Close
Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Un projet touristique et culturel dans le cadre de Canada 150

31138

REGINA - Les festivités du  150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien  à l'enseigne du patrimoine, de la culture et du tourisme francophone se mettra en branle impliquant trois ministères fédéraux.

Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Hausse de la taxe provinciale et coupures de services en Saskatchewan

27823
Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse d'un point de la taxe de vente provinciale et une baisse de 3,5 pour cent des salaires dans la fonction publique. 
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs...
34966
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
31085

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016.  Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
RSS
Première2345791011Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123457910Dernière

Actualité économique

Wexit Saskatchewan : La sécession gagne-t-elle du terrain ?

Wexit Saskatchewan : La sécession gagne-t-elle du terrain ?

Daniel Béland

Daniel Béland

Le politologue Daniel Béland est depuis 2019 le directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill.
Photo : David Stobbe
Depuis le mois de janvier, Wexit Canada est rendu admissible par Élections Canada pour se présenter aux prochaines élections fédérales. Le parti séparatiste prévoit ainsi de présenter une centaine de candidats dans les quatre provinces de l’Ouest. Pour le politologue Daniel Béland, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques publiques à l’Université de la Saskatchewan de 2008 à 2018, le mouvement reflète avant tout un grand sentiment d’insatisfaction.

Sur la plateforme du parti Wexit Saskatchewan, on retrouve une baisse des taxes, l’adoption d’une monnaie commune aux provinces de l’Ouest, une déclaration universelle d’indépendance du Canada, une sécession du Commonwealth, la ratification d’une constitution propre à la province et un certain rapprochement avec les États-Unis. La sortie du pays pourrait se faire une province à la fois, ou toutes les provinces de l’Ouest ensemble.

Si ces mesures peuvent surprendre, elles font tout de même leur chemin auprès d’un nombre croissant d’électeurs. « Dans les sondages, on voit que le soutien au Wexit est relativement élevé en Saskatchewan », observe Daniel Béland, devenu directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill en 2019.

D’après un sondage Ipsos datant de novembre dernier, le sentiment séparatiste a atteint des sommets historiques en Alberta et en Saskatchewan. Si près de 60 % des répondants à travers le Canada s’accordent pour dire que le pays est plus divisé que jamais, ce chiffre bondit à près de 80 % dans les deux provinces pétrolières.

Un tiers des personnes sondées en Alberta et un quart en Saskatchewan pensent même que leur province s’en sortirait mieux en se séparant du reste du pays. En 2001, seuls 13 % des Saskatchewanais partageaient ce point de vue.

Un vieux sentiment d’aliénation 

Ces sentiments se traduiront-ils néanmoins dans les urnes ? Daniel Béland ne le croit pas. « S’il y avait un référendum demain matin, les gens réfléchiraient et le non à l’indépendance l’emporterait très facilement », avance le politologue.

L’universitaire y voit plutôt un vote protestataire, « le symptôme d’un mal profond, l’idée que les provinces de l’Ouest ne sont pas bien traitées par le fédéral ». Pour lui, le scénario du Wexit Saskatchewan reste une idée saugrenue. « On aurait un pays de 1,8 million d’habitants, sans accès à la mer, avec un gros problème pour exporter les ressources naturelles. Et il faudrait déjà un leader connu, charismatique. »

La montée du séparatisme n’est pas un phénomène nouveau, souligne l’universitaire : « Ça a déjà existé au début des années 1980. Des gens soutenaient l’indépendance de l’Alberta et des provinces de l’Ouest, à l’époque dans le contexte du programme national de l’énergie. Il y a des ingrédients à ce qu’on appelle l’aliénation de l’Ouest », explique Daniel Béland.

Parmi ces ingrédients, une situation économique qui se détériore depuis l’effondrement des prix du pétrole en 2014. « Le boom économique en Saskatchewan s’est terminé il y a 5 ans, note le politologue. Il y a aujourd’hui des frustrations politiques avec le gouvernement libéral en place. Le Wexit est très lié à l’économie. On brandit la menace de l’indépendance pour obtenir des choses d’Ottawa. »

D’autant plus que le cœur des Prairies penche fortement à droite : lors des élections fédérales de 2019, 47 des 48 sièges en Alberta et Saskatchewan ont été remportés par des conservateurs. « Il y a une frustration que le gouvernement fédéral ne représente pas les gens de l’Ouest. Le mouvement semble fondé sur l’aspect partisan et économique, très à droite, avec une réduction d’impôts, limiter le rôle de l’État, une vision libertarienne de l’économie », observe le politologue.

Le rôle clé de la droite

Les conservateurs jouent un rôle crucial dans l’aventure du Wexit, car ce sont eux qui ont le plus à y perdre et à y gagner. « Le Wexit pourrait attirer plus de gens si les électeurs de droite sont insatisfaits du parti conservateur. Avec 10-15 % des voix au Wexit, c’est assez pour faire très mal au parti de droite. C’est ça qui leur fait peur », analyse Daniel Béland.

Un parti de droite régionaliste plus modéré que le Wexit, qui ne cherche pas l’indépendance mais une plus grande autonomie provinciale, pourrait capter les voix des sympathisants au séparatisme, envisage l’expert. Ceux-là auraient alors une chance beaucoup plus concrète de remporter des élections.

Imprimer
23560

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF Lucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top