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Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... 24 septembre 2018 46828
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Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la... 15 février 2018 33807
CÉCS : En plein essor 23 juin 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone 6 juin 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Dominique Liboiron / 16 août 2018 / Catégories: 2018, Voyages, Aventure et plein air L’Aventure : pour augmenter sa qualité de vie Roger Dallaire, Gaëtan Lamarre, Francis Marchildon et Gaëtan Benoit « Aventure pour moi égale aussi fraternité, du moins en canot. J’ai rarement vécu des moments et des expériences qui forgent une amitié comme un voyage en canot, » explique Gaëtan Benoit, à droite. Ici, il pose devant York Factory avec (de gauche à droite) Roger Dallaire, Gaëtan Lamarre et Francis Marchildon. En 2015, ces voyageurs modernes ont traversé l’Ouest canadien en canot et ils se sont rendus à cet ancien entrepôt qui remonte à l’époque de la traite des fourrures. York Factory se situe sur la rive de la baie d’Hudson. Photo : Gaëtan Lamarre L’aventure peut sembler banale. Pour certains, l’aventure ne représente qu’un divertissement, un passe-temps avec une dose d’adrénaline. Mais laissons quatre Fransaskois nous expliquer comment l’aventure a approfondi et enrichi leur vie. Rossel Bérard Commençons avec Rossel Bérard. Rossel a littéralement complété le tour du monde. Diplômé de l’École canadienne-française de Saskatoon, Rossel habite maintenant au Québec et il nous décrit comment son aventure autour de la planète a favorisé son développement personnel et professionnel. Son odyssée a duré deux ans. Il a quitté en septembre 2002 et est revenu au mois d’août 2004. « Je suis parti de Vancouver après avoir fait la cueillette de pommes dans la vallée Okanagan, puis je suis allé en Corée deux semaines. » Ensuite, Rossel a exploré la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam, le Laos, la Malaisie, l’Indonésie et Singapore avant de prendre l’avion pour l’Inde et le Népal. Emprisonné un certain temps en Iran suite à un malentendu, Rossel a quitté le pays pour se rendre en Turquie. Il a également voyagé en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne et au Maroc. « Je suis revenu au Canada sur un vol Paris-Montréal où j’ai passé quelques jours avant de prendre le Greyhound pour Winnipeg où je suis arrivé la veille des funérailles de ma grand-mère Solange. Je lui avais envoyé une carte postale de la Turquie puis, lorsque les ambulanciers sont venus chez elle suite à l’avant-dernier jour avant sa mort, elle a pris le temps de montrer ma carte postale aux ambulanciers avec fierté. Ç’a été un petit réchauffement de cœur pour moi », nous confie Rossel. Pour Rossel Bérard, son contact avec d’autres cultures a fait croître en lui « de nouvelles capacités empathiques. » Il se dit plus sensible à ce que les gens vivent. Il cherche à mieux les comprendre et à apprécier leurs différences. « J’enseigne l’ébénisterie à des anglophones de Montréal. Plus de la moitié de mes étudiants viennent d’autres pays comme la Corée, l’Iran, le Maroc et les pays de l’Amérique centrale. Ce sont tous des endroits du monde que j’ai eu le privilège de visiter. Ça me permet de mieux comprendre d’où ils viennent et de bâtir des liens avec eux plus facilement. » Gaëtan Benoit Gaëtan Benoit est un passionné du canotage. Sa passion l’a poussé à explorer le Grand Nord. En 2015, en compagnie de Roger Dallaire, Gaëtan Lamarre et Francis Marchildon, il a traversé l’Ouest canadien en canot : de Rocky Mountain House en Alberta jusqu’à la Baie d’Hudson. « Aventure pour moi égale aussi fraternité, du moins en canot », nous indique Gaëtan B. « J’ai rarement vécu des moments et des expériences qui forgent une amitié comme un voyage en canot », affirme le natif de Prince Albert. « Le fait de vivre et surmonter des épreuves ensemble, comme traverser un lac dans un gros vent, monter un camp dans une tempête ou chavirer dans les rapides, forge l’amitié et la fraternité. C’est le travail en équipe et les forces complémentaires, sans mentionner le pardon et la patience, qui nous permettent de nous en sortir. » nous explique-t-il. En plus de forger des amitiés, l’aventure a approfondi l’existence de Gaëtan B. « Je dirais que mes aventures en nature m’ont permis de goûter à des moments de bonheur et de bien-être qui se rapprochent du spirituel. L’analogie au pèlerinage est certainement appropriée. C’est un rappel qu’il y a une partie de l’expérience humaine qu’on ne peut pas retrouver devant un écran ou à travers les bébelles qu’on peut acheter. » Chantal Hamon Pour la