Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Les anglophones bénéficient d’un soutien conséquent, alors pourquoi pas nous ? 20 août 2015 23980 REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera de manière plus équitable les organismes francophones et anglophones chargés d’aider entreprises et individus ayant des projets économiques.
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le RDÉE à Winnipeg 26 juin 2015 17930 Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de son assemblée générale annuelle à Winnipeg, à la mi-juin, pour organiser un colloque portant sur la francophonie économique.
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... 18 juin 2015 28585
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 24355
Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... 18 juin 2015 30336
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer... 16 juin 2015 21868
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste... 12 juin 2015 20949
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil... 20 mai 2015 29514
Départ à la retraite de Robert Carignan 20 mai 2015 Départ à la retraite de Robert Carignan Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.
14 mai 2015 L'université Yale confirme l'efficacité d'un programme contre la pauvreté Une étude menée dans six pays conclut qu'un programme fournissant du bétail et une formation pour le rentabiliser peut aider les plus défavorisés de la planète à améliorer leur sort.
Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse) / 9 octobre 2020 / Catégories: Agriculture et environnement Les jours sont comptés pour certains plastiques à usage unique FRANCOPRESSE – À partir de la fin de 2021, six articles en plastique à usage unique seront interdits de vente : les sacs en plastique, les pailles, les bâtonnets à mélanger, les porte-canettes, les ustensiles et les récipients alimentaires. Cette mesure est un pas du gouvernement du Canada vers l’atteinte de son objectif «zéro déchet de plastique d’ici 2030». Seulement 9 % des déchets plastiques sont actuellement recyclés au Canada. Bruno Cournoyer Paquin – Francopresse Le plastique est un problème «économique, social et environnemental», selon Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien. «Chaque année, les Canadiens jettent plus de trois-millions de tonnes de déchets plastiques, d’une valeur de 8 milliards $», a-t-il affirmé en conférence de presse le 7 octobre. Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson, a expliqué que des versions alternatives des produits ciblés existaient déjà et étaient largement disponibles. Les mesures ne s’appliqueront que vers la fin de 2021 afin de respecter le processus de révision règlementaire, qui exige des consultations publiques. «Ces six articles à usage unique ont plein d’alternatives qui ne sont pas faites en plastique, donc ça devrait être un changement facilement opérable dans les habitudes des citoyens, des commerçants et des restaurateurs», selon Catherine Houbart, directrice générale du Groupe de recommandations et d’actions pour un meilleur environnement (GRAME). À lire aussi : La quête «zéro plastique» de la famille Charuest-Frank Une décision surprenante Le biologiste Tony Walker, professeur à l’École des ressources et de l’environnement de l’Université Dalhousie, se dit surpris que le gouvernement soit allé de l’avant avec ce projet d’interdire les plastiques jetables dans le contexte de la pandémie, alors que plusieurs gouvernements à travers le monde ont mis de tels projets en suspens. Il estime qu’il s’agit d’une conséquence directe de la décision de la Chine, il y a deux ans, de cesser d’importer des déchets plastiques en provenance des pays développés. «Plusieurs pays ne savaient pas trop quoi faire avec, et ils ne disposaient certainement pas des capacités de recyclage nécessaires. Donc cela a mis en branle des stratégies de réduction du plastique [à usage unique] à travers le monde.» Le professeur Walker observe qu’il y a eu quelques mentions de mousses de polystyrène pendant la conférence de presse, en raison de leur présence dans les récipients alimentaire. Or, ajoute-t-il c’est un type de plastique très peu recyclé, à cause de son très grand volume par rapport à son poids, et du faible cout des produits neufs. Il faudrait donc interdire, selon lui, toutes les utilisations de mousse de polystyrène, pas seulement son emploi dans les récipients alimentaires. Aller au-delà de l’interdiction des plastiques à usage unique Le ministre Wilkinson a aussi annoncé que le gouvernement mettrait en place des mesures pour faire la promotion d’une économie circulaire des plastiques, qui favoriserait la réduction, la réutilisation et le recyclage de ces produits. Mais il rappelle qu’il y a des obstacles majeurs au recyclage du plastique : «Nous sommes inondés de tellement de différents types de plastiques. Si vous pensez aux emballages d’épicerie, oui, ça garde la nourriture fraiche ; mais ils sont difficiles à démêler après usage. […] On a besoin d’une standardisation [des emballages plastiques], pour que les plastiques puissent être clairement identifiés lorsqu’ils entrent dans la chaine de recyclage.» Pour Catherine Houbart, directrice du GRAME, le gouvernement devrait aller plus loin. «Au-delà de limiter l’usage de matériel en plastique jetable, il faut carrément limiter l’usage de matériel jetable. Il faut tout le temps privilégier les contenants réutilisables le plus possible. À cet égard, j’ai hâte de voir plus d’initiatives gouvernementales pour favoriser l’utilisation de contenants réutilisables», comme un système de consigne pour les contenants chez les détaillants et les restaurateurs. Une piste de solution, selon Tony Walker, passerait par la «responsabilité élargie des producteurs», qui vise à transférer les couts du recyclage aux compagnies qui produisent des polymères exotiques. «L’industrie a un rôle à jouer pour s’assurer que les producteurs sont responsables de l’emballage de leurs produits. Parce que les municipalités et les consommateurs ne savent pas comment les gérer. Et récemment, nous avons payé pour le “privilège” de recycler ces matériaux, mais ce cout doit être transféré à l’industrie», explique Tony Walker. Le document de consultation sur la gestion des déchets du plastique publié par le gouvernement comporte d’ailleurs des propositions sur la responsabilité élargie des producteurs. Pour Tony Walker, «il n’y a pas qu’une seule solution à ce problème envahissant. Nous avons tellement de plastique dans nos vies, nous l’utilisons tout le temps et pour toutes sortes de choses.» La solution doit passer par l’industrie, par les corporations, par la règlementation et «aussi par les consommateurs, qui doivent prendre des décisions environnementales informées», conclut-il. Imprimer 9424 Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)Francopresse Autres messages par Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse) Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.