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La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques.... 7 août 2020 22472
Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé. 7 juin 2020 25002
La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de... 25 avril 2020 28488
Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Depuis le début du mois d’avril, les services d’emplois sont désormais assurés par le Conseil économique et coopératif de la... 18 avril 2020 38493
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... 2 avril 2020 25383
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan 15 mars 2020 Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon soutiennent le développement du tout premier circuit touristique francophone de la province.
La Saskatchewan accueille son premier économusée 18 octobre 2019 La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the Hill Orchards and Winery.
Lucien Chaput (Francopresse) / 10 juin 2014 / Catégories: Éducation Un réseau pancanadien francophone court-circuité? Alphabétisation et compétences essentielles En mars 2013, Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) annonce aux organismes œuvrant au développement de l’alphabétisme et des compétences que le financement de base provenant de ce ministère prendrait fin en juin 2014. Un mois plus tard, RHDCC lance un appel de propositions. L’appel invite les organismes, publics et privés, à soumettre des propositions de projets destinés à faire partie d’un réseau pancanadien axé sur l’amélioration des résultats des Canadiens sur le marché du travail par le renforcement de l’ACE. Le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC), un organisme national francophone fondé il y a plus de 20 ans, soumet le projet « Développer des pratiques innovantes en ACE pour la main-d’œuvre qui vit en contexte linguistique minoritaire ». Le projet déposé en mai 2013 « proposait une approche originale et novatrice en matière de développement des compétences dans une perspective d’employabilité », explique Normand Lévesque, directeur général du RESDAC. « Il visait à répondre aux besoins des adultes qui vivent en situation minoritaire au Canada. » Le projet avait été élaboré avec 24 partenaires de tous les horizons, « des acteurs clés de la formation et du développement économique communautaire, précise le directeur général. Le projet s’inscrivait parfaitement dans les objectifs du ministère et se proposait de mettre en œuvre de manière efficace les quatre fonctions exigées par l’appel de proposition, soit l’innovation, la recherche, l’information et les relations. » Entre mai 2013 et mai 2014, le RESDAC ne reçoit aucune demande d’information. Malgré quelques tentatives de sa part de communiquer avec le ministère, auprès des contacts qu’il avait, c’est silence radio, jusqu’au 22 mai, lorsque le RESDAC reçoit, via un courriel vide d’explications, un non catégorique. « C’est un refus difficile à comprendre puisque le ministère n’a pas justifié sa décision, signale Normand Lévesque. Nous savons par contre que tous les partenaires du RESDAC ont été refusés. » Le refus porte un dur coup. Le RESDAC, qui avait un budget annuel d’un peu plus de 1 million $ en 2013-2014, doit maintenant poursuivre ses activités avec 600 000 $ de moins. Même son de cloche du côté de l’un des partenaires du RESDAC, le Conseil pour le développement de l’alphabétisme et des compétences des adultes du Nouveau-Brunswick (CODANB). Créée en 1989 sous le nom de la Fédération d’alphabétisation du Nouveau-Brunswick (FANB), cet organisme acadien dont le siège social est à Bathurst regroupe sept conseils régionaux. « On ne reçoit plus un sou du fédéral », indique Patrick Jeune, le directeur général. « C’est plus de la moitié de notre financement général qui disparaît. » Le budget annuel de l’organisme était d’environ 400 000 $. « Ce n’est pas du tout clair, dit-il. On a un peu de difficulté à comprendre la décision prise par le gouvernement du Canada. Le taux d’analphabétisme est élevé au Canada. » Même sentiment de consternation au RESDAC. Il est difficile de comprendre comment le ministère a décidé qu’on pouvait se passer de « l’expertise » des associations, évalue Normand Lévesque. « On n’a pas tenu compte de l’expertise qu’on a développée. On est très près de nos membres, très près du terrain. De plus, c’est un domaine complexe et la recherche est fondamentale. Et la recherche, le fédéral n’en fait plus. » D’après Éric Forgues, directeur général de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), ce refus du gouvernement fédéral indique une tendance inquiétante pour les communautés francophones et acadiennes.[1] « L’appel de propositions va dans le sens d’une gouvernance verticale, explique le sociologue. On court-circuite la société civile francophone. On ne tient pas compte de la capacité des communautés de prendre des décisions. On a un gouvernement qui croit savoir mieux que les communautés francophones ce qui est bon pour elles. C’est du paternalisme. « On est en train de passer à une logique de ‘rendement’, de ‘marché’, de ‘valeur ajoutée’, croit Éric Forgues. Le gouvernement doit-il financer la valeur ajoutée ou le développement des capacités? Les droits linguistiques ont une portée réparatrice : on doit viser à développer des capacités au sein des communautés. On ne peut pas mettre en concurrence les organismes francophones avec tous les autres sans se préoccuper de développer leurs capacités. « C’est toute l’approche du financement qui est à revoir, déclare-t-il. Le financement devrait s’appuyer sur des choix faits par des organismes francophones qui se sont concertés, qui ont établi leurs besoins et les moyens d’y répondre. L’État devrait financer non seulement des projets, mais surtout des capacités de gouvernance communautaire. » [1] Voir le rapport « Financer la francophonie canadienne : faire société ou créer un marché de services? » préparé par Éric Forgues, directeur général de l’ICERML, et Michel Doucet, professeur de droit de l’Université de Moncton, disponible sur le site Web de l’ICRML. 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