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Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les... 27 janvier 2022 6855
La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021. La situation affecte le secteur de la production agricole... 22 novembre 2021 7979
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. 28 octobre 2021 9451
Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine La boutique numérique Nation fransaskoise, lancée cet été, propose une variété d’articles, dont la fameuse ceinture fléchée... 20 octobre 2021 10105
Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... 17 octobre 2021 8598
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. 27 septembre 2021 8156
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park 4 septembre 2021 Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du village.
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque 3 juillet 2021 Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a fermé ses portes.
Alexandra Drame (EV) / 28 mai 2015 / Catégories: 2015, Éducation, Petite enfance, Chroniques, Mon métier, ma passion Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon Charlotte Mabika, propriétaire d'une garderie en milieu familial à Saskatoon Photo: Alexandra Drame (2015) Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial. Vous connaissez Super Nanny, cette Mary Poppins des temps modernes que l’on retrouve à la télévision quand des parents désespérés ne savent plus quoi faire avec leur bambin? Quand elle était adolescente, dans son Congo natal, Charlotte Mabika, née dans une grande famille, était un peu comme cela : quand des parents avaient un enfant qui n’écoutait pas, on lui disait “On va t’envoyer chez Tata Charlotte !” Quand elle arrive au Canada, il y a déjà 26 ans, elle commence par être couturière dans une manufacture à Montréal. Mais son mari la pousse “Regarde comment les enfants t’aiment, c’est ça que tu devrais faire!” et cette phrase agit comme un révélateur. Pour l’aider et la motiver, il lui propose de retourner aux études ensemble : lui en commerce international et elle en petite enfance. Quand elle obtient son diplôme en éducation à la petite enfance, une nouvelle vie commence. Elle intègre la garderie Les étoiles filantes, à Ottawa, et sa directrice Madame Sylvie Charron devient un véritable mentor pour elle. “ C’est une femme qui ne peut pas rester seulement dans son bureau, et elle demandait souvent à venir faire des activités avec les enfants. Elle était également présidente de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance de l‘Ontario. Nous avions des formations chaque mois, c’était très intéressant !” Charlotte passe 9 ans en Ontario et y devient éducatrice en chef. Mais son mari ayant trouvé un emploi à Calgary, elle cherche à se rapprocher de lui et applique dans les provinces de l’Ouest. Elle passe par la Saskatchewan et s’y plaît, au grand étonnement de ses amis d’Ottawa qui se demandent ce qu’elle peut bien aimer dans ce coin de pays! C’est le Centre éducatif Gard’amis de Regina qui lui donne sa première opportunité. Puis un jour, alors qu’elle est en déplacement pour une formation, elle entend parler du poste de direction ouvert au Centre éducatif Felix le Chat de Saskatoon. Elle obtient le poste dans ce centre alors en grande difficulté financière mais accepte le défi avec enthousiasme. “J’ai commencé par une période d’observation pour voir la routine des enfants, des parents et des éducatrices. Il y avait alors 29 éducatrices à temps partiel pour 64 enfants. Il y avait beaucoup de roulement de personnel, beaucoup de petits contrats. J’ai coupé certaines dépenses et formé une équipe de 12 éducatrices à temps plein. Ça a bien marché.” Trois ans après son entrée en poste, son contrat n’est pas renouvelé. Elle n’en est pas moins fière du travail accompli “Je peux marcher la tête haute. Je faisais très attention au développement des enfants. Je les connaissais tous et j’ai fait un travail individuel avec chacun d’eux.” Après une petite période de découragement, elle reprend vite le dessus grâce au soutien de membres de la communauté. “Jocelyne Chicoine-Sirois, ex-présidente de l’Association des parents de l’École canadienne-française, est la marraine de ma garderie et m’a beaucoup soutenue. Elle m’a dit : Reste, tu vas réussir! C’est une Fransaskoise d’ici et elle a cru en moi. Certains parents m’ont suivie aussi. Ils sont devenus ma deuxième famille.” Elle ouvre sa garderie en milieu familial en 2013. En tant qu’ex-directrice de centre à la petite enfance et dotée d’une licence de garderie agréée par la province, le bouche à oreille va vite et il ne lui est pas difficile de trouver des clients. Francophiles, francophones ou anglophones inscrivent leurs bambins. Sa garderie reçoit actuellement 11 enfants de 18 mois à 5 ans. Et c'est sans compter tous ceux qui sont sur liste d’attente. “Si j’avais su, cela fait longtemps que j’aurais créé ma propre garderie! Mais cela demande beaucoup d’énergie : dans un centre, chacun a des tâches déterminées. En milieu familial, on est partout à la fois, à la cuisine, sur le plancher à jouer, chanter ou lire avec les enfants, on doit créer la programmation des activités, faire le nettoyage car il n’y a pas de concierge. Heureusement que mon mari m’aide avec l’administration, il est d’un grand soutien. Je préfère travailler à mon compte. Les comités, les réunions, c’est un monde différent. On ne parle pas le même langage : il y a le monde des administrateurs et le monde des éducateurs. “À chaque fois qu’un parent arrive je lui précise que je ne suis pas une gardienne, je suis éducatrice. Ma philosophie, c’est de privilégier le développement global de l’enfant. Ces enfants se sentent comme chez eux. Ma maison, c’est leur maison”. Quand on lui demande si elle a des projets d’expansion, elle nous répond que l’avenir le lui dira. En attendant, elle poursuit ses études en comportement organisationnel et gestion des ressources humaines à l’Université Saint-Boniface de Winnipeg car, comme elle le dit, “Il n’y a pas d’âge pour étudier!” Ce qui l’occupe pour le moment, c’est la confection des toges pour les petits bouts de choux qui vont bientôt quitter sa garderie pour rentrer à l’école. Elle prépare une petite cérémonie de graduation au mois de juin pour ces enfants qui sont un peu devenus ses enfants au fil du temps. Imprimer 46267 Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV) Autres messages par Alexandra Drame (EV) Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.