Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon 1 octobre 2015 26904 SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme 17 septembre 2015 24757 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la... 27 août 2015 24885
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera... 20 août 2015 25880
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... 26 juin 2015 19749
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... 18 juin 2015 30342
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 26441
Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... 18 juin 2015 32741
16 juin 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire 12 juin 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Luc Bengono / 8 mai 2014 / Catégories: Regina, Société, Immigration Un souper pour réunir une famille Marie-Rose Archambault et bien d'autres Fransaskois ont contribué à la réussite du souper. Photo : Luc Bengono Le samedi 3 mai, vers 22 heures, en sortant de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, Marie Fotsin affiche un large sourire en dépit de la fatigue. « Je suis satisfaite », confie-t-elle à un proche, avec soulagement. Le souper africain qui vient d’être organisé dans le but de l’aider à regrouper sa famille a rencontré un franc succès. Près de 200 personnes ont défilé devant les buffets installés dans la petite église pour goûter aux spécialités culinaires africaines. Au menu, entre autres, du Picapoyo de poulet et du Ndolè, le plat le plus populaire au Cameroun, le pays de Marie, situé en Afrique centrale. C’est là-bas, à 15 000 km de Regina, que tout a commencé. Elle menait une vie confortable En 2007, les prix du blé, du riz, du maïs et du soja augmentent du simple au double sur le marché international. À cela s’ajoute la flambée des prix du pétrole. Dans plusieurs pays, les populations pauvres se retrouvent asphyxiées. Elles se révoltent. C’est ce que l’on appelé Les émeutes de la faim. Le Cameroun n’y échappe pas. À l’époque, Marie Fotsin mène une vie des plus agréables. Elle est à la tête d’un syndicat des transporteurs à Douala, capitale économique du Cameroun. Elle se retrouve, malgré elle, au cœur d’un conflit entre les chauffeurs de taxis et de motos et le gouvernement auquel ces derniers réclament à cor et à cri une diminution du prix du pétrole. Marie transmet ces revendications aux autorités administratives. Ils font la sourde oreille. Elle insiste et prévient que la colère du peuple affamé gronde. En vain. En février 2008, c’est l’explosion. Les masses populaires se soulèvent contre le gouvernement qui tire sur les manifestants. Des centaines de personnes sont tuées. Je ne pouvais pas laisser ma fille Marie est arrêtée, maltraitée, et manque de peu d’être lynchée par ceux dont elle a pourtant défendu bec et ongles les intérêts. ll faut partir du pays le plus vite possible. « Je ne pouvais pas laisser ma fille », dit-elle. Avec Princesse, sa dernière fille de deux ans, elle trouve refuge à l’ambassade de Russie et, quelques jours plus tard, elles arrivent à Moscou. C’est le début d’un long et terrible calvaire... « Je n’aime pas parler de cette histoire », prévient-elle. Les émotions refont surface... D’après Bernard Laplante, qui a coordonné l’organisation du souper, plus de 5 400 $ ont été récoltés. C’est « une belle réussite », dit-il. Grâce à cet argent, ses trois fils dispersés à travers les Pays-Bas et l’Allemagne pourront retrouver leur mère (Cf. l’article de L’Eau vive, Souper africain, Une levée de fonds pour réunir une famille, dans sa livraison du 10 avril 2014). Marie tient à remercier du fond du cœur tout ceux qui ont participé de près ou de loin au succès de cette levée de fond. « Je n’ai jamais imaginé une chose pareille. Je me croyais capable de payer les billets moi-même. J’ai parfois l’impression d’être une mendiante, mais je n’ai pas le choix », dit-elle avant de disparaître dans les rues sombres de la ville de Regina. Imprimer 26048 Luc BengonoLuc Bengono Autres messages par Luc Bengono Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.