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Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme 17 septembre 2015 24757 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la... 27 août 2015 24885
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Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... 26 juin 2015 19749
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... 18 juin 2015 30342
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 26441
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16 juin 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire 12 juin 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Marc Poirier / 15 septembre 2024 / Catégories: Chroniques, Francopresse Les origines sanglantes de la fête du Travail Si la fête du Travail est devenue synonyme d’une longue fin de semaine qui marque la fin des vacances, elle provient de plusieurs années de conflits ouvriers musclés. Au 19e siècle, on se battait non pas pour la semaine de quatre jours, pour le travail à distance ou pour la conciliation travail-vie personnelle, mais plutôt pour la journée de travail de moins de 10 heures. En 1872, le syndicat des typographes de Toronto revendique la journée de neuf heures auprès des éditeurs de grands journaux. Ces derniers s’opposent à cette demande qualifiée de « sotte », « absurde » et « abusive ». En riposte, le syndicat déclenche la grève le 25 mars. Les éditeurs engagent du personnel de remplacement afin de continuer à imprimer leurs journaux. Les typographes gagnent cependant l’appui de la population. En avril, 2 000 travailleurs défilent dans les rues de Toronto. Quelque 10 000 sympathisants les rejoindront. Toutefois, les activités syndicales sont illégales à l’époque en Ontario. Le lendemain de la manifestation, la police arrête et emprisonne 24 membres du comité de grève. Les événements prennent une tournure inattendue lorsque le premier ministre, John A. Macdonald, s’en mêle, prenant le parti des travailleurs et faisant adopter la Loi sur les syndicats ouvriers qui légalise et protège l’action syndicale. Ce n’est pas seulement par conviction ou par souci de justice que le premier ministre agit ainsi. George Brown, l’un des éditeurs opposés à la grève, est l’un des grands adversaires libéraux de Macdonald. De plus, l’adoption de cette loi lui vaudra le vote de nombreux travailleurs. En toute solidarité Mais la bataille n’est pas gagnée pour autant. En 1882, Peter J. McGuire, figure emblématique du syndicalisme aux États-Unis, assiste à un rassemblement ouvrier à Toronto. Inspiré, il organise le premier lundi de septembre un immense défilé dans les rues de New York. Certaines sources rapportent une foule de 30 000 personnes. En 1894, le gouvernement canadien de John Thompson adopte une loi officialisant la fête du Travail, une décision qui arrive la même année qu’aux États-Unis. La première fête du Travail officielle cette année-là donne lieu à d’immenses défilés, notamment à Winnipeg et Montréal. L’autre fête du Travail À cette époque, un autre jour prend forme pour faire l’éloge des travailleurs : le 1er mai. Et cette date aura une portée internationale. En 1884, deux ans après la première fête du Travail à New York, le mouvement syndical américain multiplie les efforts pour obtenir la journée de huit heures. Un coup de force est organisé partout au pays le 1er mai 1886. On rapporte que 340 000 ouvriers auraient suivi le mouvement de grève ce jour-là. À Chicago, les syndiqués affrontent les briseurs de grève, les forces de l’ordre interviennent, certains ouvriers et policiers perdent la vie. Plusieurs ouvriers seront condamnés à mort ou écoperont d’une peine de prison à vie. Après ce drame, plusieurs États établissent un jour du Travail férié. La date du congé n’est cependant pas fixée. On dit que le président Cleveland a rejeté le 1er mai, ne voulant pas commémorer les manifestations sanglantes de Chicago. C’est pourtant ce qu’avaient déjà fait bon nombre d’autres pays. En 1889, la 2e Internationale socialiste, réunie à Paris, choisit le 1er mai comme journée de grève et de manifestations ouvrières afin de perpétuer la mémoire des émeutes de Chicago. Cette date porte aujourd’hui le nom de Journée internationale des travailleuses et travailleurs. Elle est soulignée au Canada depuis 1906, mais n’est pas un jour férié. Imprimer 1801 Marc PoirierGhita Hanane Autres messages par Marc Poirier Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.