Festival fransaskois 2024
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Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Un projet touristique et culturel dans le cadre de Canada 150

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REGINA - Les festivités du  150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien  à l'enseigne du patrimoine, de la culture et du tourisme francophone se mettra en branle impliquant trois ministères fédéraux.

Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Hausse de la taxe provinciale et coupures de services en Saskatchewan

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Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse d'un point de la taxe de vente provinciale et une baisse de 3,5 pour cent des salaires dans la fonction publique. 
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs...
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Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
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Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016.  Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Le 27 mars est la Journée mondiale du théâtre

L’Association des théâtres francophones du Canada, en collaboration avec Professionnal Association of Canadian Theatres et Playwright’s Guild of Canada, a produit le message canadien qui est lu dans les deux langues un peu partout au pays à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre, le 27 mars. Ce message, créé par Mélanie Léger de Moncton, a été lu lors de la soirée de clôture du Festival découvertes à Saskatoon samedi dernier.

Les dinosaures ne connaissaient pas le théâtre. C’est pourquoi ils ont été exterminés de la surface de la Terre.

Les dinosaures n’avaient pas les moyens de s’expliquer, ni de comprendre les changements de la planète. Ils n’inventaient pas de jeux et ne savaient pas rire. D’ailleurs, ils ne reconnaissaient pas les différences entre eux et refusaient en général de collaborer avec les autres. Peut-être rêvaient-ils? Mais ils n’avaient pas les moyens de partager leurs rêves. Ils vivaient seuls et tristes, et c’est pourquoi ils n’ont pas pu survivre comme espèce. C’était la période jurassique… Avant le théâtre.

Au Canada, le théâtre n’est pas encore menacé d’extinction, mais il doit lui aussi s’adapter à toutes sortes de changements. Nous pouvons penser, par exemple, aux pressions d’un gouvernement fédéral qui s’intéresse presque exclusivement aux fossiles bitumineux. Heureusement (et contrairement aux dinosaures et à ses dérivés), le théâtre célèbre les différences et la collaboration. Il nous rappelle que nous vivons en communauté et que nous ne pouvons exister seul. Il nous plonge dans les eaux les plus profondes de l’expérience humaine. Tel un pont, une route d’espoir, il nous permet de continuer vers l’avant, pour ne pas disparaître. Ensemble, nous traversons le temps et nous échappons au « dino-sort ».

En Amérique, le théâtre occidental est arrivé sournoisement. Il servait à convertir les autochtones au catholicisme. Plus près de moi, en Acadie, Le théâtre de Neptune en la Nouvelle-France, de Marc Lescarbot, montrait la convivialité entre les Mi'kmaq et les premiers colons français. La pièce visait à divertir les colons et à leur donner du courage pour affronter les premiers hivers. Peu à peu, partout dans les Amériques, les peuples se sont approprié le théâtre pour affirmer leur existence et comme moyen d’émancipation.

Aujourd’hui, j’honore ceux qui font du théâtre un espace de rigueur et de liberté. Je remercie ceux qui nourrissent ma passion d’artiste et de spectatrice. Car, ne sommes-nous pas tous, d’abord et avant tout, spectatrice/spectateur... Merci aux producteurs de culture, la nourriture de l’âme que cherchèrent les dinosaures, sans jamais la trouver.

J’ai une pensée particulière pour la première personne qui m’a amenée au théâtre, quel beau cadeau! On raconte que je suis restée debout durant toute la représentation, la bouche ouverte… J’avais deux ans.

Il y a quelques années, j’ai rencontré l’artiste de théâtre uruguayen, Gabriel Calderón. Considéré « l’enfant terrible » du théâtre en Uruguay, je le questionnais sur son rapport à la provocation, étiquette collée à son travail. Il m’a demandé : « Qu’est-ce qui est mieux? Que les spectateurs soient d’accord, ou non? » Calderón était heureux de sentir qu’il provoquait une certaine discorde chez les spectateurs. Il voulait me dire que le théâtre n’est pas un lieu de consensus. Nous n’allons pas au théâtre « pour être d’accord », nous y allons pour vivre une expérience esthétique personnelle. Le philosophe français Jacques Rancière défend l’idée selon laquelle le spectateur n’est pas captif de l’intention de l’artiste. Le théâtre devrait inciter les gens à penser différemment les uns des autres. Il nous ouvre au pouvoir d’interprétation et à plus de liberté. Il participe à l’exercice démocratique.

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