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Impact sur les francophones

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« Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le discours marginal sur le climat était ridiculisé et contesté mais il est maintenant devenu central.


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Les anglophones bénéficient d’un soutien conséquent, alors pourquoi pas nous ?

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REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera de manière plus équitable les organismes francophones et anglophones chargés d’aider entreprises et individus ayant des projets économiques.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Anonym

Un total de 9 radios communautaires sur 25 en péril

Fermeture de CKRP en Alberta

François Côté est navré : « C’est difficile à Gravelbourg (Saskatchewan), à Plamondon (Alberta), dans les radios du Nord (TNO et Nunavut) ; j’ai peur aussi pour celles de la Nouvelle-Écosse et à Penetanguishene (Ontario). On parle d’un manque de revenus, on n’arrive plus à garder nos bénévoles et il n’y aura rien avant le budget de mars. »

L’Alliance des radios communautaires (ARC) comptait 26 membres jusqu’à la fermeture de CKRP à Falher/Rivière-la-Paix (Alberta) le 20 novembre. Le secrétaire général est désolé de n’avoir rien en mains, après des années de lutte, afin d’obtenir un financement pour sauver des médias vantés sur la place publique comme étant « des piliers de la vitalité des communautés ».

« Sauf que la vitalité va en prendre un coup si rien n’arrive, soutient-il. Si au moins on pouvait dire aux membres qu’il y a quelque chose qui s’en vient ; mais on n’a rien à leur dire. C’est une situation difficile à vivre, les nuits sont courtes. »

Fondée en 1996 par l’ACFA régionale, la radio CKRP a connu des difficultés et n’avait à la fin qu’un seul employé. La décision de fermer a été prise suivant une récente restructuration de l’organisme qui avait été incapable, au printemps, d’élire un conseil d’administration.

Du côté de Gravelbourg

En Saskatchewan, la radio communautaire francophone de Gravelbourg CFRG est dans une situation très fragile. Comme les autres, elle a subi le contrecoup de la baisse de publicité du gouvernement fédéral dans les médias communautaires et est située dans un marché pratiquement inexistant au niveau de la publicité. L’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg, propriétaire de CFRG, peine à se relever de la coupure de financement de 2013.

Selon Michel Vézina, bénévole à CFRG et président de l’Alliance des radios communautaires de l’Ouest et des Territoires (ARCOT), « la survie de la radio n’est pas en jeu à court terme, mais certainement à moyen terme si il n’y a pas de changements au niveau du financement ».

CFRG travaille auprès des écoles pour intéresser les jeunes et s’est également tournée vers les nouvelles technologies. Pour monsieur Vézina, « il y a un certain espoir mais on ne pourra pas tenir indéfiniment la radio à bout de bras ».

Journaux et radios, mêmes difficultés

Comme les journaux de l’Association de la presse francophone, les radios de l’Alliance sont dans un état d’attente depuis des années. L’arrivée au pouvoir des libéraux à Ottawa les a remplis d’espoir et leur a fourni l’occasion de s’exprimer lors de consultations nationales sur le renouvellement du Plan d’action pour les langues officielles et la Politique créative du Canada.

« Quand on a fait des représentations, poursuit François Côté, on a dit qu’il y avait des urgences. On nous dit : attendez le Plan d’action (qui doit entrer en vigueur le 1er avril 2018). Est-ce qu’on peut tenir le coup pendant quatre mois ? Si on nous disait qu’il va y avoir quelque chose dans le Plan d’action, on pourrait se rendre jusque là. Mais si on n’annonce rien, ça va être l’effet domino. »

Ce que demandent les médias communautaires, incluant la presse régionale anglo-québécoise, est pourtant modeste, selon le secrétaire général. « Si on mettait en place les 4,7 millions qu’on demande par année, on pourrait y arriver. On est loin des 650 millions que le gouvernement a investi dans Radio-Canada. Ce n’est pas un gros investissement pour sauver les communautés. »

L’ARC espère que la fermeture de CKRP sonnera l’alarme. « On n’a pas besoin d’autres études, conclut le porte-parole, il faut agir. »

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