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Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

La cli-fi, un genre littéraire qui inspire l'action ?

La cli-fi, un genre littéraire qui inspire l'action ?

L'éco-anxiété fait partie de notre quotidien et il n'est pas facile de vivre avec le sentiment que le monde autour de nous est en train de changer de façon irréversible. Aussi, le courant littéraire cli-fi (pour climate fiction, ou fiction climatique) s'est imposé au fil du temps, passant du récit futuriste dystopique à la réflexion personnelle comme moyen de lutter contre le statu quo ambiant.

En 2007, le journaliste indépendant et militant écologiste Dan Bloom invente le terme climate fiction, ou cli-fi en abrégé, tiré et inspiré du mot science-fiction.

Si les récits de fiction climatique peuvent se dérouler dans le passé, le présent ou un futur pas si lointain, ils sont tous liés aux bouleversements climatiques et à la fin du monde.

Un genre pas si récent

Dès 1931, l’écrivain québécois Emmanuel Desrosiers écrit le livre La fin de la Terre. Cet ouvrage est alors considéré comme le premier roman de science-fiction sur le continent.

Bluffant et visionnaire, l'auteur s'interroge déjà sur une question aujourd'hui fondamentale, et qui à l'époque peut sembler surréaliste : que faire lorsque la Terre n’aura plus aucune matière première à offrir et que sa population ne pourra plus survivre, piégée par les volcans qui surchauffent et les continents qui disparaissent sous l’eau ?

Au fil des années, la question des dangers de la surexploitation de la nature et de ses ressources naturelles revient en boucle, comme un moyen de projeter sur une page blanche l'inconscient collectif et les peurs qu’il recèle.

Dans son livre Le dernier homme, paru en 2003, l'autrice canadienne Margaret Atwood utilise comme toile de fond la catastrophe écologique pour décrire un monde où les humains doivent se battre pour leur survie, plongés dans un univers où conditions climatiques et manipulations génétiques mettent en péril leur avenir.

Sources d'inspiration ou bien intuitions, les récits de nombreux écrivains font écho à une réalité de plus en plus proche de celle de 2024. Inondations, mégafeux, tsunamis, et ce, du Canada aux Philippines, où la météo rythme assurément le quotidien et les lendemains.

Penser le monde de demain

Fort d'une quantité prolifique d'œuvres, le cli-fi peut-il inspirer, au final, l'action ? Est-ce possible de passer de l'imaginaire à la conscience ?

Car ce genre littéraire ne traite pas seulement de fin du monde. Il est aussi porteur de mises en garde. Loin des récits dystopiques futuristes, il mue pour nous faire réfléchir sur notre rapport à la nature et à nous-mêmes.

Par exemple, le livre Hors Saison (2023) de l’auteur français Basile Mulciba raconte le triste sort d’une station de ski confrontée à l’absence de neige. La station se vide, le temps est suspendu face au processus de dérèglement de la nature déjà bien entamé. Le face-à-face avec la nature est alors inévitable.

À l'instar de cette histoire, le mois d’avril sonne déjà l'alerte en Alberta, en Colombie-Britannique et au Québec, trois provinces qui anticipent des feux de forêt ravageurs, peut-être pires encore que ceux des années passées.

En attendant, la fiction climatique est un genre littéraire considéré comme un acte de résistance pour certains, voire une manière de contrer le statu quo pour d'autres, notamment face à certains climatosceptiques.

La plume saura-t-elle l'emporter sur l'épée ? C'est l'avenir que nous écrivons, tant au propre qu’au figuré, qui nous le dira.

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Hélène LequitteGhita Hanane

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