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CÉCS : En plein essor 23 juin 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone 6 juin 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Francine Proulx-Kenzle / 13 juin 2017 / Catégories: 2017, Santé, Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale Imaginons… Imaginons…une communauté prémunie contre le suicide.1 Dans un article précédent, je vous disais que je suis formatrice de safeTALK, un programme de vigilance à l’égard du suicide pour tous, créé par LivingWorks Education2. J’ai donné cette formation dernièrement à un groupe de 23 étudiants postsecondaires en français avec ma collègue Jacqueline Hounjet. Imaginez… 23 individus préparés à détecter une personne qui pense au suicide et à la mettre en contact avec des ressources de secours d’urgence en situation de suicide. Imaginez… 23 aidants alertes prêts à faire de leur mieux pour ne pas suivre la tendance générale des gens à « rater, écarter ou éviter » les occasions d’agir face au risque de suicide. J’ai piqué votre curiosité? Tant mieux, laissez-moi vous parler un peu du programme safeTALK. La première partie du titre, safe, est l’acronyme pour Suicide Alertness For Everyone . La deuxième partie du titre, TALK, décrit les quatre étapes de la démarche en question : Tell, Ask, Listen and Keepsafe. Voilà! C’était important pour moi de décortiquer ces acronymes qui ont une signification pertinente. 1) « le dire, en parler » Le rôle principal pour l’aidant alerte dans cette première étape est de créer un climat dans lequel les personnes troublées sont encouragées à parler et à recevoir une aide appropriée. Une personne sera plus apte à parler de ses symptômes et même de ses pensées suicidaires si elle se sent en confiance. Toutefois, à cause des préjugés et des tabous autour du suicide, une personne n’osera pas toujours parler directement de suicide. Qui explique l’importance des étapes suivantes. 2) « demander, questionner » La meilleure façon de dire à la personne aux prises avec des pensées suicidaires que vous avez compris son éventuel appel à l’aide est de lui poser directement la question : “Parfois quand une personne s’isole, qu’elle change de comportement (eg abus de drogues ou d’alcool), on peut penser que ce sont des appels à l’aide et qu’elle pense au suicide. Est-ce que tu penses au suicide? » Vous vous posez sans doute la question : « Est-ce que je ne risque pas de donner l’idée à la personne de se suicider en lui posant la question alors qu’elle ne pensait pas au suicide ? » La réponse est non. Ceci est une fausse idée, un mythe. Très souvent, la personne qui ne pensait pas au suicide percevra la question comme étant un geste de sollicitude et de bienveillance de votre part. 3) « écouter » Souvent, les personnes qui ont des idées suicidaires n’ont pas encore décidé qu’elles veulent mourir. En réalité, elles veulent plutôt parler avec quelqu’un du fait qu’elles n’ont plus le goût de vivre. Écouter la personne peut être très utile. Cela permet de reconnaître la souffrance. Cela permet à la personne qui parle de soulager ses émotions et de devenir plus calme. Cela permet de voir une situation sous un angle différent. Écouter la personne qui a des idées suicidaires est clé. 4) « assurer la sécurité, protéger » Le seul objectif à ce stade est d’assurer la sécurité de la personne. Toutefois, il y a une règle importante qui l’emporte sur tout le reste : assurez votre propre sécurité. Ne vous placez jamais dans une situation de danger. Allez chercher de l’aide. Vous vous posez peut-être la question : « Et si la personne que j’essaie d’aider finissait quand même par mettre fin à ses jours ? » safeTALK n’est pas une garantie pour la vie. Toutefois, je crois que ce programme de 3 heures contribue à augmenter notre capacité d’être un aidant alerte et à réduire les raisons que nous avons de « rater, écarter ou éviter » l’occasion d’agir face au risque de suicide. Voilà donc un paradoxe intéressant : parler du suicide ouvertement et franchement fait de la place pour parler de la VIE. 1Source : Formation safeTALK 2Source : LivingWorks Education2 est une entreprise de formation canadienne qui, dans les deux langues officielles, créé des programmes aidant les communautés à se prémunir contre le suicide depuis 1983. Imprimer 25797 Balises: Suicide Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle Autres messages par Francine Proulx-Kenzle Contacter l'auteur Articles connexes Trois questions sur… la prévention du suicide Contrer le suicide grâce à Twitter Un filet sécuritaire humain pour prévenir le suicide Journée mondiale de la prévention du suicide le 10 septembre 2017 Une réflexion sur le suicide et le deuil Le Réseau de santé en français de la Saskatchewan et le suicide : quelle marge de manœuvre? Prévention du suicide : des services adéquats en Saskatchewan? Le suicide Comments are only visible to subscribers.