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Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon

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SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Foires de l'emploi et ateliers sont au programme

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Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.

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La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jeffrey Klassen

La diversité linguistique, une sagesse africaine

Afrique
Crédit : James Wiseman on Unsplash

On entend souvent dire que l’avenir de la Francophonie se trouve en Afrique. Cette proposition relève de l’accroissement démographique au sein des pays africains dans lesquels le français est parlé. On pourrait aller plus loin en admettant que l’avenir de la Fransaskoisie dépend en partie de l’immigration francophone issue de ce continent.

L’arrivée de ces francophones est une aubaine pour les institutions fransaskoises tant ils apportent avec eux une richesse linguistique.

J’ai discuté avec mon collègue Henri Biahé, professeur de l’Université de la Saskatchewan, lui aussi linguiste, et d’origine camerounaise. En lui parlant, il m’est rapidement et clairement apparu que le sujet du français en Afrique était aussi vaste que ce continent aux 54 pays.

Dans son pays natal, le Cameroun, le français n’est qu’une langue parmi 300 environ, et « être multilingue relève de la norme ». Cette situation se démarque de l’écrasante majorité des pays occidentaux où s’est imposée l’idée qu’une nation signifie une seule langue, un seul territoire.

On ne peut donc parler d’un « accent africain », car même dans un seul pays on trouvera plusieurs accents, chacun influencé par les différents systèmes phonologiques des langues locales.

Henri Biahé utilise le terme « porosité linguistique » pour décrire la situation en République du Cameroun. Ce pays de 27 millions d’habitants situé en Afrique centrale a comme langues officielles le français et l’anglais. Une preuve de cette porosité linguistique est l’existence du camfranglais, une langue mixte qui mélange le français, l’anglais et des éléments locaux.

Henri Biahé m’a donné un exemple concret d’une phrase camfranglaise. Il m’a gi fap kollo signifie « Il m’a donné cinq mille (francs CFA) ». Le verbe gi vient de l’anglais give (« donner »), et le mot fap signifie cinq (de l’anglais five). Le mot kollo est issu d’une langue locale.

Le camfranglais a été inventé par les jeunes, et s’utilise de manière informelle. Henri Biahé a effectué une partie de ses recherches doctorales au sujet de cette langue mixte. Étudiant à Dalhousie, il a pu comparer la dualité anglais-français dans son propre pays ainsi qu’en Acadie, où le chiac peut également se caractériser par une certaine mixité.

À la fin de notre conversation, j’ai soulevé le fait que, dans ses propos, mon collègue aime bien se servir de proverbes pour communiquer la vérité d’une situation. Est-ce un phénomène « africain » ?

Cette question l’a fait rire, et il rappelle un constat de l’auteur nigérian Chinua Achebe : « Les proverbes sont l’huile de palme qui fait passer les mots avec les idées. » Achebe utilisait la métaphore de l’huile de palme parce que, dans l’Afrique traditionnelle et précoloniale, et plus exactement chez les Igbos du Nigeria, l’huile de palme était souvent utilisée comme sauce pour manger des féculents comme l’igname, les rendant plus appétissants.

D’après Henri Biahé, les proverbes reviennent dans le discours oral en Afrique parce qu’ils ont la capacité de transmettre la sagesse et l’expérience vécue des ancêtres. Nous avons la chance en fransaskoisie de goûter à cette richesse.

 

 

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