La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? 7 août 2020 19399 FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.
Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent 7 juin 2020 22256 Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé.
La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de... 25 avril 2020 25957
Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Depuis le début du mois d’avril, les services d’emplois sont désormais assurés par le Conseil économique et coopératif de la... 18 avril 2020 35575
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... 2 avril 2020 22701
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... 15 mars 2020 21252
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... 18 octobre 2019 23579
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. 12 octobre 2019 34840
La dégénérescence des produits 21 juin 2019 La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.
SENA : Une participation francophone modeste 28 mai 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Arthur Béague / 10 novembre 2018 / Catégories: Archives, 2018, Agriculture et environnement, Chronique environnement Les chauves-souris et l'hiver Une Sérotine brune un peu spéciale qui accompagne Mme Elliott dans les écoles pour sensibiliser les jeunes générations à la protection de leur environnement Photo : Arthur Béague Vous n’avez pas pu les manquer. Ils sont arrivés par centaine à vos portes, assoiffés de sucre avec qu’une phrase à la bouche : Trick or Treat ? Au sein de cette horde, vous en avez sûrement repéré : habillés tout de noir, ceinture jaune à la taille et masque noir sur la face. Avec un peu de chance, ils étaient même accompagnés de leur fidèle acolyte Robin ! C’est eux qui vont nous intéresser aujourd’hui ! Enfin, quand je dis eux, je parle des vraies chauves-souris, pas du pantin en latex. En cette période, elles voudront rentrer chez elles ou trouver un petit coin sombre. De la Sérotine brune à l’Oreillard roux en passant par la petite chauve-souris brune, 3 espèces de chauves-souris vont élire résidence en Saskatchewan cet hiver. D’autres espèces, qui sont présentes dans la province en saison estivale, optent pour une autre stratégie et volent vers le sud des États-Unis ou au Mexique ! On cherche tous ici à « passer » l’hiver, les chauves-souris ne dérogent pas à la règle et vont chercher un endroit pour hiberner. C’est ainsi que d’octobre à avril, elles vont entrer dans un état de torpeur ralentissant leur battement cardiaque à 25 battements par minute et réduisant drastiquement leur température corporelle de 36 °C à 6 ou 7 °C. Naturellement, elles vont chercher une grotte, une caverne ou une mine désaffectée comme hibernacle. Mais face à la diminution de l’environnement naturel et de l’expansion des habitations, il arrive qu’elles élisent domicile chez vous ! Que faire ? Tout d’abord, on respire profondément. Sur les 1 200 espèces, seules 3 au monde sont hématophages (qui se nourrissent de sang) et elles sont toutes en Amérique du Sud. Souvent la première chose à laquelle on pense, c’est qu’elles vont se retrouver coincées dans nos cheveux, mais là aussi c’est clairement impossible. Les chauves-souris utilisent l’écholocalisation pour se déplacer et détecter des proies. La précision de ce système fait que ce n’est pas votre tignasse, aussi faible et parsemée soit-elle, qui va échapper à son radar. Alors que faire si vous trouvez chez vous, en hiver, cet adorable mammifère. Une chose est sûre : la relâcher à l’extérieur signerait son arrêt de mort. En effet, un seul réveil représente une dépense de 30 à 60 jours de réserve de graisses, alors imaginez un seul instant la dépense d’énergie qu’il faudrait pour retrouver un logement en plein hiver. Si vous ne souhaitez pas partager votre toit avec elles, il existe des solutions. Vous pouvez contacter the Wildlife Rehabiliation Society of Saskatchewan’s qui viendra récupérer les chauves-souris et leur trouvera une famille d’accueil pour la période d’hibernation. Mélanie Elliott est