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Subway débarque à Gravelbourg Subway débarque à Gravelbourg

Subway débarque à Gravelbourg

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GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon

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SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le...
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Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard

Robert Latimer : Entre légalité et justice

Vingt-quatre octobre 1993. Robert Latimer installe un tuyau entre le pot d’échappement de sa camionnette et la cabine dans laquelle il dépose Tracy, sa fille de 12 ans. Elle sombre dans un sommeil mortel.

Privée d’oxygène à la naissance, Tracy souffrait de paralysie cérébrale et subissait, depuis quelques années, des opérations pour lui mettre des supports de métal dans le corps ou lui enlever les os de certaines articulations. En douleur constante, elle devait subir d’autres opérations. Robert Latimer pensait depuis longtemps à poser ce geste. Ça n'a pas été facile. Mais il l'a fait, par amour, par compassion. Reconnu coupable de meurtre, il passera neuf ans en prison.

Février 2009. Guy Turcotte, éconduit par sa femme, tue ses deux jeunes enfants de 47 coups de couteau. Reconnu « non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux » il passera 3 ans en institution psychiatrique avant d’obtenir sa libération. Celle-ci est contestée devant les tribunaux et un deuxième procès est prévu en septembre 2015.

Il semble que notre système judiciaire soit moins tolérant envers le meurtre par compassion qu'envers le meurtre par vengeance. Comment peut-on se montrer moins sévère envers un homme blessé dans son amour propre qui, au nom d'une « folie passagère », poignarde ses enfants, qu’envers un homme qui veut tout simplement que son enfant cesse de souffrir inutilement?

Dans son jugement, en 1997, la Cour suprême reconnaît que Tracy Latimer était en souffrance constante. Mais la loi c’est la loi. En 2007, monsieur Latimer se voit refuser une première demande de libération conditionnelle, même si le comité qui a étudié son cas reconnaît qu'il ne représente aucun danger pour la société. Sa demande est rejetée parce qu'il continue d’affirmer qu’il a fait ce qu’il croyait être juste.

Notre système de justice semble plus préoccupé de punir que de protéger la société. En incarcérant Robert Latimer, c’est toute sa famille que l’on a punie. Certes, les juges doivent appliquer les lois existantes en attendant qu’elles soient changées, mais la justice pourrait faire preuve de bon sens et d'imagination. Il n'y a pas de loi contre ça. Si elle tenait vraiment à punir monsieur Latimer, il y aurait eu des façons plus constructives de le faire. Par exemple, on aurait pu le condamner à résidence sur sa ferme où il aurait pu continuer à travailler et à soutenir sa famille, à verser une somme substantielle à des organismes venant en aide aux personnes affligées de problèmes semblables à ceux de Tracy.

La ligne est parfois floue entre la loi et la justice. Ce qui est légal n'est pas forcément juste. Dans le cas Latimer, la loi a été appliquée, mais avec un arrière goût d’injustice.

Quant à moi, si un jour je me retrouve aussi souffrant et démuni que Tracy, j’espère qu’il y aura un Robert Latimer sur mon chemin.

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Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

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