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Comment les entrepreneurs et chefs d’entreprise font-ils face à cette crise sanitaire devenue économique ? Et quelles leçons ont-ils pu...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Michel Vézina

Ainsi font les fonds!

Au début des années soixante-dix, les dirigeants de CFRG AM et CFNS AM ont dû se résigner à vendre les deux stations à Radio-Canada, la situation financière de celles-ci étant de plus en plus précaire. De cette vente découla la création d’un levier financier pour la Communauté fransaskoise, la Fondation de la radio française en Saskatchewan, à partir des résidus de la vente. Celle-ci s’orienta sur l’attribution de bourses aux finissants se dirigeant à des études postsecondaires avec une priorité vers les communications ou vers des projets, particulièrement en communication. Toutes sortes de bourses et de projets furent attribués au fil des ans mais le capital de base restait sensiblement le même.

Dans les années quatre-vingt-dix, dans la foulée des compressions (ça ne date pas d’aujourd’hui) faites par le gouvernement fédéral et qui résultèrent dans une diminution du support financier aux communautés et aux groupes fransaskois, les membres du conseil d’administration de l’Association culturelle canadienne-française (ACFC) décidèrent de créer le Fonds fransaskois pour appuyer les besoins des groupes communautaires et provinciaux et pour venir ainsi complémenter la Fondation de la radio française en Saskatchewan. Les membres présents mirent chacun quelques dollars sur la table et on démarra avec quelques centaines de dollars : c’était le début du bas de laine de la Communauté fransaskoise.

Les deux fonds évoluant parallèlement et ne faisant pas beaucoup d’intérêts sur leur capital, l’idée vint de fusionner les deux. Cela ne se fit pas sans difficultés et il y eut de l’opposition reposant sur la crainte que des investissements risqués pourraient mettre la nouvelle Fondation fransaskoise en difficulté. Le processus de fusion eut lieu et la Fondation fransaskoise finit pas avoir un capital de près de 1,2 millions $ et distribua plusieurs milliers de dollars en bourses et projets avant la crise économique de 2008. Si celle-ci perdit beaucoup, elle fut un peu plus chanceuse que d’autres fondations à travers le pays et put compter sur un groupe d’irréductibles Fransaskois qui réussirent à ramener à bon port la Fondation fransaskoise qui a recommencé à donner des bourses et des subventions en 2014.

Le conseil d’administration a revu depuis ses politiques d’investissement et son administration. Sa gouvernance est en bonne santé et il est heureux de voir des élections aux postes ouverts. Malgré tout, la Fondation fransaskoise n’est pas à l’abri des fluctuations de l’économie mondiale. Il n’y a pas d’investissements sans risque, même les plus prudents.

Tout cela dit, la Fondation fransaskoise est dans sa campagne d’automne 2014 et vise à prélever au moins 40 000 $ d’ici le 31 décembre prochain. Elle espère que les Fransaskois seront généreux comme à l’habitude et elle encourage la création de fonds auxiliaires, les legs testamentaires, le prélèvement automatique sur les salaires ou dans les comptes bancaires des personnes prêtes à donner, ou tout simplement les dons spontanés.

À long terme, la Fondation fransaskoise vise un capital de 5 millions $. Cela permettrait d’attribuer davantage de bourses et d’appuis à des projets. Mais il faudra également penser à doter la Fondation fransaskoise d’une structure administrative permanente. Actuellement, elle a le soutien du Conseil de la coopération de la Saskatchewan, qui prête les services comptables de Mme Manon Guy. Mais il y a une limite au dévouement des bénévoles, qui doivent organiser toutes les activités de la Fondation fransaskoise tout en soutenant sa gouvernance. Elle devra s’équiper, dans le futur, d’une organisation lui permettant d’être continuellement à l’oeuvre dans le prélèvement des fonds et dans son administration courante, tout comme le font la majorité des fondations. Entretemps, continuons à donner généreusement à la Fondation fransaskoise : vos dons appuient les études des jeunes Fransaskois et les projets de la communauté fransaskoise.

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