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Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

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Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué". 

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SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre...
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Subway débarque à Gravelbourg

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Réjean Paulin
/ Catégories: 2017, Société, Réjean Paulin

Le 150ième du Canada, mais lequel ?

Le pays a un siècle et demi. Comment le raconter ? Il y a souvent plusieurs manières de dire les choses. En voici deux.

Dès sa naissance en 1867, ce pays a montré d’invitantes dispositions. Il a fait du français une langue d’usage dans ses institutions. Son gouvernement était celui des francophones comme des autres citoyens.

Le nouveau-né était un modèle d’ouverture, tant et si bien qu’à la fin du siècle, on parlait français au Parlement, dans les Assemblées législatives et on l’enseignait dans les écoles.

La fonction publique y a mis du sien. Dans le premier quart du 20ème siècle, elle laissait à ses candidats le choix de faire leurs examens en français ou en anglais. Un peu plus tard, elle a commencé à mieux rétribuer ses fonctionnaires qui faisaient usage des deux langues officielles.

Qu’elle est belle cette version ! Un conte de fées… Mais on peut aussi en écrire une autre.

Quatre colonies vivaient frileusement à côté d’un voisin puissant et indépendant, même un peu effrayant. Pas trop certaines que l’Empire britannique saurait les défendre en cas d’agression, elles ont convenu de s’unir.

L’une d’elles se distinguait par sa langue et sa culture, ce que les autres trouvaient plutôt agaçant. Ce n’est qu’après de difficiles négociations qu’elles ont accepté le français dans les institutions de ce jeune pays. Elles n’avaient guère le choix. Cet état était l’une des entités géopolitiques les plus imposantes du continent. Ça peut toujours servir quand on veut se défendre. Alors, autant faire avec…

Une fois le pacte scellé, la langue d’usage de cette province distincte s’est mise à peiner au gouvernement central et chez les autres membres de la fédération. Le français n’était guère reconnu dans l’appareil d’État et devant les tribunaux. Quant aux écoles, les gouvernements anglophones ont d’abord fait quelques concessions qu’ils ont aussitôt effacées. Certaines sont allées jusqu’à interdire l’enseignement du français sur leur territoire.

Voilà pour la deuxième version.

De ces deux portraits, optimistes et pessimistes choisiront celui qui leur convient. Ceux et celles qui sont plus à l’aise dans les nuances diront qu’il y a du vrai et du faux dans chacun.

Quel est donc ce Canada linguistique qu’on va célébrer en 2017 ? Avec quelle ardeur va-t-il s’attaquer aux inégalités ?

On n’en apprendra probablement pas beaucoup cette année. En 2016, on a consulté et discuté. Le gouvernement a jeté des idées sur papier et les défenseurs du fait français que sont la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) et ses membres ont dit ce qu’ils voulaient. Ce fut l’insémination de la matrice.

2017 sera la période de gestation. Les comités parlementaires qui ont tout entendu vont rédiger leur rapport puis vont les soumettre au Parlement. Ce sera aussi l’année de l’analyse du dernier recensement.

Ce n’est qu’en 2018 que le gouvernement fédéral va enfanter de son plan d’action. Restera ensuite à voir comment va grandir le rejeton.

Pour le moment, nous pouvons faire un portrait général du Canada que les francophones ont demandé, soit un pays égalitaire dans sa fonction publique, son action communautaire et en éducation. On souhaite aussi que le Canada soit un pays d’avenir pour le français partout sur son territoire. À cet égard, on compte beaucoup sur l’immigration.

Cette année, le pays va s’afficher partout comme il ne l’a jamais fait depuis l’année de l’Expo. Or, s’il est trop tôt pour répondre aux échanges et discussions de 2016, il ne l’est certainement pas pour affirmer son identité linguistique.

Que restera-t-il en janvier prochain quand on rangera serpentins et banderoles ? Le bilan des ratées ou bien l’affirmation d’un engagement inconditionnel ? Ce serait bien que la version optimiste supplante toutes les autres. S’il est vrai que le rêve conduit quelque part, autant s’y mettre…

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Réjean PaulinRéjean Paulin

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