Gravelbourgeoise Chantal Hamon, l’aventure a consisté à explorer des pays d’Europe et de l’Amérique du Sud. Chantal indique que ses aventures ont fait croitre sa débrouillardise. « Voyager seule m’a donné toute mon indépendance ! Ça sonne banal, mais juste le simple fait de décortiquer un plan de métro ou l’horaire d’un autobus dans un autre pays et dans une autre langue, et de réussir, ça augmente ta confiance », nous dit-elle. Joël Potié Joël Potié de Saskatoon est un guide de chasse et un amateur de traîneau à chiens qui habite présentement au Yukon. « C’est certain que l’aventure m’amène à des endroits sauvages et magnifiques, et de vivre des expériences réellement singulières », partage-t-il. « C’est aussi à travers l’aventure que j’ai appris à pousser mes limites du confort physique et spirituel. Malgré tout cela, je dirais que l’aventure m’a surtout fait apprécier le savoir, c’est-à-dire que j’ai tendance à croire que je connais tout sur une région et ses personnes avant de la visiter, mais que je suis humblement surpris de constater que mes jugements préfabriqués sont perpétuellement faux. C’est dans les moments où je pensais que je n’avais plus rien à apprendre, que je cessais d’avoir l’esprit ouvert, que je cessais de regarder mon entourage, et que je cessais de poser des questions, que je me retrouvais soudainement dans le plus grand embarras. Au final, l’aventure m’a appris que je ne sais rien et que c’est en ne sachant rien que je continuerai à grandir. » Imprimer 26218 Gaëtan Benoit Gaëtan Benoit jouit de l’aventure en canot. « Le fait de vivre aux rythmes de la nature, du soleil, du vent, des tempêtes, des animaux, est aussi une expérience qui me fait énormément de bien. » Photo : Gaëtan Lamarre Gaëtan Benoit et Francis Marchildon Gaëtan Benoit, à gauche, consulte une carte lors d’un voyage en canot avec Francis Marchildon. Selon Gaëtan, ses aventures en canot ont le double avantage de rehausser sa confiance et de lui apprendre beaucoup au sujet de ses limites, surtout suite à des erreurs. « J’ai mangé plusieurs claques d’humilité, assez pour devenir un peu plus prudent et pour savoir que Mère Nature se moque de ma confiance. » Photo : Gaëtan Lamarre Roger Dallaire, Gaëtan Lamarre, Francis Marchildon et Gaëtan Benoit « Aventure pour moi égale aussi fraternité, du moins en canot. J’ai rarement vécu des moments et des expériences qui forgent une amitié comme un voyage en canot, » explique Gaëtan Benoit, à droite. Ici, il pose devant York Factory avec (de gauche à droite) Roger Dallaire, Gaëtan Lamarre et Francis Marchildon. En 2015, ces voyageurs modernes ont traversé l’Ouest canadien en canot et ils se sont rendus à cet ancien entrepôt qui remonte à l’époque de la traite des fourrures. York Factory se situe sur la rive de la baie d’Hudson. Photo : Gaëtan Lamarre Martha Birkett Martha Birkett avait 47 lorsqu’elle à quitté Ottawa à cheval en destination de Calgary, une distance de 2200 miles ou 3500 km. Elle y est arrivée quatre mois plus tard. Étant donné qu’elle a reçu beaucoup d’aide en cours de route, son aventure lui a démontré que les rapports entre les êtres humains ne sont pas exclusivement des rapports d’opprimé et d’oppresseur, comme le suggère l’idéologie postmoderne. « Ce pays est plein de gens incroyables, » affirme Martha Birkett. « Ils m’ont surpris avec leur générosité et leur hospitalité. » Photo : Dominique Liboiron La ceinture fléchée La ceinture fléchée est née de l’aventure. Historiquement, elle servait à protéger les voyageurs contre les hernies au cours des longs portages durant leurs traversées du pays. Avec le temps, elle est devenue un symbole des Canadiens-Français et des Métis, ces deux peuples unis par l’époque de la traite des fourrures. Photo : Dominique Liboiron Braydon Morisseau Le chasseur de tempête Braydon Morisseau est un aventurier moderne. Il parcourt les Grandes Plaines du Canada et des États-Unis avec son Jeep spécialisé à la recherche d’orages. Ses aventures ont développé chez lui une indépendance et une meilleure estime de soi. Vous pouvez suivre Braydon sur Twitter à @BraydonMoreSo. Photo Braydon Morisseau Un continent exploré par les rivières Le fait que leurs ancêtres ont pu traverser ce vaste pays en canot inocule les Canadiens-Français contre l’idée qu’ils sont opprimés. Sans doute, l’histoire nous démontrent que les Canadiens-Français ont été opprimés à certains moments, mais il faut voir l’autre côté de la médaille. L’histoire démontre également que les Canadiens-Français ont développé une force de caractère pour affronter les défis du pays. Photo Dale Sanders Dominique LiboironDominique Liboiron Autres messages par Dominique Liboiron Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.