Le Francothon fait le plein ! Le Francothon fait le plein ! 10 mai 2019 33383 REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux 2 avril 2019 31331 Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars.
Une entreprise fransaskoise à l’honneur au Annual Diversity Awards Une entreprise fransaskoise à l’honneur au Annual Diversity Awards SASKATOON - L'entreprise Jerry’s Emporium s'est une fois de plus démarquée au gala des Prix de la diversité,... 14 février 2019 23118
Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier... 28 décembre 2018 35849
Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... 24 septembre 2018 46460
Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications... 28 février 2018 29261
Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral 27 février 2018 29008
Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la... 15 février 2018 33605
CÉCS : En plein essor 23 juin 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone 6 juin 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Francopresse - Chantallya Louis / 20 février 2024 / Catégories: Société, Histoire et patrimoine, Multiculturalisme Le rôle méconnu des Afro-Canadiens dans l’histoire du Canada Les Afro-Canadiens font partie intégrante de l’histoire du Canada. Pourtant, leur contribution à la société canadienne est quasi absente des programmes scolaires au pays. « L’histoire des Afro-Canadiens, c’est d’abord l’histoire du Canada », lance l’historien et écrivain Amadou Ba. Professeur d’histoire à l’Université Laurentienne en Ontario, Amadou Ba raconte que l’histoire des communautés noires au Canada commence pendant la période esclavagiste, qui a duré plus de 200 ans dans l’Empire britannique, entre 1628 et 1833. Au Canada, cette histoire comprend aussi des loyalistes, anciens colons américains qui soutenaient l’Empire britannique lors de la guerre de la Révolution américaine, de 1775 à 1783. Selon Amadou Ba, environ 50 000 loyalistes ont traversé la frontière canado-américaine. Parmi eux se trouvaient 5 000 Afro-Américains qui se sont installés au Haut-Canada et au Bas-Canada, « et ces gens ont apporté leur cœur à l’édification du pays ». Amadou Ba, professeur d’histoire à l’Université Laurentienne en Ontario Crédit : Courtoisie Au Canada, se trouvent aussi des personnes d’ascendance africaine qui ont emprunté le réseau du chemin de fer clandestin pour fuir l’esclavage aux États-Unis et retrouver leur liberté. « Entre 30 000 à 40 000 fugitifs ont trouvé refuge en Amérique du Nord britannique [maintenant le Canada] », peut-on lire dans l’Encyclopédie canadienne. « Quand ils arrivaient au Canada, c’est vrai qu’ils étaient libres. Ils n’étaient plus des esclaves, précise Amadou Ba. Mais ils ne vivaient pas la liberté. Ils étaient racisés, les écoles étaient [ségréguées], ils n’avaient pas le droit d’aller dans les mêmes hôtels que les autres Canadiens, etc. » D’ailleurs, la dernière école ségréguée en Ontario a fermé ses portes en 1965 et, en Nouvelle-Écosse, seulement en 1983. Une histoire absente des curriculums « Dans les faits, la majorité des programmes scolaires actuels passent sous silence le racisme envers les personnes noires au Canada, même s’ils s’attardent quelque peu sur les expériences des personnes noires aux États-Unis », peut-on lire dans un rapport de la Commission canadienne pour l’UNESCO publié en août dernier. Par exemple, « les Canadiens savent qu’il y a eu [de l’esclavage] aux États-Unis, ajoute Amadou Ba. Ils savent qu’il y en a eu ailleurs, mais ils ignorent qu’il y en a eu dans leur pays. » Le rapport soutient que les programmes d’études secondaires et primaires « pourraient offrir une représentation plus complète et plus significative » des contributions des Canadiens d’ascendance africaine. « Les enseignants sont le fruit d’un système d’éducation qui a depuis longtemps ignoré l’histoire des personnes noires. C’est donc dire qu’ils manquent de connaissances et d’aisance pour parler du sujet », poursuit le document. Une histoire mal représentée Certaines parties sont aussi mal représentées dans les programmes scolaires, avance Natasha Henry-Dixon, professeure adjointe d’histoire afro-canadienne au Département d’histoire à l’Université York, en Ontario. « L’éducation a traditionnellement été encadrée autour de récits particuliers de la colonisation européenne, de la contribution européenne à l’exclusion de groupes particuliers », soutient Natasha Henry-Dixon. Natasha Henry-Dixon, professeure adjointe d’histoire afro-canadienne au Département d’histoire à l’Université York en Ontario Crédit : Courtoisie Même si elle reconnaît qu’il y a eu des progrès pour pallier quelques lacunes, « certains récits en lien avec la communauté noire et son histoire continuent d’être relégués aux marges du récit traditionnel », déplore-t-elle. Pour la professeure, lorsqu’on parle de l’expérience des personnes afrodescendantes au Canada, on met l’accent sur la « bienveillance des Blancs et pas nécessairement sur le fait que les Noirs sont des acteurs historiques ». Même son de cloche chez Amadou Ba, aussi auteur du livre L’histoire oubliée de la contribution des esclaves et soldats noirs à l’édification du Canada (1604-1945). Selon lui, même si les membres des communautés noires ont apporté beaucoup à l’économie, à la culture et à la société canadienne, « ces gens sont représentés très négativement dans l’histoire du Canada ». Changer les institutions « On est dans un système de racisme et colonisation, estime Amadou Ba. Si on veut changer, on doit changer les institutions. » De son côté, Natasha Henry-Dixon croit qu’il manque une motivation morale et politique afin de créer un vrai changement. « Nous voyons un financement de projets ponctuels dans différents domaines, mais les changements structurels de politique font toujours défaut. » Imprimer 4560 Francopresse - Chantallya LouisGhita Hanane Autres messages par Francopresse - Chantallya Louis Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.