Bon 36366
Close
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Foires de l'emploi et ateliers sont au programme

23350

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.

L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu

L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu

Impact sur les francophones

23354
« Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le...
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce...
30722
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
22115
RSS
Première567810121314Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1234567810Dernière

Actualité économique

Réjean Paulin
/ Catégories: 2016, Réjean Paulin

Le village global francophone entre trois océans

C’est le printemps, le temps de l’année où on commence à penser à ce qu’on peut semer pour embellir le paysage et nourrir le village. Il est beaucoup question du paysage médiatique francophone par les temps qui courent.

Le monde des médias écrits traverse une crise sans précédent, pas seulement ici  mis partout dans le monde. De grands journaux comme le New York Times ou  Le Monde perdent des lecteurs et des profits. Le papier disparaît pour faire place à la tablette et à la lecture en ligne.

Nos médias communautaires n’échappent pas à cette crise planétaire. Ils  sont obligés de réduire leurs dépenses en supprimant des pages d’information. Certains sont au bord du naufrage. L’hebdomadaire fransaskois, l’Eau vive, a dû interrompre fin octobre dernier sa publication papier faute de moyens. Il a pu la relancer en mars, grâce à une campagne de sauvetage qui lui a rapporté 48 000 $, à laquelle Zachary Richard a participé en offrant un concert bénéfice, et au prix d'importantes coupures au niveau des ressources humaines.

Leur  principal pourvoyeur de fonds les délaisse pour acheter de la publicité sur le Web. Ce grand pourvoyeur est nul autre que le gouvernement fédéral.

Quant à la radio et à la télévision, Radio-Canada a vu ses ressources décliner constamment depuis le milieu des années 80. La production locale en a souffert. Les radios communautaires ne roulent pas sur l’or non plus.

Décidément, l’aridité est dans le paysage.  Que se cache-t-il derrière l’horizon? Du soleil, mais pas trop? De la pluie, mais pas un déluge? L’espoir est permis.

Le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes a consacré quelques semaines à l’étude du financement de la presse communautaire. Il n’a pas pu que constater les dommages que les éditeurs ont exposés.

Quant à Radio-Canada, lumière au bout du tunnel, elle bénéficiera de 675 millions de dollars en nouveaux crédits d’ici cinq ans.

Il faudra quand même attendre pour la fête champêtre. Les  intentions sont bonnes mais on sait tous que le chemin de l’enfer en est pavé. Cela dit, quelqu’un semble vouloir s’en occuper.

C'est simple, les journaux ont besoin de vendre de la publicité. Ottawa n’aurait qu’à reprendre ses bonnes vieilles habitudes  et faire connaître ses services et programmes comme il le faisait auparavant, auprès des lecteurs des journaux communautaires. Après tout, cette publicité est davantage de l’information citoyenne qu’une incitation à consommer.

Du côté de Radio-Canada, il y aura fort à faire pour que toutes les régions profitent de la nouvelle manne, tant elle est attendue. On salive partout dans le réseau et dans tous les services rongés jusqu’à l’os par des années de privation.

L’enjeu consiste à  bâtir une contrée où les francophones pourront se connaître et se reconnaître.

Ils sont plus d’un million. Ensemble, ils pourraient bâtir une société, mais ils sont dispersés sur la largeur d’un continent. Il est impossible d’étirer une toile à ce point sans qu’elle ne perce ni ne se déchire, à moins que le formidable pouvoir des communications soit mis à contribution.

Le village global existerait à l’échelle planétaire. Il s’agit d’une idée lancée dans les années 60 par un philosophe canadien, Marshall McLuhan. Les communications allaient devenir tellement efficaces qu’elles allaient effacer les distances pour faire évoluer le monde à la manière d’un village. 

De ragot en conversations honnêtes, les villageois finissent par se connaître pour acquérir la certitude d’appartenir à une société qui leur soit propre. Ce qui était possible à partir du perron d’église le serait à l’échelle planétaire.

McLuhan était un visionnaire. Les moyens de communication existent. Il ne faudrait que la volonté de l’État pour édifier ce qui pourrait être le village global francophone dans notre paysage, à l’échelle canadienne.


Imprimer
11882

Réjean PaulinRéjean Paulin

Autres messages par Réjean Paulin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top