Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides 27 janvier 2022 4964 Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les épiceries dans de nombreuses régions du pays. Le proofesseur Sylvain Charlebois explique ces phénomènes dans une lettre ouverture.
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Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. 28 octobre 2021 6988
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Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... 17 octobre 2021 6385
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. 27 septembre 2021 6601
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du... 4 septembre 2021 8765
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a... 3 juillet 2021 11643
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise 23 avril 2021 Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés fransaskoises de véritables destinations touristiques.
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène 17 mars 2021 Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois.
Laurier Gareau / 16 novembre 2016 / Catégories: 2016, Société, Autochtones / Métis, Francophonie Métis et Fransaskois : quelques réflexions après la conférence de David Bouchard David Bouchard Photo: Céline Galophe (2016) L’auteur fransaskois, David Bouchard, était l’invité de la Cité universitaire francophone le mardi 1er novembre dernier et personne ne peut nier son talent de conteur. Pendant une heure, il a réussi à tenir en haleine un public d’environ 80 jeunes universitaires et élèves du secondaire avec ses histoires et sa musique. David Bouchard a grandi à Gravelbourg dans les années 1950 et 1960; il a fréquenté le jardin d’enfance et le Collège Mathieu avant d’entreprendre une carrière dans l’enseignement. C’est plus tard dans sa vie qu’il a découvert ses racines métisses; du côté de sa grand-mère Mercier de Ponteix et aussi de son père Bouchard, originaire de Beauchamp, Saskatchewan. Selon l’auteur de plus de 75 livres, les Mercier de Ponteix n’auraient jamais avoué durant sa jeunesse avoir du sang autochtone, contrairement aux Métis de Willow Bunch. C’est cette affirmation qui m’a poussé à faire une réflexion sur nos souvenirs de jeunesse, surtout en ce qui concerne le métissage dans la communauté fransaskoise. J’ai été confrère de classe de David Bouchard de 1965 à 1969. J’ai été élevé à Saint-Isidore de Bellevue, à deux pas de Batoche et du lieu de la résistance des Métis de 1885. J’ai souvent fréquenté les Métis de Duck Lake, Batoche, Saint-Laurent et Saint-Louis, jeunes et vieux, et je sais qu’il y avait des centaines de jeunes Métis, hommes et femmes, qui cherchaient par tous les moyens à s’intégrer dans la communauté franco-canadienne de l’époque afin de cacher leur sang autochtone. La souffrance de leurs parents et grands-parents causée par des francophones, surtout le clergé et les religieuses qui ne se gênaient pas pour leur dire qu’ils parlaient mal le français, avait incité plusieurs familles à chercher des moyens de cacher leurs origines métisses. La même réalité se vivait à Lebret, à Beauchamp (Spalding), à Willow Bunch et dans de nombreuses autres communautés mixtes. Dans ces années-là, au Collège Mathieu des années 1960, il y avait de nombreux jeunes garçons de Willow Bunch, Saint-Victor, Val Marie ou Lebret qui n’auraient jamais admis avoir du sang métis dans les veines, mais qui sont aujourd’hui de fiers détenteurs de cartes Métis. Ce ne sera que dans les années 1980 que les attitudes commenceront à changer, qu’il sera préférable de s’associer à la Nation Métis plutôt qu’à la communauté fransaskoise. Entre temps, la plupart d’entre eux ont abandonné la langue française et, surprise, surprise, en anglais leur dialecte tellement critiqué par les curés, les religieuses et les chefs de la francophonie disparaît et personne ne pourrait dire qu’ils sont Métis s’ils ne s’affichaient pas ainsi. En fait, ce ne sont pas seulement les francophones de Ponteix qui ont cherché à cacher leurs ancêtres métis à l’époque. Si ma mémoire est juste, il y avait seulement deux gars au collège durant mes années comme élève qui n’avaient pas peur de s’identifier comme Métis, Lloyd Chartrand de Saint-Laurent au Manitoba et Eugène Larocque de Lebret. Aujourd’hui j’ose croire qu’ils n’étaient pas les seuls. David Bouchard mérite le respect de tout le monde pour être devenu un porte-parole engagé de la Nation Métis. Il est important de reconnaître les erreurs du passé vis-à-vis les Métis et les Autochtones et c’est par ses écrits et ses conférences que mon vieux confrère du Collège Mathieu nous mène dans le processus de réconciliation. Imprimer 24317 Balises: David Bouchard Laurier GareauLaurier Gareau Autres messages par Laurier Gareau Contacter l'auteur Articles connexes Conférence de David Bouchard: Fransaskois, Métis et joueur de flûte Comments are only visible to subscribers.