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Le CÉCS veut trouver des solutions à la pénurie de main-d'œuvre Le CÉCS veut trouver des solutions à la pénurie de main-d'œuvre 5 février 2022 8257 Le Conseil économique et coopératif en Saskatchewan (CÉCS) a lancé une étude afin de trouver des solutions à la pénurie de main-d’œuvre.
Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les... 27 janvier 2022 7101
La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021. La situation affecte le secteur de la production agricole... 22 novembre 2021 8317
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. 28 octobre 2021 9638
Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine La boutique numérique Nation fransaskoise, lancée cet été, propose une variété d’articles, dont la fameuse ceinture fléchée... 20 octobre 2021 10450
Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... 17 octobre 2021 8900
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. 27 septembre 2021 8331
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park 4 septembre 2021 Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du village.
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque 3 juillet 2021 Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a fermé ses portes.
Mychèle Fortin / 11 décembre 2016 / Catégories: Coup d'oeil sur le monde, Politique Cesar, mon ami cubain Fidel Castro (1926-2016) Photo: AFP Il y a quelques années, mon ami cubain, Cesar, a été envoyé en Hollande pour participer à une conférence. Lui qui n'avait jamais quitté l'île, il était tout excité à l'idée de ce voyage. Il a été bien déçu. « Il y a tout ici, m'écrivait-il. Les marchés, les épiceries sont pleines à craquer. Les rues sont propres. Les gens devraient être heureux et pourtant... personne ne sourit, personne ne dit bonjour. C'est triste ». Lui, qui disait « travailler comme un chien et être payé comme un chat », qui travaillait 14 heures par jour pour faire vivre sa famille, qui avait construit de ses mains, de peine et de misère, la petite maison dans laquelle il vivait avec sa femme, son fils cadet, sa mère, sa sœur et son frère, s'ennuyait de son île et du sourire de ses habitants. Il était fier d'être Cubain, fier de cette révolution grâce à laquelle Cuba était un véritable pays et non une succursale des USA, fier de l'éducation qu'il avait reçue et que recevaient ses enfants. Et pourtant, lorsque je voulais amener la discussion sur le terrain politique, lorsque je lui posais des question sur le régime castriste, il s'exprimait peu et à voix basse, en jetant des regards inquiets autour de lui. Là-bas, j'ai compris qu'être Cubain, ce n'est pas simple. L'école est gratuite (plus de 99% des Cubains ont complété leurs études secondaires) mais c'est toute une histoire que de vêtir correctement les enfants pour y aller. Les soins médicaux sont gratuits mais les étagères des pharmacies sont souvent vides. Le taux de mortalité infantile est inférieur à celui des États-Unis et l'espérance de vie parmi les plus longues en Amérique latine, mais pour beaucoup, c'est tout un contrat que de se nourrir. Les transports en commun coûtent trois fois rien mais on peut attendre des heures avant que ne se pointe un autobus. Le prix des denrées dans les magasins d'État est presque dérisoire mais là aussi, les étagères sont peu garnies. Je n'oublierai pas de sitôt la femme de chambre à laquelle j'ai donné 20$ en quittant l'hôtel et qui m'est tombée dans les bras, en larmes, la somme représentant l'équivalent d'un mois de salaire. Bien sûr, la situation était infiniment meilleure avant l’effondrement de l’Union soviétique vers laquelle Castro avait dû se tourner devant l'hostilité et une fin de non recevoir des États-Unis. S'en souvient-on? Lorsque Fidel s'est rendu aux États-Unis en avril 1959, le président Eisenhower a préféré jouer au golf plutôt que de le recevoir. A-t-on oublié que Washington a fait des pressions sur le Canada et les nations européennes sollicitées par Cuba dans le but d'obliger Castro à se tourner vers l'URSS et justifier ainsi sa politique hostile vis-à-vis la Havane? El comandante est décédé le 25 novembre dernier, soixante ans jour pour jour après avoir quitté le port de Tuxpán au Mexique à bord du Granma avec 81 hommes, parmi lesquels son frère Raúl et Ernesto Guevara. À peine débarqués sur l’île, ils furent accueillis par les tirs de 2000 soldats. Seulement 12 hommes survécurent. Et pourtant, 25 mois plus tard, le 1er janvier 1959, malgré le soutien des États-Unis, le général Fulgencio Batista prenait la fuite et les « barbudos » faisaient une entrée triomphale à La Havane. Fidel a défié 11 présidents américains et survécu à 638 complots pour l’assassiner (selon le Livre des records Guinness). On l'a accusé, avec raison, d'avoir supprimé les libertés économiques et politiques des Cubains. Malgré cela, ils étaient nombreux à craindre qu'après sa mort, Cuba ne retourne à l'époque de Batista, que les Cubains de Floride ne débarquent avec leur argent et leur arrogance pour s'approprier des kilomètres de plages et y construire hôtels et casinos. Comme dans les années 50 alors que, sous l’œil bienveillant des États-Unis, La Havane était un bordel à ciel ouvert et un haut-lieu de corruption et de blanchiment d'argent. On n'a pas fini de décortiquer l'héritage du Lider Máximo qui demeurera comme l’une des figures les plus controversées du XXe siècle. Mais il faudra être de bien mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’il a fait de Cuba une nation souveraine, indépendante et fière. Imprimer 35129 Balises: Cuba Mychèle FortinMychèle Fortin Autres messages par Mychèle Fortin Contacter l'auteur Articles connexes Cuba : une catastrophe humanitaire au nom de la démocratie Cuba, l'île abandonnée au temps de la Covid-19 Cuba au temps de la COVID-19 À quand une visite de Justin Trudeau à Cuba? Le président cubain Raul Castro a formulé certaines demandes aux États Unis CUBA à l'heure des rapprochements Comments are only visible to subscribers.