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Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... 8 mai 2014 29979
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 28512
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 35111
23 avril 2014 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement pour l’année qui débute.
Grand rassemblement de l’éducation en français 23 avril 2014 Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand rassemblement de l’éducation en français (GREF) qui s’est déroulé à Ottawa les 11 et 12 avril. Selon un expert, « chaque dollar provenant de l’espace économique francophone...
Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse / 3 mars 2025 / Catégories: Société, Portraits et entretiens, Science et technologie Laurie Rousseau-Nepton, la tête dans les étoiles Laurie Rousseau-Nepton est la première astrophysicienne du Canada avec des origines innues. La femme de science était de passage le 28 février à Regina pour l’événement Star Stories Night 2025, une soirée de découverte du ciel étoilé, mais aussi pour plusieurs séances de contes autochtones à la bibliothèque municipale Albert au Centre mâmawêyatitân. Membre de la communauté des Mashteuiatsh, Laurie Rousseau-Nepton a grandi à Québec où elle a étudié l’astrophysique à l’Université Laval. Aujourd’hui installée à Toronto avec sa famille, elle est professeure adjointe à l'Institut Dunlap pour l'astronomie et l'astrophysique à l’Université de Toronto. Après avoir obtenu son doctorat en astrophysique, elle a commencé à travailler à l’Observatoire Canada-France-Hawaï situé près du sommet Mauna Kea à Hawaï. Là-bas, loin du Canada, elle a trouvé sa passion pour l’astronomie autochtone. « C’est un système de savoir très différent parce qu’il est souvent transmis par la tradition orale, donc à travers des histoires. C’est artistique mais aussi scientifique », souligne-t-elle. Un système qui imprègne plusieurs facettes de la culture autochtone : « Quand on parle de l’astronomie, on parle aussi du climat, de la biologie, de plein de sciences. Il y en a énormément dans les contes autochtones traditionnels, et souvent les gens qui les écoutent ne s’en rendent pas compte. » Science et culture La scientifique en fait la démonstration avec la lecture de contes autochtones, prévue le 28 février à Regina. Une lecture agrémentée d’explications scientifiques afin de « montrer toute la physique qui se cache derrière ». Selon l’astronome, on ne considère souvent pas la culture dans les sciences fondamentales, ce qu’elle trouve « un peu dommage ». « Nos études visent à comprendre d’où l’on vient et où l’on va. Ce sont des questions quasiment philosophiques qui, dans le fond, sont souvent traitées par la culture. Comment on se voit et comment on se perçoit dans l’environnement, ça dépend aussi de notre culture. Les sciences et la culture vont de pair, main dans la main. Je pense que le moment est venu pour qu’elles se retrouvent. » Le projet SIGNALS Présentement, la chercheuse et ses étudiants se concentrent sur le projet SIGNALS, une étude de la formation des étoiles dans les galaxies proches de la Voie lactée. « Si on remonte au début, les premières étoiles se sont formées dans les 300 millions d’années suivant le Big Bang. Avant ces étoiles, l’univers était très simple avec seulement de l’hydrogène et de l’hélium, et un petit peu de lithium. Progressivement, à travers les générations d’étoiles et les éléments qu’elles ont créés, le système solaire s’est formé avec les planètes. » La composition des étoiles change selon leur taille et leur position dans l’espace. Le projet SIGNALS vise à comprendre dans quelle proportion existent les étoiles massives dans la galaxie et à quoi ressemble leur composition chimique. Inspirer les autres… La carrière d’astronome était une évidence pour Laurie Rousseau-Nepton : « Avec mon père, on allait regarder les aurores boréales, les étoiles filantes. J’étais curieuse et je posais plein de questions sur les animaux, la météo, le système solaire, les étoiles à neutrons, le Big Bang… » En outre, deux femmes, sa mère et sa directrice de thèse de doctorat, l’ont aussi guidée dans sa carrière : « C’étaient des modèles pour moi. Ça a été important pour moi qu’une autre femme soit là dans mon domaine. » À son tour, la scientifique perçoit les effets de sa présence sur son entourage. « Si je peux aider les jeunes femmes et les Autochtones à se reconnaître eux aussi dans des carrières scientifiques, je suis très heureuse. Ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir un modèle comme ça. » L’astrophysicienne encourage ainsi à « vraiment suivre son instinct, surtout si on est passionné dans un domaine. Il ne faut pas lâcher, même si parfois c’est plus tard dans la vie qu’on prend le chemin de sa passion. » …et transmettre Depuis 2016, l'Institut Dunlap où travaille Laurie Rousseau-Nepton collabore avec l’organisme À la découverte de l’univers, un programme de formation en astronomie offert par des astronomes canadiens pour aider les éducateurs à mieux partager leur science. « On a reçu des subventions pour aider des éducateurs à créer du matériel pour les écoles pour enseigner du contenu autochtone en astronomie et en physique », explique-t-elle. Le projet s’intitule For A Better World. « Nous, les astronomes, on a plein d’outils qui nous permettent de créer des images de ciels étoilés et plein d’autres ressources pour rendre l’astronomie intéressante auprès des élèves. En plus, on peut le faire en français ! » Pour communiquer avec Laurie Rousseau-Nepton au sujet d’histoires autochtones qui portent sur la physique et l’astronomie, la chercheuse peut être rejointe par courriel à laurie.rousseau.nepton@utoronto.ca. Imprimer 1444 Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane Autres textes par Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..