volontaire depuis 25 ans et ne compte plus le nombre de chauves-souris dont elle a pris soin ! Chaque année, elle offre son savoir et son cellier pour aider ces mammifères volants (quasiment que des Sérotines brunes en Saskatchewan) à se ressourcer avant de prendre un nouvel envol. Elles nous ont aidés tout l’été en avalant parfois plus de 1 000 moustiques par jour chacune. Le syndrome du museau blanc Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, un champignon microscopique est en train de décimer les populations de chauves-souris d’Amérique du Nord. C’est un des axes de recherche du Dr Vikram Misra, professeur à l’université de la Saskatchewan. « Ce champignon est, selon toute vraisemblance, arrivé d’Europe et affectionne particulièrement les milieux humides et les grottes entres autres », souligne le professeur. Certaines espèces cavernicoles, comme la petite chauve-souris brune, vont servir d’hôte pour ce champignon durant l’hibernation, bien aidé par l’état de torpeur de l’animal. Le mycète s’installe dans les tissus de la chauve-souris et va coloniser les parties sans poil de l’animal : les ailes, les oreilles et surtout le nez d’où le nom de « syndrome du museau blanc » (appelée « WNS » en anglais pour White-nose Syndrome). Découverte pour la première fois dans l’État de New York en 2006, l’infection progresse de façon alarmante. Arrivé en 2010 dans l’Est canadien, ce symptôme est à nos portes puisque l’année dernière, les premiers cas de WNS ont été observés sur des populations sauvages de chauves-souris au Manitoba. Les travaux de M. Misra sur les petites chauves-souris brunes, espèce très commune au Manitoba, ont consisté à reproduire des conditions naturelles d’hibernacle et à suivre l’hibernation de chauves-souris saines et infectées. « Il est normal qu’il y ait des phases de réveil pendant l’hibernation où l’animal va, entre autres, s’hydrater, mais nous avons pu remarquer que les chauves-souris porteuses du mycète se réveillaient davantage et de plus en plus souvent au cours de l’hibernation, entrainant le décès de l’animal de faim ou de soif. Le phénomène de sudation plus importante chez la chauve-souris porteuse va entrainer des réveils prématurés l’obligeant à consommer énormément d’énergie pour sortir de son état de torpeur. » Cette épizootie est la plus sérieuse des États-Unis et présente le risque le plus élevé d’extinction de masse depuis le massacre des pigeons voyageurs du 19e siècle. On comprend mieux maintenant l’appellation du bestiau : Pseudogymnoascus destrucans. Entre 2004 et 2011, 6 millions de chauves-souris ont été victimes de ce syndrome et la mortalité dans les hibernacles atteint 75 %. Quand on connait le rythme de reproduction très lent des chauves-souris (environ 1 petit par année), nous comprenons que l’on va droit à la catastrophe. Alors, quelles sont les solutions pour stopper ce phénomène ? Joker. Le jeu de mots introduit au titre de cet article serait presque drôle si la situation n’était pas si dramatique. Sources https://swf.sk.ca/wp-content/uploads/2014/09/Saskatchewan-Bats.pdf http://www.ecofriendlysask.ca/2018/03/8-cool-facts-about-bats-and-what-to-do.html https://chauve-souris.ca/le-syndrome-du-museau-blanc https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/securite-sante-maladies/syndrome-museau-blanc White-Nose Syndrome Disease Severity and a Comparison of Diagnostic Methods.Ecohealth. 2016 Mar 8. McGuire LP, Turner JM, Warnecke L, McGregor G, Bollinger TK, Misra V, Foster JT, Frick WF, Kilpatrick AM, Willis CK. Apparition du syndrome du museau blanc par année Imprimer 23632 Balises: Chauve-souris Apparition du syndrome du museau blanc par année Petite chauve-souris brune atteinte du syndrome du museau blanc Photo : Frédérick Lelièvre Une Sérotine brune un peu spéciale qui accompagne Mme Elliott dans les écoles pour sensibiliser les jeunes générations à la protection de leur environnement Photo : Arthur Béague Arthur BéagueMélanie Jean Autres messages par Arthur Béague Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.