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Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone 6 juin 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Bras de fer dans le dossier immigration 3 mai 2017 Bras de fer dans le dossier immigration Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours des derniers mois.
Verno Katshite Nyembo / 11 mars 2024 / Catégories: Arts et culture, Musique La Saskatchewan vibre au rythme de la Légende de Calamity Jane Le groupe de musique La Légende de Calamity Jane, porté par les sœurs Michelle et Annette Campagne ainsi que le guitariste André Lavergne, a effectué une tournée dans six villes de la province du 18 au 25 février avec l’appui du Conseil culturel fransaskois. L’occasion de transporter le public dans un univers majestueux et captivant, imprégné de l’esprit pionnier de l’Ouest canadien. Les sœurs Campagne reviennent sur leur tournée provinciale pour L’Eau vive. Comment est née La Légende de Calamity Jane ? Michelle : Ça remonte à 2017, quand on se trouvait en France et que j’accompagnais Annette dans son spectacle. On avait fait un festival country et le répertoire était plutôt rock. On a vu comment c’était vraiment naturel pour nous de faire ces chansons-là. Et puis j’ai dit à Annette qu’on allait faire un groupe country, parce que l’auditoire avait beaucoup aimé ça, et qu’on s’appellerait Calamity Jane. Comment définiriez-vous le style de musique de votre groupe ? Annette : C'est du country alternatif. Ce n’est pas de la country pure dans le sens qu’on parle d’alcool, d’auto, etc. C’est vraiment à la façon de nos harmonies, parce que moi et Michelle chantons depuis très longtemps et les harmonisations font partie de ce qu’on fait. Ça chevauche un peu de l'americana aussi, mais c’est du country alternatif. Fortes de vos succès et de vos multiples tournées, vous êtes devenues de véritables ambassadrices de la francophonie saskatchewanaise. Comment appréhendez-vous ce rôle ? Annette : On est bien contentes de représenter la Saskatchewan. On a de longues racines ici. On a grandi à peine à 50 km des États-Unis, pas loin du Montana, dans la culture de cowboy. Pour nous, représenter les Fransaskois a pris une nouvelle envergure, car on célèbre aussi nos racines un peu plus cowboy. Vous vous épanouissez également chacune de votre côté. Comment faites-vous pour concilier carrière solo et aventure en groupe ? Annette : On partage nos projets et nos efforts personnels. Moi, j’ai des projets personnels très différents. Je fais aussi de la direction artistique pour des spectacles. Je partage mon énergie entre trois choses, mais ça semble bien marcher. Ça nous garde occupées et on apprend toujours. Michelle : Nous avons une équipe qui nous épaule, on a des gérants au Québec. Et puis, le fait qu’on soit trois à gérer le groupe avec André Lavergne, on se partage la tâche et ça nous donne des opportunités quand on a des contrats personnels. Qu’est-ce qui vous a motivées à vous lancer dans cette tournée provinciale composée de six dates dans six villes différentes ? Annette : C’est le Conseil culturel fransaskois qui gère cette tournée pour nous. On les a approchés pour savoir s’ils seraient intéressés à nous prendre en main pour la tournée et ils ont tout de suite dit oui. C’est un grand privilège. On avait très hâte d’entreprendre une tournée, surtout rurale, car pour moi la Saskatchewan est d’abord une communauté rurale et ça va bien avec notre style de musique. Calamity Jane à Saint-Louis Crédits : Marie-Lou Bernatchez Le groupe La légende de Calamity Jane était de passage à Saint-Louis le 22 février. Est-ce que tous les concerts de la tournée étaient identiques ? Michelle : C’est le même répertoire pratiquement, mais c’est sûr que chaque spectacle est différent dépendamment de son auditoire. C’est un spectacle qu’on a conçu avec des chansons du premier album. On a aussi de nouvelles chansons qu’on va enregistrer au mois de mai de cette année. C’est la première fois qu’on joue ces nouvelles chansons et on va faire aussi des chansons de l’époque de Folle Avoine. Pourquoi avoir voulu associer une chorale au concert de Regina ? Annette : J’ai dirigé une chorale gospel pendant dix ans à Regina. La chorale était vraiment pour moi un projet qui me tenait beaucoup à cœur. Je me suis dit pourquoi ne pas inviter la chorale gospel de Regina pour venir chanter avec nous au spectacle. Deux de nos sœurs, Solange et Suzanne, ainsi que mon mari Dave, font partie de cette chorale. C’est juste un grand spectacle d’amour. Quels sont vos projets après la tournée ? Michelle : On va prendre quelques mois pour finir l’écriture de notre prochain disque. On est chanceux, parce qu’avec cette tournée on va avoir quatre nouvelles chansons présentées dans notre spectacle. On va pouvoir écrire et bonifier le prochain spectacle et au mois de mai on va se rencontrer dans le studio à Québec chez André Lavergne. On va se retrouver au mois de mai avec d’autres musiciens et tout un nouveau répertoire. On a très hâte ! Imprimer 2551 Verno Katshite NyemboGhita Hanane Autres messages par Verno Katshite Nyembo Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.