deux personnes sont peut-être prises avec une dépression clinique non diagnostiquée.

Imaginons une personne qui se trouve avec un problème de santé mentale et qui entende ce genre de commentaires. Pas du tout aidant ! Cela peut même nuire à sa décision d’aller chercher de l’aide professionnelle, par peur d’être perçu comme paresseux, faible, bon à rien.

Pensons-y : une personne atteinte d’une maladie mentale mérite autant de compassion et d’attention qu’une personne atteinte d’une maladie physique. Le contraire est discriminatoire, inadmissible.

Comment diminuer la stigmatisation et les préjugés sur les problèmes de santé mentale dans la société ? Commençons chez nous, dans notre communauté, en nous outillant dans le but d’améliorer notre compréhension et de démystifier certains préjugés populaires sur les troubles de santé mentale.

Le Réseau santé en français de la Saskatchewan (RSFS) a répondu concrètement à ce besoin en investissant dans la formation de formateurs pour le cours Premiers soins en santé mentale (PSSM) conçu par la Commission de la santé mentale du Canada. Roger Gauthier et moi-même sommes certifiés pour donner ce cours. Avec l’appui du RSFS, plus de 125 personnes en province l’ont suivi depuis quatre ans.

Les PSSM est un programme international qui a fait ses preuves depuis 16 ans déjà. Plusieurs études ont été faites depuis 2002, évaluant de nombreuses perspectives du cours et les résultats sont très positifs ! En fait, les études démontrent que les personnes formées par le programme enrichissent leurs connaissances des signes, symptômes, et facteurs de risques des problèmes de santé mentale.

Un autre résultat que je trouve super intéressant est que la distance sociale entre les personnes formées et ceux ayant un problème de santé mentale est réduite. Preuve que l’éducation peut réduire les préjugés reliés aux problèmes de santé mentale !

Autre chose confirmée qu’on voit chez les personnes formées : un accroissement dans leur confiance pour aider une personne en crise de santé mentale. Donc une personne se sent plus à l’aise d’agir à titre de secouriste, jusqu’à ce que l’aide professionnelle arrive sur place. Les études démontrent aussi qu’une personne formée dans le programme est plus apte à trouver des ressources professionnelles et de croissance personnelle pour les personnes ayant un problème de santé mentale.

Et dernièrement, on a vu dans les études qu’une personne formée fait preuve d’un plus grand bien-être mental. Oui, vraiment, j’atteste ceci moi-même. Par le fait d’être outillée avec les gestes AÉRIE, je suis plus habilitée à prendre soin de mes propres besoins émotionnel, physique, mental et spirituel qui contribuent à l’équilibre de ma santé mentale.

Ce n’est pas pour rien que je suis vivement reconnaissante envers le Réseau santé en français de la Saskatchewan pour m’avoir donné cette opportunité de me former et devenir formatrice par la suite. Ce qui m’habite quand je donne cette formation est l’appréciation de contribuer à un changement social positif dans notre communauté.

Les interactions et les réflexions des participants apportent des perspectives singulières qui nous enrichissent mutuellement, les participants et les formateurs.

Voici quelques témoignages de participants au cours de Premiers soins en santé mentale :

« Peu importe d’où l’on vient, son niveau d’éducation, sa profession ou son métier, son état civil ou sa culture, le programme Premiers soins en santé mentale améliorera la société à bien des égards. Il fera tomber les barrières. »

« La formation a fait revenir à la surface et a renforcé nombre de leçons durement apprises au cours des cinquante dernières années. Ça m’a principalement rappelé que, parfois, écouter attentivement est le meilleur des premiers soins ! »

Chers amis lecteurs, je vous encourage à suivre le cours de Premiers soins en santé mentale. Profitez du fait que le Réseau santé en français facilite ce programme en couvrant vos frais d’inscriptions. Vous n’avez qu’à investir 12 heures de votre temps sur 2 jours, un investissement pour la vie !

Pour plus d’information sur les prochains cours, contactez le Réseau au 306 653-7445. J’espère vous voir bientôt !

Imprimer
29098

Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

Autres messages par Francine Proulx-Kenzle
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top