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Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux 2 avril 2019 31741 Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars.
Une entreprise fransaskoise à l’honneur au Annual Diversity Awards Une entreprise fransaskoise à l’honneur au Annual Diversity Awards SASKATOON - L'entreprise Jerry’s Emporium s'est une fois de plus démarquée au gala des Prix de la diversité,... 14 février 2019 23217
Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier... 28 décembre 2018 36141
Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... 24 septembre 2018 46828
Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications... 28 février 2018 29390
Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral 27 février 2018 29138
Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la... 15 février 2018 33807
CÉCS : En plein essor 23 juin 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone 6 juin 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Jeffrey Klassen / 12 octobre 2021 / Catégories: Société, Francophonie, À langues déliées Nouvelle chronique d’un linguiste en fransaskoisie: À langues déliées À travers ses chroniques, le linguiste Jeffrey Klassen vous invite à découvrir les aspects du français fransaskois. Plongez dans son exploration de la langue de Molière, de Louis Riel et d’Aimé Césaire. Jeffrey Klassen est linguiste et instructeur à l’Université de la Saskatchewan où il donne des cours de grammaire, de sociolinguistique et d’acquisition. Diplômé de l’Université McGill, il est né au Manitoba au sein d’une famille mennonite adepte d’un dialecte allemand et a grandi à Edmonton et Ottawa. Il a appris le français en immersion et à l’université. Avant la pandémie, je passais souvent les vendredis soir au Relais de la Fédération des francophones de Saskatoon pour causer avec le monde qui s’y trouvait. Les conversations ambiantes étaient souvent colorées de divers accents. En réalité, ce qui rassemble les Fransaskois, que ce soit au Relais ou à tout rassemblement, ce n’est pas une seule langue, « le français », mais toute une collection de comportements linguistiques qui composent une communauté. Nous partageons toutes et tous des normes collectives pour nous comprendre : un vocabulaire essentiel, une syntaxe élémentaire. La surface sur laquelle on mange s’appelle une table dans le français de chaque francophone, et on trouverait difficilement un locuteur qui mette un pronom complément d’objet direct après le verbe (par exemple, « Je vois le. »), comme on le fait dans d’autres langues (‘I see it.’). Il existe, toutefois, des normes divergentes dans notre communauté. Par exemple, est-ce qu’on parle d’un ou d’unevidéo ? Est-ce que bumper crop ou anyways sont des mots de français ? Est-ce qu’on roule ses R au fond de la bouche vers son uvule ou bien est-ce que le roulement se fait avec le bout de la langue en contact avec l’arête derrière ses dents supérieures ? Ces détails ne sont pas banals. Les sociolinguistes disent que notre façon de parler indique, consciemment ou non, toute sorte d’éléments liés à notre identité et à notre histoire personnelle. Nos expériences avec le langage avant l’âge de douze ans – le pays et la région dans lesquels nous avons grandi, le statut social auquel nous avons appartenu – déterminent notre façon de parler pour le reste de notre vie. Ainsi notre façon de parler est comme un style vestimentaire dans la mesure où elle contient des marques de notre genre, de notre statut social, de notre région ou pays d’origine, et même parfois de notre orientation sexuelle ou de notre ethnicité. À cela s’ajoute le fait que certaines façons de parler deviennent stigmatisées, car elles sont associées à un groupe minorisé. Je crois que nous avons tous la capacité de cultiver une curiosité et une ouverture d’esprit face aux accents et aux expressions qui bouleversent les normes que nous tenons pour acquises. À chaque épisode de cette chronique, j’inviterai le lecteur à découvrir un aspect du français fransaskois : le lexique de notre province, les accents et dialectes importés au fil du temps, et les attitudes populaires qui entourent ces questions linguistiques. Mon exploration de la langue en fransaskoisie n’est pas sans précédent : je suis les traces d’autres chercheurs qui me devancent, comme Laurier Gareau, Robert Papen et France Papineau. Je me pencherai bien sûr sur leurs écrits qui guideront mes analyses. Je vais également consulter divers locuteurs dans la province pour révéler certains phénomènes relativement nouveaux, comme la présence des variétés africaines du français. Enfin, soulignant le fait que l’avenir d’une langue dépend de sa jeunesse, je souhaite parler aux jeunes Fransaskois pour connaître leurs idées sur cette langue de Molière qui est aussi celle de Louis Riel et d’Aimé Césaire. Imprimer 6789 Jeffrey KlassenEmmanuel Masson Autres messages par Jeffrey Klassen Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.