Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal 24 janvier 2016 27176 Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué".
Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ 26 novembre 2015 36258 SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre...
Un marché virtuel pour les producteurs fransaskois ? Un marché virtuel pour les producteurs fransaskois ? SASKATOON - Le 20 novembre dernier des producteurs agricoles fransaskois ont participé à une journée de travail à... 26 novembre 2015 32215
Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ? REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration... 11 novembre 2015 21478
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit... 11 novembre 2015 28773
Le déficit commercial du Canada a rétréci à 1,7 milliard $ en septembre Le déficit commercial du Canada a rétréci à 1,7 milliard $ en septembre OTTAWA - Le déficit commercial du Canada a rétréci à 1,7 milliard $ en septembre, a indiqué mercredi... 4 novembre 2015 19876
Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et... 21 octobre 2015 28362
7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 REGINA - Journée faste, le samedi 17 octobre 2015, pour le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan. Le CCS est officiellement devenu le... 21 octobre 2015 29627
Subway débarque à Gravelbourg 8 octobre 2015 Subway débarque à Gravelbourg GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.
Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf 1 octobre 2015 Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.
Ian C Nelson / 16 février 2017 / Catégories: Horizons - Chronique littéraire Le Pèlerinage D’abord Murielle voulait changer son prénom. La Sainte Muriel qui se fête le 25 août, jour de sa naissance, avait deux inconvénients pour elle. Primo, la sainte elle-même avait un parfum franchement trop anglais (si Murielle avait fait des recherches plus approfondies, elle aurait été légèrement soulagée d’apprendre l’origine irlandaise du prénom : Muirgheal). Secundo, la pauvre petite sainte obscure ne pouvait guère rivaliser avec l’Assomption de la Sainte Vierge que l'on fête à cette date, une concurrence quelque peu déséquilibrée. Les Marie sont d’ailleurs innombrables et omniprésentes. « Non, il n’est pas question que je porte ce prénom non plus !» conclut Murielle. Sainte Agathe, par contre, lui convenait bien. Sans doute Murielle visait déjà une visite à Catane en Sicile où naquit la martyre et au Mont Etna qui entra en éruption un an après la mort grotesque de la misérable sainte. Mais elle allait doucement par petits pas et s'offrit d’abord un petit voyage à Sainte-Agathe-des-Monts, car c’était dans les voyages et les croisades que Murielle se frayait un chemin. Si elle échappait de peu à la vanité, il faut dire qu’elle était néanmoins ambitieuse en s’imaginant des aventures à épater les bourgeois, Marguerite Bourgeoys pour commencer et Jeanne Mance par la suite. Patriote tout de même à ses heures, en 1973 elle faillit devancer l’office ecclésiastique en se rebaptisant Andrée, mais — tout comme le bon Frère André, « Serviteur de Dieu » à l’époque — elle n’en avait pas le cœur. Nonobstant, elle visita la basilique à Montréal à plusieurs reprises. Elle renonça définitivement à ce prénom quand elle constata ses affres devant une foule de gens en prière accrochés à leurs béquilles et assis dans des fauteuils roulants. C’est à ce moment-là qu’elle opta pour les croisières plutôt que pour les croisades. Déjà elle trouvait lourdes ses recherches pour réaliser une stratégie d’éponymie. Finalement, elle jeta un tas de prénoms de saintes en vrac dans le bénitier et, en les joignant par des traits d’union, elle arriva à ceci : Agathe-Lucie-Léonie-Évrarde-Laurence-Ulrica-Irène-Ambroise. « Alléluia ! dit-elle, cela suffira ! » Puis elle se mit en route pour visiter les terres bénies qui les ont vues vaquer à la sainteté. Malgré les notes dérisoires qui avaient toujours parsemé les grilles de ses bulletins scolaires, elle consacrait un journal particulier à la narration de ses états d’âme pendant qu’elle suivait ces traces sublimes. Elle se vengeait ainsi des Sœurs de la Présentation (encore une bonne raison pour ne pas choisir le nom de Marie !). Elle envoyait mensuellement ses chroniques à une revue confessionnelle. Une petite presse catholique sous la tutelle d’un monastère bénédictin de La Prairie avait accepté de publier ses reportages, alors pour ses pèlerinages onomastiques elle redoubla ses efforts en français, sans trop de succès pourtant. Heureusement, le Père Demetrius, polyglotte, prit la tâche de corriger les épreuves. A.-L.-L.-É.-L.-U.-I-A. était dans les nuages quand elle accomplit son pèlerinage à Santiago de Compostela. Mais quelle déception par la suite d’apprendre qu’une maladie grave venait d’atteindre les abeilles dans les ruches du monastère dont s’occupait le Père D. Il dut déléguer la correction de ce reportage à un autre. Celui-ci, pauvre bénin, n’était pas parmi les plus brillants, mais dans les besognes d’un monastère, chacun son tour, n’est-ce pas ? Elle se précipita pour lire les paroles de son journal intime transcrites dans l’hebdomadaire pour la postérité et livrées dans des boîtes à lettres dans une prairie pour le moment lointaine : À la premier vu du portail de la gloire de Saint-Jacques-de Compostelle, je frétille d’une bonheur sublime. Je suis prêt à me mettre à genou pour grimper les finales marches au paradis. J’ai hate de faire l’accolade rituelle : el abrazo al Apostolo. Quel joie de recevoire enfin ma compostela. À ses proches, Agathe-Lucie-Léonie-et-al se confondit en excuses. « Je vous dis simplement que j’ai décrit fidèlement chaque pas de mon pèlerinage à Compostelle. Peu m’importe si mon nouveau réviseur manque d’aptitude dans la rédaction. » Telle une martyre (elle en avait un bon choix onomastique), elle assuma tous les défauts du texte publié. « Vous pouvez considérer ces erreurs comme mes coquilles Saint-Jacques. Savourez-les, ajouta-t-elle d’un ton mielleux, Bon appétit ! » Imprimer 18320 Ian C NelsonIan C Nelson Autres messages par Ian C Nelson Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.