Le Francothon fait le plein ! Le Francothon fait le plein ! 10 mai 2019 34807 REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux 2 avril 2019 31818 Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars.
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Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier... 28 décembre 2018 36343
Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... 24 septembre 2018 47031
Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications... 28 février 2018 29497
Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral 27 février 2018 29337
Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la... 15 février 2018 34085
CÉCS : En plein essor 23 juin 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone 6 juin 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Mychèle Fortin / 19 août 2022 / Catégories: Société, Coup d'oeil sur le monde Kaboul : un an déjà L’humanité est volatile. À petite ou grande échelle, ça éclate toujours quelque part. Quand ça dure trop longtemps, on s’habitue, on oublie. La tragédie d’aujourd’hui chasse l’horreur d’hier. Cela a fait un an, le 15 août dernier, que les talibans sont entrés dans Kaboul. L’Afghanistan est désormais sous une chape de plomb. La crise alimentaire, le gel des avoirs et la sécheresse ont créé des conditions de famine. Plus de vingt millions de personnes, soit un habitant sur deux, souffrent de la faim. De nombreuses organisations et gouvernements refusent de parler aux talibans, ce qui leur conférerait une légitimité. Or, apporter une aide humanitaire sans parler aux autorités n’est pas facile. Le dilemme est réel, les obstacles nombreux. Le Canada continue de bloquer l’acheminement de nourriture et de médicaments. Un Joe Biden très fier annonçait récemment qu’Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama ben Laden à la tête d’Al-Qaïda, a été abattu en Afghanistan par un drone américain. La mort du djihadiste de 71 ans, chef sans charisme d’une organisation terroriste en perte de vitesse, assassiné dans un luxueux quartier de Kaboul, a fait la une partout dans le monde mais a provoqué peu d’émois. Pour les Afghans, ça ne change absolument rien. Pour les Afghanes non plus. Une répression suffocante Il faut savoir que bien avant le retour au pouvoir des talibans, l’immense majorité des Afghanes étaient déjà voilées, surtout dans les régions rurales, très conservatrices. Dans les villes, elles étaient nombreuses à porter le foulard ou le hijab. Mais elles allaient à l’école, travaillaient, étaient présentes dans l’espace public, circulaient librement. Plus maintenant. Les fondamentalistes islamistes, afin de soumettre les femmes à leur conception intégriste de l’islam, ont réduit à zéro les droits des filles et des femmes. De nouveau sous la burqa, elles se voient refuser le droit à l’éducation et au marché du travail. On leur déconseille de sortir, sauf accompagnées d’un homme de leur famille. En outre, le système de soutien aux femmes fuyant la violence conjugale a été démoli. Certaines trouvent le courage de résister, comme en témoignent les salles de classe clandestines qui ont vu le jour dans tout le pays lorsque les écoles secondaires ont été fermées en mars. Les jeunes femmes qui s’y faufilent le font à leurs risques et périls, en particulier celles qui ont des frères ou des pères islamistes. J’ai lu que certaines cachent leurs livres dans la cuisine, « là où les hommes ne vont jamais ». Mais tous les Afghans ne sont pas islamistes. En plus d’avoir faim, beaucoup craignent pour leur vie et celles de leurs proches, n’osant plus sortir. Comment ne pas penser à tous ces collaborateurs et collaboratrices que les pays de l’OTAN ont laissés derrière eux ? A-t-on oublié les images d’hommes désespérés qui s’accrochaient aux ailes des avions américains qui décollaient de Kaboul ? Et le Canada ? Depuis le retrait de nos troupes, il faut reconnaître que notre action auprès du peuple afghan n’a pas de quoi impressionner. Plusieurs interprètes afghans, qui ont risqué leur vie pour aider les forces canadiennes, ont été abandonnés à leur sort. Jusqu’à présent, 17 170 Afghans sont arrivés au Canada. L’objectif d’accueillir un total de 40 000 ressortissants semble de plus en plus fantaisiste. Sur le site de l’ambassade canadienne à Kaboul, on peut lire : ‘Suspension temporaire des activités’. Le Canada est résolu à soutenir les Ukrainiens. Et on s’en félicite. En cinq mois, il en a accueilli plus de 35 000. Si les Afghans avaient les cheveux blonds et les yeux bleus, nos portes leur seraient-elles plus ouvertes ? Il serait bon de se rappeler que le mouvement des talibans a pris naissance dans les années 1980 au Pakistan, dans des camps de réfugiés afghans qui fuyaient la guerre contre les Soviétiques et dont l’Occident ne voulait pas. Imprimer 5852 Mychèle FortinMychèle Fortin Autres messages par Mychèle Fortin Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.