Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme 17 septembre 2015 23330 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu Impact sur les francophones 27 août 2015 23321 « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le...
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera... 20 août 2015 24378
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... 26 juin 2015 18211
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... 18 juin 2015 28851
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 24662
Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... 18 juin 2015 30691
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer... 16 juin 2015 22093
Tourisme francophone en milieu minoritaire 12 juin 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg 20 mai 2015 Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.
Lucas Pilleri / 8 février 2021 / Catégories: Société, Santé Les vaccins expliqués par une technicienne de recherche en virologie Dans le cadre de son programme Connect’Aînés, Vitalité 55+ Saskatchewan a organisé le 26 janvier une présentation en ligne intitulée Il était une fois les vaccins. Une vingtaine de personnes se sont ainsi connectées pour écouter Nathalie Bérubé, technicienne de recherche en virologie au Centre des vaccins et maladies infectieuses de Saskatoon. La rencontre était organisée par Vitalité 55+ Saskatchewan et a réuni une vingtaine de personnes sur Zoom. Depuis son bureau, avec en arrière-plan le laboratoire où ses collègues chercheurs travaillaient sur la COVID-19, Nathalie Bérubé a vulgarisé plusieurs notions de biologie à l’aide d’une trentaine de diapositives. La technicienne a commencé par expliquer ce qu’était un vaccin : un agent étranger introduit dans un organisme vivant afin de créer une réaction immune positive contre une maladie infectieuse. Puis, la spécialiste a parlé des différentes manières d’acquérir l’immunité et de la constitution d’un vaccin. Survol historique L’experte a ensuite présenté l’historique de la vaccination, démarrant par le Moyen Âge où le principe d’inoculation a été pour la première fois expérimenté en Chine et en Inde. Il faudra attendre le 18e siècle avec Edward Jenner, médecin anglais, pour que le concept de vaccination naisse officiellement. « C’est aujourd’hui même le 198e anniversaire du jour de sa mort », note pour l’anecdote la scientifique. Nathalie Bérubé a expliqué la constitution d’un vaccin. Crédit : Nathalie Bérubé / VIDO Interviennent ensuite les Français Louis Pasteur, Albert Calmette et Camille Guérin (ces deux derniers donnant leur nom au BCG – Bacille de Calmette-Guérin) à la fin du 19e et au début du 20e siècle, engendrant des avancées majeures dans la lutte contre le choléra et la tuberculose. « La tuberculose est l’infection qui a fait le plus de morts dans l’histoire de l’humanité, note Nathalie Bérubé. Elle aurait tué plus d’un milliard de personnes au cours des deux derniers siècles. » Les années 1937-1967 marquent « l’âge d’or des vaccins » selon les mots de la chercheuse. Fièvre jaune, tétanos, coqueluche, grippe, diphtérie, poliomyélite, rougeole, ou encore oreillons trouvent leur remède. « Autant de maladies que notre époque a oubliées », note l’animatrice. D’où, aussi, un paradoxe que Nathalie Bérubé souligne : plus on vaccine, plus les maladies disparaissent, plus les nouvelles générations remettent en question les anciens vaccins. Pourtant, « ces maladies peuvent revenir », avertit la scientifique. Si beaucoup d’entre elles ont disparu de nos contrées, elles existent encore sur terre : « Ces maladies sont à un vol d’avion de chez nous », résume-t-elle. Pas de questions taboues Le grand paradoxe de la vaccination qu’a mis en lumière Nathalie Bérubé. Crédit : Nathalie Bérubé / VIDO Les vaccins sont-ils dangereux ? La technicienne de recherche répond : « Oui, il y a toujours des risques d’avoir des effets indésirables, mais la plupart sont légers : maux de tête, fièvre, rougeurs. Rien d’alarmant. » Les effets secondaires plus graves restent, eux, plus rares : « Si on vaccinait aujourd’hui toutes les personnes en Saskatchewan contre l’hépatite B, il y aurait 1 ou 2 personnes seulement qui feraient une réaction anaphylactique », illustre-t-elle. Se faire vacciner en vaut-il la peine ? Nathalie Bérubé répond là aussi à la question : « Il y a vraiment plus de bénéfices à ne pas tomber malade qu’à développer des effets secondaires d’un vaccin dont la majorité sont bénins », analyse-t-elle. Comment le vaccin contre la COVID-19 a-t-il été développé aussi vite ? « En temps normal, le développement d’un vaccin est un chemin tortueux et plein d’embûches, reconnaît la scientifique. C’est un processus long et compliqué, mais ça, c’était avant la COVID. Maintenant, on fait plusieurs étapes en même temps, c’est pour ça que ça va vite. Et la collaboration mondiale a aussi beaucoup aidé », indique-t-elle. Enfin, Nathalie Bérubé a offert une comparaison des vaccins de Pfizer et de Moderna, d’ores et déjà sur le marché. Toutefois, plusieurs sont encore en cours de développement ou en phase d’essai sur les humains, y compris celui sur lequel travaille la chercheuse. « On a été acceptés pour faire la phase 1 d’essai sur les humains juste avant Noël », indique-t-elle, confiante de contribuer à son tour à l’histoire de la vaccination. Imprimer 10001 Balises: Vaccination Lucas PilleriLucas Pilleri Autres messages par Lucas Pilleri Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.