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La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest 22 novembre 2021 6242 Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021. La situation affecte le secteur de la production agricole partout au pays, déjà durement touché par la pandémie.
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. 28 octobre 2021 6935
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Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... 17 octobre 2021 6323
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. 27 septembre 2021 6545
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du... 4 septembre 2021 8726
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a... 3 juillet 2021 11585
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise 23 avril 2021 Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés fransaskoises de véritables destinations touristiques.
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène 17 mars 2021 Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois.
Pascal Lévesque / 15 septembre 2016 / Catégories: 2016, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, Communautaire Entretien avec Dominique Sarny, le nouveau directeur de l'ACF Les Fransaskois doivent être fiers comme minorité Dominique Sarny Photo: Jean-Pierre Picard (2016) Le 30 juin 2016, Dominique Sarny a été nommé directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF). L’ancien universitaire et enseignant a été directeur fondateur de l’Institut français de Regina – devenu la Cité universitaire - qu’il a dirigé de 2003 à 2009. En tant que nouveau dg, il veut contribuer au développement de la communauté en apportant sa vision à l’ACF. « En ce qui concerne le développement dans un sens très large, on veut continuer le travail entrepris par la communauté, essayer d'orienter certains dossiers, d'en trouver d'autres. Dans un sens plus étroit, c'est de travailler au bureau, de voir comment on peut être plus efficace, répondre davantage aux besoins de la communauté, avoir du personnel engagé.», explique-t-il. Selon lui, dans le contexte actuel la francophonie en Saskatchewan est confrontée à de nombreux défis que connaissent aussi d’autres communautés francophones en milieu minoritaire ailleurs au Canada. Il donne comme exemples la disparité entre le monde rural et le monde urbain, l'immigration, le rôle et la place des jeunes dans la communauté, mais aussi des défis au niveau de l'inclusion. Selon lui, « on a la majorité des francophones de la province qui ne sont pas de langue maternelle française et qui sont quand même francophones, qui sont issus de l'immersion. Pour plusieurs, ils veulent contribuer au développement de la communauté, mais ne savent pas comment». Une partie de ces francophones sont jeunes et souvent de langue maternelle anglaise. En parlant d'inclusion, Dominique Sarny inclut la question des jeunes. Il souhaite collaborer avec l'Association jeunesse fransaskoise (AJF) « Je veux qu’on se rencontre, je veux que ça soit réciproque. Je n'ai pas le goût d'entendre de la part des jeunes qu'ils sont toujours mis de côté. J'attends la réciproque ». Il veut trouver des mécanismes de discussion et de concertation avec la jeunesse qu'elle soit de langue maternelle française ou pas. « On a beaucoup de jeunes qui ne sont pas dans l'AJF ». « Il y a toujours une position d'attentisme, et pas seulement chez les jeunes, ajoute-t-il. Moi, ce que je veux, c'est qu'on pense ensemble le développement de la communauté et ça, ça se fait par des rencontres régulières. Il faut aussi trouver et créer d’autres mécanismes ». Dominique Sarny croit aussi qu'il faut être capable de mobiliser toutes les tranches de la population, y compris les aînés. « C'est un sacré souci, ne pas pouvoir vieillir dans sa langue alors qu'on a vécu toute sa vie dans la communauté francophone », affirme-t-il. En ce qui concerne la disparité entre le monde rural et le monde urbain, il croit que cela touche de façon particulière la communauté fransaskoise. À l’origine, c’est dans les campagnes et les villages que les francophones se sont établis dans la province. Malgré l’important exode urbain il est possible et même nécessaire d’assurer la vitalité de ces petites communautés. « Il s'agit de repenser le développement autrement. Ici, on a l'habitude de faire l'agriculture de façon extensive. Il faut penser plus petit, en termes de terroir », affirme-t-il. Il pense entre autre au Projet Terroir mis en place en 2005 par l’ACF en collaboration avec l'Institut français et la Fédération des aînés fransaskois. Ce projet, en veilleuse pour le moment, avait pour but la revalorisation des produits du terroir de la Saskatchewan. Selon lui, il faut se consacrer aux choses plus traditionnelles que les producteurs savent faire, mais qu'ils tendent à oublier. Il croit cependant qu'il est parfaitement compatible de faire de la petite production et de la grosse production. Il donne l'exemple du Québec qui a pu développer son terroir ainsi. Lorsqu'il parle de « penser autrement », il fait aussi référence au statut de minorité des Fransaskois. «Pour moi être minoritaire c'est un atout, une fierté, parce qu'on peut faire les choses autrement, on peut faire de la politique autrement, on peut faire de l'économie autrement, on peut faire de l'éducation autrement. On a des manières de faire qui nous sont propres à cause d'enjeux propres à notre communauté. Notre travail c'est d’influencer la majorité non francophone pour qu'elle intègre des éléments du savoir faire de la minorité francophone ». Dominique Sarny se voit comme un passeur: « Mon rôle en tant que directeur de l’ACF, c’est un rôle de passeur. J’en ai un peu marre qu’on divise notre population. Il y a une nécessité de créer des liens et c’est mon travail que d’y contribuer». Imprimer 19240 Balises: Dominique Sarny Pascal LévesquePascal Lévesque Autres messages par Pascal Lévesque Contacter l'auteur Articles connexes Un nouveau chapitre pour Dominique Sarny Comments are only visible to subscribers.