Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien 3 octobre 2020 10881 Les revenus pétroliers de l’Ouest contribuent-ils directement aux paiements de péréquation que reçoivent les provinces de l’Est.
La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? 7 août 2020 20558 FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.
Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé. 7 juin 2020 23302
La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de... 25 avril 2020 27034
Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Depuis le début du mois d’avril, les services d’emplois sont désormais assurés par le Conseil économique et coopératif de la... 18 avril 2020 36751
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... 2 avril 2020 23957
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... 15 mars 2020 22355
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... 18 octobre 2019 24911
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale 12 octobre 2019 Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral.
La dégénérescence des produits 21 juin 2019 La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.
Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse / 16 novembre 2021 / Catégories: ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, CÉF - Conseil des écoles fransaskoises, Cité universitaire francophone, Société, Francophonie, Politique Modernisation de la LLO : la fransaskoisie a à y gagner Crédit : Tingey Injury Law Firm / Unsplash À l'occasion du Rendez-vous fransaskois, plusieurs sommités de la francophonie canadienne se sont réunies virtuellement le 1er novembre dans le cadre d’un panel sur la Loi sur les langues officielles (LLO). Avantages et impacts pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire, dont la fransaskoisie, ont ainsi été discutés. Une cinquantaine de personnes se sont connectées via Zoom pour écouter les commentaires des quatre experts : Raymond Théberge, commissaire aux langues officielles, Josée Vaillancourt, directrice de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), Alpha Barry, président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), et Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). « Le but de ce panel est de prendre conscience du rôle de la Loi sur les langues officielles et de l’importance de la moderniser après ses 52 ans d’existence. Nous voulons sensibiliser la population fransaskoise aux enjeux liés à sa modernisation », a expliqué en introduction Denis Simard, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF). Une actualisation nécessaire Présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada. Crédit : Courtoisie « La dernière fois que la loi a été revue en profondeur, c’était en 1988, lorsque l’internet n’existait même pas, souligne Liane Roy. La société a beaucoup évolué depuis. » La présidente de la FCFA déplore d’autant plus la vétusté de la LLO que « le français a reculé ces dernières années », note-t-elle. Parmi les failles structurelles de la LLO figurent le manque d’une autorité centrale pour veiller à sa mise en œuvre, l’absence de pouvoirs d’ordonnance et de sanction du Commissariat aux langues officielles, et la non-existence de clauses linguistiques solides. Alpha Barry reconnaît qu’un effort pour donner plus de mordant à la loi a été fait en 2005, « mais force est de constater que cette tentative n’a pas atteint les objectifs escomptés », regrette le président du CSF. « Il faut une loi actuelle, robuste et dynamique », réclame-t-il ainsi. « Il faut une loi actuelle, robuste et dynamique » De gros manquements Le commissaire aux langues officielles a prononcé une allocuation au Rendez-vous fransaskois 2018 à Saskatoon. Photo : Simb Simb (2018) En ce qui concerne l’utilisation du français au sein des institutions fédérales, le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge déplore que « trop souvent, le français reste une langue de traduction », avant d’ajouter que « on doit s’assurer de créer des milieux de travail inclusifs ». Ce dernier indique que, depuis la création du Commissariat aux langues officielles en 1970, plus de 55 000 plaintes ont été reçues par son bureau. Malgré tout, « le comportement des institutions fédérales n’a pas changé », constate-t-il, non sans regret. Cette situation n’est pas sans effet sur les communautés francophones en milieu minoritaire. Josée Vaillancourt, à la tête de la FJCF, pointe du doigt « l’immense matière à interprétation de la loi », sapant ainsi l’accès aux services en français et contribuant à l’insécurité linguistique. À ce propos, Alpha Barry rappelle que la loi actuelle ne fait aucune référence aux conseils scolaires francophones, pour la plupart ayant été créés plus tard. Projet de loi C-32 : peut mieux faire Le projet de loi C-32 visant à moderniser la LLO, déposé en juin 2021 par la ministre Mélanie Joly, ne va pas assez loin pour les quatre panélistes. À commencer par Liane Roy : « Il faudrait que la loi ait une politique sur l’immigration francophone pour assurer le poids démographique et la vitalité de nos régions. Les cibles n’ont jamais été atteintes depuis 2003. Il faut absolument parler de l’immigration francophone dans la loi. » Côté éducation, Josée Vaillancourt, pointe du doigt des manquements : « L’éducation postsecondaire, l’accès à une éducation de qualité équivalente, la création d’espaces de vie en français pour les jeunes, on ne voit pas ça dans la loi actuelle », déplore-t-elle. De son côté, Alpha Barry réclame plus de collaboration avec les conseils scolaires dans l’élaboration d’une nouvelle LLO : « On ne peut pas nous parachuter un plan d’action, il faut que ça se fasse avec nous, par nous et pour nous. » Avant d’ajouter : « Le secteur scolaire se réjouit de ce projet de loi, mais certaines dispositions inquiètent. (…) On souffle le chaud et le froid. Il y a des incohérences qui doivent être réglées. » La discussion a suscité l’intérêt des spectateurs, dont certains ont fait part de leurs commentaires écrits. « La langue doit s’incarner dans une culture qui a des lieux et des événements pour se vivre – le mot culture n’est même pas présent dans le texte de la LLO originale », regrette Anne Brochu Lambert, présidente du Conseil culturel fransaskois (CCF). « Il faut que ça se fasse avec nous, par nous et pour nous. » Quant à lui, Jean-Sébastien Blais, président de la Commission scolaire francophone du Yukon, se veut plus ambitieux : « Changer la “culture linguistique” du Canada est un grand chantier qui demandera plus qu’une loi », estime-t-il. Imprimer 13437 Balises: modernisation de la loiRendez-vous fransaskois 2021 Lucas Pilleri – IJL-Réseau.PresseLucas Pilleri Autres messages par Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Articles connexes Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23 La fransaskoisie unie contre le harcèlement Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ? Langues officielles : un projet de loi dans les 100 premiers jours La FCFA demande quatre amendements au projet de loi C-32 Le Rendez-vous fransaskois est de retour en 2021 Mémoire de la FCFA sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles Comments are only visible to subscribers.