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Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 24784
Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... 18 juin 2015 30997
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer... 16 juin 2015 22310
Tourisme francophone en milieu minoritaire 12 juin 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg 20 mai 2015 Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.
Réjean Paulin / 10 mai 2018 / Catégories: Réjean Paulin Le vent qui souffle sur la francophonie « La douce brise de la mer nous caresse le visage… ». Ce cliché évoque une plage quelque part au bord d’un océan, avec des airs de Georges Brassens et de Léo Ferré en tête, de quoi rappeler des vacances sur une côte française. Pourtant, j’en étais fort loin, enfoncé dans un coin de pays austère, où se marient à grand-peine épinettes squelettiques et terre de roche, là où la forêt boréale cède ses droits à la toundra. Ce vent de fraicheur, c’était celui du Grand lac des Esclaves, immense, parfois avec des crêtes blanches qui chantent en chœur, une eau vivante qui fait danser la lumière des astres, soleil et lune confondus, que l’on contemple accompagné de la poésie de Brassens et Ferré entendue la veille au JavaRoma, un agréable café au centre-ville de Yellowknife. La langue française a voyagé. Elle s’est rendue jusqu’ici, sur cette terre au climat hostile habitée depuis des millénaires par les Amérindiens, peuplée depuis peu par des chercheurs d’or et de diamant. On comptait 1000 habitants à Yellowknife en 1940, il y en a 20 000 aujourd’hui. Certains ont apporté le français ici et l’ont conservé. C’est plaisant de l’entendre. C’est tout aussi plaisant de voir cette vidéo lancée sur Facebook par le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes; à preuve ce passage au sujet du français : « Il participe à notre identité québécoise et canadienne. De Whitehorse à St. John’s, en passant par Edmonton, Saint-Boniface, Sudbury, Wendake et Trois Rivières, Shawinigan et Val-d’Or, Tadoussac et Caraquet, nous sommes près de 10 millions à parler chez nous en français. Ensemble, faisons résonner le français d’un bout à l’autre de nos provinces et territoires et du pays. » Ce fut encore agréable de voir, toujours sur Facebook, la vidéo que Jean-Marc Fournier, ministre québécois responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, a diffusée. Il était de passage en Acadie récemment. « Le français est bien vivant dans les autres provinces du Canada et on peut aider à ce que ce soit encore plus vrai pour l’avenir », a-t-il dit pendant son séjour. Hélas, on a souvent entendu parler de la francophonie canadienne en évoquant des communautés qui déclinent. On a qu’à se rappeler ces tristes métaphores du discours nationaliste québécois pour s’en convaincre. On y a assimilé les Acadiens au « dernier homard de l’Atlantique », les francophones minoritaires à des « cadavres encore chauds » ou encore à des « Dead Ducks ». Le Québec actuel convie tous les francophones à participer à cette œuvre commune, celle de faire grandir notre langue ensemble en lui donnant le plus grand territoire possible. Il invite l’auteure jeunesse, Marie Cadieux, à une résidence d’un mois à Québec à titre de récipiendaire du Prix Champlain remis à un auteur francophone de l’extérieur du Québec. En d’autres mots, l’œuvre francophone au sens large est pancanadienne. Par les temps qui courent, les vents semblent souffler du bon bord comme on dit chez les marins. À cette attitude invitante du Québec, s’ajoute le dernier Plan d’action fédéral sur les langues officielles. Ottawa va y injecter 500 millions $ en argent neuf d’ici cinq ans. On peut se remonter le moral, mais il y a toujours des choses qui irritent. Les Territoires du Nord-Ouest réduisent le budget des écoles francophones. Or, la Commission scolaire francophone des TNO doit faire des pieds et des mains pour limiter les dégâts. En Nouvelle-Écosse, les Acadiens craignent que la nouvelle carte électorale affaiblisse leur représentation à l’Assemblée législative. La province agit comme si elle n’en avait jamais entendu parler. Décidément, il y a toujours quelqu’un qui a du mal à y croire. Un autre cliché… « Le cinglant vent du large nous gifle le visage ». Ouais… Imprimer 20244 Réjean PaulinRéjean Paulin Autres messages par Réjean Paulin Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.