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Subway débarque à Gravelbourg Subway débarque à Gravelbourg

Subway débarque à Gravelbourg

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GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

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Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon

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SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

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Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le...
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Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Denise Bombardier fait encore des vagues

Denise Bombardier sur le plateau de Tout le monde en parle, le 6 octobre 2019

Denise Bombardier sur le plateau de Tout le monde en parle, le 6 octobre 2019

Photo : Capture d’écran, émission Tout le monde en parle
Il y a près d’un an, Denise Bombardier a fait réagir certaines populations au pays en disant qu’elles étaient vouées à disparaître. Plusieurs Franco-Canadiens ont reçu la claque. C’est à la fois d’une violence remarquable et d’un machiavélisme hautement efficace : insulter pour obtenir une réaction.

Depuis la première et fameuse claque d’octobre 2018, les gens de la francophonie canadienne se sont rapprochés. Ils ont parlé de Denise Bombardier et de ses propos ; ils ont possiblement même vidé la question. Il y a eu de l’entraide (on se souvient des manifestations du 1er décembre) ; il y a eu le développement de stratégies et des liens se sont tissés. Les réseaux se sont affichés et la communauté a rayonné.

De retour dans l’arène publique pour promouvoir son documentaire Denise au pays des francos, le message de Denise Bombardier a été une fois de plus véhiculé à l’échelle transnationale. En tant que leadeur d’opinion, elle en a rajouté une couche, cette fois, avec une incompréhension évidente.

Dans le monde de Denise…

Le français que vous parlez est admirable, qu’il corresponde ou non aux standards de Denise Bombardier. Pas besoin d’un dictionnaire, on se comprend parfaitement, on se parle, on interagit. On bâtit des moments inoubliables et des relations se forgent, vraies et souhaitables, tout en étant libres.

La première sortie de Denise Bombardier, en octobre 2018, a eu pour effet de motiver les troupes francophones au pays. Par contre, à sa sortie du dimanche 6 octobre à l’émission Tout le monde en parle, c’est moins chic de voir Denise reprendre un jeune pour un anglicisme.

Là où Denise Bombardier est efficace (je ne dis pas qu’elle a raison), c’est en insultant les communautés qui sont, en quelque sorte, forcées de s’unir pour prouver qu’elles sont toujours bien vivantes.

Là où Denise Bombardier a tort sur toute la ligne, là où non seulement elle se plante, mais là où elle se pète la gueule de façon spectaculaire, c’est en agissant comme si les registres de langue n’existaient pas. Dans le monde de Denise, les gens ne sacrent pas, ne sont pas familiers, ne font pas d’erreur; dans le monde de Denise, l’emploi du français ne devrait être qu’exact et littéraire. Dans le monde de Denise, on ne pète pas : on Proust ! Dans le monde de Denise, la langue, on la tue.

Un regard hautain

Denise Bombardier fait partie d’une classe à part, qui boit son thé dans une petite tasse de porcelaine, l’auriculaire en l’air. Denise Bombardier fait partie de ces gens qui se donnent un air quelconque en modifiant leur tonalité, en modifiant leur accent, pour dégager une persona qui ne leur appartient pas. Denise, où est passée ton authenticité ?

Denise Bombardier rêve d’avoir l’air de Denise Bombardier, elle présente son idéal qui correspond davantage à une reine française autoproclamée du 16e siècle et qui se met en évidence. Ça commence par le nom du documentaire : DENISE AU PAYS DES FRANCOS ! Prosternez-vous, pauvres petites gens du Canada français, la reine Denise s’en vient chez vous manger du barbecue et vous dire que votre français fait dur.

La reine Denise rabaisse les individus qu’elle juge plus bas qu’elle et qui n’atteignent pas ses propres standards, des standards qu’elle impose à autrui, des standards qu’elle impose, finalement, à l’entièreté d’un pays.

On vous rappelle que Denise Bombardier vit dans une province qui cuisine de la poutine et du pâté chinois, qui est formée des gens qui sont contents quand les Canadiens de Montréal battent les Leafs à Toronto. C’est aussi une province qui a cultivé une poésie qui n’a jamais eu à être hautaine pour se faire valoir, contrairement à la reine Denise.

Ne soyez pas impressionnés par Denise Bombardier. Cette femme détient un doctorat de l’Université Paris-Sorbonne en sociologie, mais désormais, elle fait des documentaires où elle reprend les jeunes tout juste sortis de l’adolescence, parce qu’ils disent « supporter » et non « soutenir » ou « appuyer ».

Cette façon de corriger les gens, particulièrement les jeunes, correspond exactement à ce qu’il faut faire pour les décourager de parler une langue. C’est ce qu’elle fait, Denise : reprendre le parler des francophones en milieu minoritaire au moment où ils continuent d’avancer, au moment où ils se comprennent, au moment où ils continuent de se battre, au moment où ils vivent et où ils regardent Denise Bombardier à la télé prendre un accent inventé.

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Maxime Pronovost (Le Goût de vivre)Francopresse

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