Close
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits

La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits

19520
Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

28270

Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué". 

Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration...
22846
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit...
30097
Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et...
29583

Subway débarque à Gravelbourg

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

RSS
Première45679111213Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345679Dernière

Actualité économique

L'immigration au féminin

Une relève pour la Fédération provinciale des Fransaskoises?

Immigrante musulmane
On apprenait récemment que la Fédération provinciale des Fransaskoises (FPF) songeait à mettre un terme à ses activités, tant pour une question de relève que pour des raisons liées au financement. Fondée en 1989, la FPF s’engageait à valoriser le bien-être des femmes francophones de la Saskatchewan sous quatre axes d’intervention principaux : la santé, le soutien social – dans lequel s’inscrit l’accueil aux femmes immigrantes –, la sécurité économique et le renforcement de l’identité culturelle et linguistique. 

En cette Semaine nationale de l’immigration francophone, ce sont surtout « l’accueil aux femmes immigrantes » et le « renforcement de l’identité culturelle et linguistique » qui ont retenu mon attention.  Je me suis demandée comment accueillir des femmes venues de pays que nous connaissons peu (et souvent mal), issues de cultures et de sociétés dont nous ignorons les codes. Nous avons en commun une langue. Est-ce assez?

Afin d’y voir un peu plus clair, j’ai lu (entre autres) un document produit par le Centre canadien de recherche sur les francophones en milieu minoritaire (CRFM) de l’Institut français de l’Université de Regina. Intitulé Constats et recommandations sur les actions et politiques en immigration en Saskatchewan, le document résume ce qui est ressorti des tables rondes qui ont suivi deux conférences sur l’immigration en novembre 2013 et février 2014.1 

Il y a beaucoup de choses, souvent très pertinentes, dans ce document.  Mais nulle part n’est-il fait mention de la spécificité des femmes immigrantes. Or, la littérature fait de plus en plus référence au « défi de l’immigration féminine africaine ».

Au cours des dernières décennies, des guerres ont ensanglanté plusieurs pays d’Afrique, avec les conséquences que l’on imagine, humainement et économiquement. Tous ont souffert, particulièrement les femmes et les filles qui ont décidé, en très grand nombre, de chercher refuge à l’étranger, transformant ainsi le profil sociologique de l’immigration. 

La féminisation croissante de l’immigration africaine soulève des difficultés inédites qui réclament une attention particulière.  Par exemple, dans leur pays d’origine, les femmes bénéficient du soutien de la famille élargie, tant dans l’accomplissement des tâches ménagères que dans celui des responsabilités maternelles, ce qui n’est pas le cas dans leur nouveau cadre de vie. Ce changement majeur dans leur existence représente un réel problème, dans la mesure où il implique une véritable perte de repères, dont les répercussions s’étendent à des domaines variés. 

Et il y a tout ce dont on ne parle pas : les traumatismes, les violences vues ou subies, souvent la perte d’êtres chers et les différences culturelles.  Une femme qui a quitté un pays où les mutilations génitales féminines (MGF), sont monnaie courante veut-elle en parler?2 

La Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), organisme qui existe depuis six ans et dont la mission est l’accueil et l’intégration des Africains francophones dans la province, a récemment reçu de Patrimoine canadien une subvention de 25 000 $ pour un projet de dialogue entre immigrants francophones et fransaskois.  Serait-il farfelu d’imaginer, de façon plus spécifique, un dialogue entre immigrantes et Fransaskoises?  Qui sait, il y a peut-être là l’embryon d’une relève pour la FPF.

 

Sources : Revue À babord!; Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles (Belgique); Institut français; Slate Afrique 

1 Réflexion sur l’immigration francophone dans les communautés francophones en situation minoritaire au Canada, novembre 2013, conférencier Chedly Belkhodja, Ph.D;  L’immigration francophone dans la perspective du Mois de l’histoire des Noirs, février 2014, conférencière  Amal Madibbo, Ph.D.

2 Plus de 28 pays africains pratiquent l’excision et l’infibulation des jeunes filles, parmi lesquels le Burkina Faso, l’Éthiopie, la Guinée, le Mali, la Somalie. La prévalence des MGF chez les 15-49 ans oscille entre 75,8 et 97,9%.

Imprimer
32103

Mychèle FortinMychèle Fortin

Autres messages par Mychèle Fortin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top