Close
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits

La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits

19542
Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

28348

Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué". 

Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration...
23100
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit...
30327
Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et...
29701

Subway débarque à Gravelbourg

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

RSS
Première45679111213Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/16 septembre 2024/Catégories: Éducation, Postsecondaire, Francophonie

En milieu minoritaire francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements. Les subventions des gouvernements sont souvent plusieurs millions de dollars en deçà des besoins réels.

Le 22 aout dernier, les gouvernements du Canada et du Nouveau-Brunswick ont annoncé plus de 2,7 millions de dollars sur deux ans pour l’Université de Moncton. Les fonds permettront de moderniser les équipements spécialisés des trois campus de l’établissement, «pour qu’ils répondent aux normes actuelles du marché du travail», lit-on dans le communiqué de presse.

Ils visent aussi à «remplacer l’équipement informatique dans les laboratoires de formation, devenu incompatible avec les versions récentes des logiciels professionnels» et à financer des travaux de rénovation aux campus d’Edmundston et de Shippagan.

La taille compte

«Je dirais que [dans] toutes les institutions, particulièrement dans les milieux minoritaires, il y a un rattrapage à faire au niveau de l’infrastructure physique», observe le recteur de l’Université de Moncton, Denis Prud’homme, en entrevue avec Francopresse.

Selon ses estimations, l’institution aurait besoin d’environ 120 millions de dollars sur les dix prochaines années pour «mettre à niveau le maintien ordinaire» de ses édifices et de ses résidences.

Le Campus Saint-Jean en Alberta effectue présentement des rénovations pour améliorer, entre autres, les salles de classe, les lieux communs et le gymnase.

«C’est du rattrapage. Le Campus Saint-Jean ne date pas d’hier. Il y a quand même, selon moi, des rénovations qui auraient dû être faites il y a longtemps», déclare le doyen, Jason Carey.

Le financement gouvernemental reçu et celui qui sera reçu dans les prochaines années répondent seulement aux «besoins immédiats, dit-il. On pourrait toujours en faire plus.»

Il existe, avance Denis Prud’homme, une différence entre les grands établissements et ceux de petites et moyennes tailles. Et comme il le rappelle, la majorité des établissements francophones en situation minoritaire font partie du second groupe.

«On doit offrir des installations équivalentes à ce qu’on retrouve dans les grandes universités, mais on n’a pas ce qu’on appelle le gain d’échelle du volume du nombre d’étudiants pour financer ces infrastructures et ces équipements.»

«​​C’est là que le gouvernement fédéral, à travers Patrimoine canadien, a la responsabilité sur la base de la Loi sur les langues officielles de prendre des actions positives pour que les francophones dans les milieux minoritaires aient accès à des institutions postsecondaires qui offrent un environnement de formation et d’enseignement équitable aux grandes universités», ajoute-t-il.

Où le fédéral peut intervenir

Selon la sénatrice Lucie Moncion, qui demande une stratégie nationale sur le postsecondaire, financer l’infrastructure reste l’un des leviers du gouvernement fédéral pour soutenir le postsecondaire sans empiéter sur les champs de compétences provinciales.

En entrevue avec Francopresse en avril dernier, elle a rappelé le cas de l’Université Laurentienne, en Ontario, qui s’est mise à l’abri de ses créanciers menant au renvoi de centaines d’employés et la fermeture de nombreux programmes.

Elle explique que l’établissement a voulu attirer des étudiants en investissant dans son infrastructure, ce qui a engendré des dettes importantes et un problème dans la «liquidité qui était utilisée pour rembourser les emprunts qui avaient été faits pour l’infrastructure».

Le président-directeur général du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB), Pierre Zundel, rappelle que les établissements francophones en situation minoritaire ont accès à des fonds «pour des investissements dans un renouvèlement de technologie pédagogique, par exemple».

Ces fonds sont compris dans le Programme des langues officielles en enseignement (PLOE) du fédéral et ont permis au CCNB d’intégrer de nouvelles technologies dans ses salles de classe.

Mais ce programme n’est pas toujours suffisant. Par exemple, le Campus Saint-Jean n’a pas vu sa part du gâteau PLOE augmenter entre 2009 et 2021, une réalité déplorée par l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) au Comité permanent des langues officielles en 2021.

Plus cher qu’avant

«On devrait avoir un investissement plus important des deux paliers du gouvernement pour accélérer la mise à niveau de nos infrastructures physiques, estime Denis Prud’homme. Puis plus on retarde, évidemment les couts peuvent augmenter.»

Ça fait près de 40 ans que Pierre Zundel œuvre dans le postsecondaire francophone. «Je peux vous dire que presque partout, il y a systématiquement un sous-investissement dans l’entretien de l’infrastructure des institutions postsecondaires», affirme-t-il.

Pierre Zundel espère moderniser le campus prochainement, un projet qui couterait à lui seul jusqu’à 150 millions de dollars de plus. «Dans les 5 dernières années, on a vu les couts de construction doubler ou tripler. Ce qu’on avait évalué à 20 quelques millions coute maintenant 35 millions.»

Des prix de construction en hausse

Selon Statistique Canada, l’indice des prix de construction de bâtiments non résidentiels a augmenté partout au pays dans les dernières années.

Pour les bâtiments institutionnels comme les écoles, Ottawa présente l’indice le plus élevé, suivie par Toronto. Moncton a dépassé Montréal en 2023.

Demeurer attirant

Au Collège Boréal, qui dispose de huit campus en Ontario, les infrastructures vont bien, assure son vice-président aux Services corporatifs, Michel Doucet.

Pour assurer la meilleure expérience possible à ses étudiants, le Collège Boréal met régulièrement à jour ses équipements et installations. «Un bel exemple, c’est que le Collège Boréal vient d’accueillir un simulateur d’ambulance, qui est unique en Ontario et le troisième du genre au Canada, pour un investissement de 700 000 dollars», se réjouit-il.

Entre les financements gouvernementaux et les projets d’investissement, l’établissement dépense entre quatre et six-millions de dollars par an pour l’entretien de ses infrastructures.

«Les besoins ont changé, explique M. Doucet. Les étudiants d’il y a 10, 15 ans n’avaient pas les mêmes besoins avec l’[évolution] de la technologie.»

Jason Carey explique que des équipements et locaux mis à jour attirent les inscriptions. «Les étudiants veulent venir dans un environnement qui les encadre bien, qui représente leur vision de ce qu’ils veulent faire, d’où ils veulent aller. [Alors il faut] créer un environnement moderne, qui retient quand même aussi le côté historique de l’établissement.»

 

Imprimer

Nombre de vues (3423)/Commentaires ()

Ghita Hanane

Marianne Dépelteau – Francopresse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4159
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5885
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5005
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5154
RSS
12345679Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top