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Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration 3 mai 2017 33907 Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours des derniers mois.
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Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse... 30 mars 2017 31172
L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie (ONE) a débuté sa tournée nationale de consultation avec un premier... 15 février 2017 26355
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum! Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017? À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs... 19 janvier 2017 37277
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux... 3 janvier 2017 23906
L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels Dans les deux dernières décennies, on a beaucoup entendu parler de l’importance des plans d’épargne enregistrés individuels et la... 15 septembre 2016 38418
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23 juillet 2016 Grandeurs et misères du néolibéralisme Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques néolibérales ont accru les inégalités, mettant en péril une croissance durable."
Arnaud Barbet (Le Franco) / 9 décembre 2020 / Catégories: Arts et culture, Musique Cristian De La Luna, une corde « sensible » Lorsqu’il arrive, il ne parlait pas un mot de français, se souvient-il. Néanmoins, il se rappelle la gentillesse de ceux qui l’ont reçu. « Un homme nous offre de la nourriture et nous propose du gâteau ! Persuadé que j’allais manger du chat (gato en espagnol), je me suis demandé où l’on avait atterri », rit-il encore après toutes ces années. Il passe 12 ans au Saguenay, y rencontre son épouse, Leslie, elle aussi d’origine colombienne. Bercé par les rythmes latino de son enfance, artiste aux multiples talents, il profite de cette nouvelle vie pour mettre en musique son exil et ses racines. « J’ai dans mes bagages la musique latine traditionnelle, celle qui est dans mon sang. Une musique entraînante que j’ai plaisir à fusionner, à faire évoluer. » Au Québec, il préfère s’exprimer en espagnol dans les textes qu’il compose, « des textes où j’évoque l’exil, le déracinement, parfois la mélancolie ». Il n’ose toutefois se lancer dans la « langue de Molière », de peur de l’écorcher, comme un profane poursuivi par l’humilité. Auteur-compositeur et musicien, il se joue des rythmes et des influences pour apporter à sa musique des sonorités contemporaines comme le rock, le funk et le folk. La francophonie albertaine pour alliée Il quitte finalement la région du Saguenay avec sa femme et son premier enfant. Un nouvel exil, vers la « terre promise ». « Il fallait tourner une page. Mes parents sont restés au Québec, nous sommes partis. L’Alberta, c’était le boom ! » À Edmonton, il découvre la francophonie albertaine. « C’était juste incroyable. Ils (les francophones) m’ont ouvert leurs portes ; j’ai commencé à écrire en français », évoque-t-il avec émotion. « Dans cette belle communauté francophone », il prend une nouvelle dimension. Encore « apprenti » compositeur, comme il dit, il ne cesse jamais d’apprendre. « Il n’y a rien de plus enrichissant que de partager avec d’autres artistes, de vivre l’effervescence qui caractérise le milieu. Tout évolue, il faut t’adapter ! » « Aujourd’hui, cette communauté, c’est ma maison ! » Il évoque cette grande famille d’artistes, le soutien de Ronald Tremblay et beaucoup d’autres. « Je voudrais tous les nommer, mais je ne voudrais pas en oublier… » Il cite aussi Polyfonik, un tremplin incroyable en Alberta, mais aussi dans tout le pays. Finalement, il n’hésite pas à sourire de ces petits plaisirs au coin d’une table au Café Bicyclette. « J’avais ma carte de fidélité, un… deux petits cafés et la gentillesse des gens autour. » Aujourd’hui, c’est un peu différent : il dit en souriant avoir investi dans une machine à café et « profiter d’un petit producteur de Colombie qui m’envoie quelques sacs de café de l’avion dès qu’il passe au-dessus de la maison ». Pied de nez aux stéréotypes ? Peut-être bien… Quoi qu’il en soit, il continue de s’y rendre, « l’énergie y est belle ». L’injustice, sa corde sensible Lorsque l’on évoque #blacklivesmatter, Cristian De La Luna y voit une bataille parmi beaucoup d’autres. « Je suis très sensible à l’injustice. Lorsque l’on vient d’un pays qui a connu la guerre civile, la souffrance des gens, je ne peux avoir que de l’empathie. J’espère ainsi que mes chansons donnent une voix à ceux qui n’en ont pas. » Il insiste : « l’injustice est un fléau. » Lorsqu’il énumère les maux de la vie, il y en a un qu’il porte en triste étendard. « Le cancer, c’est la solitude. Un état extrêmement difficile à vivre auquel je peux aisément m’identifier. La solitude n’a ni couleur, ni religion. » Il la tient d’ailleurs responsable de nombreuses problématiques dans nos sociétés d’aujourd’hui et encore plus pendant cette pandémie. Un temps pour les proches et l’espoir Optimiste, il se rappelle tous les jours ces petits moments où il peut rejoindre ceux qu’il aime. « Les moments difficiles comme cette pandémie nous rapprochent, on est solidaire, on va à l’essentiel. Ceux qu’on aime ! » Conscient que la pandémie nous affecte tous, il positive. « J’ai des amis, des gens autour de moi qui frôlent la dépression, qui deviennent susceptibles. C’est difficile à verbaliser, difficile à traiter, mais nous devons être là pour eux », insiste-t-il. Il avoue qu’il lui arrive aussi d’avoir des matins un peu moins faciles, mais qu’il garde espoir. « Ce que j’ai vécu en Colombie m’a endurci. Je relativise… » Il voit la vie d’une autre façon, une petite lorgnette de bonheur, celle des petits moments avec ses trois enfants et son épouse. Des fois, il maugrée discrètement, « certains médias matraquent les mauvaises nouvelles ! À nous de voir la vie plus belle. Si une bombe fait plus de bruit, pour chaque bombe qui tombe dans le monde, il y a des millions de caresses qui nourrissent la vie, ne l’oublions pas ». Un message qu’il espère continuer de propager sur les ondes dans son 2e album solo prévu en début d’année prochaine. Un album à deux visages, l’un souriant, enjoué, et joyeux ; l’autre, plus nostalgique, pour se rappeler ses racines, son voyage… Source : Le Franco Imprimer 14162 Balises: Cristian de la Luna Arnaud Barbet (Le Franco)Le Franco (journal franco-albertain) Autres messages par Arnaud Barbet (Le Franco) Contacter l'auteur Articles connexes Une tournée convaincante pour Cristian De La Luna Effervescence musicale dans les Prairies Comments are only visible to subscribers.