Square One Square One Nouveau point de départ pour les entrepreneurs 19 juin 2014 33833 Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives La coopération au-delà des coopératives Assemblée annuelle du Conseil de la Cooperation de la Saskatchewan 19 juin 2014 31684 Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle...
Tourisme Saskatchewan travaille à mieux accueillir les francophones qui... Tourisme Saskatchewan travaille à mieux accueillir les francophones qui... Notre belle province grandit, et si nous ne sommes pas encore assaillis par des hordes de touristes comme aux chutes du Niagara ou dans les rues... 5 juin 2014 30442
Immigration économique Immigration économique Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité... 2 juin 2014 30237
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la... 28 mai 2014 23360
Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... 8 mai 2014 29864
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 28263
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 34984
23 avril 2014 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement pour l’année qui débute.
Grand rassemblement de l’éducation en français 23 avril 2014 Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand rassemblement de l’éducation en français (GREF) qui s’est déroulé à Ottawa les 11 et 12 avril. Selon un expert, « chaque dollar provenant de l’espace économique francophone...
Mychèle Fortin / 24 février 2025 / Catégories: Coup d'oeil sur le monde Des chefs d’État d’une autre époque Page de couverture de la biographie de José Pepe Mujica, parue en 2010 Récemment, je me suis surprise à penser au président américain Ronald Reagan et au premier ministre canadien Brian Mulroney, chantant ensemble When Irish Eyes Are Smiling. Certains s’en souviennent peut-être. C’était lors d’une Rencontre au Sommet, à Québec, en février 1985, qu’on a surnommé le Sommet des Irlandais. À son arrivée, Ronald Reagan avait déclaré : « Nous sommes davantage que des amis, des voisins et des alliés, nous sommes des parents qui ont établi la relation la plus productive entre deux pays. » Pourtant, les sujets à l’ordre du jour ressemblaient drôlement aux enjeux d’aujourd’hui : fluidité de la frontière, libre-échange, sécurité, environnement, souveraineté dans l’Arctique, divergences sur la politique étrangère. Ce qui n’a pas empêché le Sommet de se clore sur une chanson. Quarante ans plus tard, peu de gens, sauf une poignée d’oligarques multimilliardaires, ont envie de chanter. Quarante ans plus tard, on assiste au démantèlement de la République américaine et à la naissance d’un régime autoritaire, dirigé par un homme affirmant jouir d’une protection divine pour « redonner à l’Amérique sa grandeur ». Quitte à foutre le bordel partout sur la planète. Le président le plus pauvre du monde Pas facile de jeter un coup d’œil sur le monde ces temps-ci et de bien dormir. On a besoin de lumière, d’inspiration, d’espoir. On a besoin de modèles. On a besoin d’un José Mujica Cordano Alberto, communément appelé Pepe Mujica, président de l’Uruguay de 2010 à 2015, icône de la gauche en Amérique latine. Né en 1935 à Montevideo dans une famille modeste de fermiers, José Mujica s’engage très tôt auprès d’activistes sociaux avant de rejoindre, dans les années 1960, la guérilla des Tupamaros, un mouvement de libération nationale d’extrême gauche. Arrêté, il s’évade à deux reprises avant d’être emprisonné et torturé. Il passe plus de dix ans derrière les barreaux, dont deux au fond d’un puits. Libéré en 1985, lorsque l’Uruguay revient à la démocratie après la dictature militaire, il abandonne la lutte armée et opte pour la voie électorale. Membre influent du mouvement politique du Parti des travailleurs (Frente Amplio), une coalition de partis de gauche, il deviendra député, sénateur, ministre et, en 2010, président de l’Uruguay. Pendant sa présidence, l’Uruguay a adopté des mesures progressistes : décriminalisation de l’avortement, légalisation du mariage homosexuel, légalisation du cannabis (une première mondiale en 2013), politique de réduction de la pauvreté et d’amélioration des droits sociaux. Lorsqu’une vague de froid frappe le pays en 2012, Pepe Mujica inscrit la résidence présidentielle sur la liste de refuges pour sans-abri. Le président s’est distingué autant par son style de vie que par ses politiques. Il a délaissé le palais présidentiel pour continuer à vivre sur la petite ferme de son épouse, Lucia Topolansky, près de Montevideo, où le couple a continué de cultiver des fleurs à des fins commerciales. Sur le site de la présidence, sa profession officielle est « exploitant agricole ». Au véhicule avec chauffeur qu’on lui a attribué, il préfère conduire sa Volkswagen bleue 1987. Enfin, il verse 90% de son salaire mensuel à des œuvres caritatives et un programme de logement social, s’estimant bien nanti avec ce qui reste, soit l’équivalent du salaire moyen en Uruguay, environ 1 300 dollars. La Constitution uruguayenne n’autorisant qu’un seul mandat présidentiel de cinq ans, celui qu’on a surnommé « le président le plus pauvre du monde » tire sa révérence le 1er mars 2015. Fort respecté sur la scène internationale, il demeure actif et participe à de nombreuses conférences sur la paix, la justice sociale, l’environnement. Le repos du guerrier José Pepe Mujica a aujourd’hui 89 ans. Dans une entrevue publiée le 9 janvier dernier dans l’hebdomadaire uruguayen Búsqueda, il révélait être atteint d’un cancer incurable. « Mon cycle est terminé. Clairement, je suis en train de mourir. Le guerrier a droit à son repos. Qu’on me laisse tranquille. Qu’on ne me demande plus d’entrevue ni quoi que ce soit d’autre. » Il nous rappelait aussi ce qu’est la démocratie : « Il est facile d’avoir du respect pour ceux qui pensent comme vous, mais il faut apprendre que le fondement de la démocratie est le respect de ceux qui pensent différemment. » À bon entendeur, salut ! Imprimer 1375 Balises: Pepe Mujica Mychèle FortinGhita Hanane Autres textes par Mychèle Fortin Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..