Subway débarque à Gravelbourg Subway débarque à Gravelbourg 8 octobre 2015 30272 GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.
Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon 1 octobre 2015 27929 SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le... 17 septembre 2015 25810
L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la... 27 août 2015 25620
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera... 20 août 2015 26742
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... 26 juin 2015 20511
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... 18 juin 2015 31132
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 27435
18 juin 2015 Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.
16 juin 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Sarah Vennes-Ouellet / 1 décembre 2020 / Catégories: 2020, ENP - Éditions de la nouvelle plume, Arts et culture, Littérature Will & Ernest : deux identités, un homme Les Éditions de la Nouvelle plume ont publié la pièce de Martine Noël-Maw La pièce Will & Ernest de Martine Noël-Maw avait déjà eu un grand succès sur scène avec la Troupe du Jour, raflant trois prix au gala des Saskatoon and Area Theatre Awards, dont l’un récompensait le scénario. Depuis octobre, les Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) offrent l’occasion de découvrir toutes les vertus du texte avec sa publication bilingue, conçue par l’auteure elle-même. Tout a commencé avec la découverte d’Ernest Dufault, alias Will James, par Martine Noël-Maw. Du vivant de ce cowboy écrivain et artiste, qui a vécu de 1892 à 1942, les lecteurs ne connaissaient que son identité de cowboy du Montana. C’est seulement vingt ans après sa mort que ses origines québécoises ont été révélées au public par son biographe Anthony Amaral. « Comment expliquer un coup de foudre ?, résume Martine Noël-Maw. Le documentaire de Jacques Godbout, Alias Will James, a été une révélation pour moi. J’avais déjà entendu parler de Will James à mon arrivée dans l’Ouest, mais je n’avais aucune idée de sa véritable identité. J’ai été époustouflée d’apprendre qu’il avait réussi à gommer son passé, ses origines, pour devenir qui il voulait vraiment être. Je me suis lancée dans la recherche à son sujet et, de là, trois projets sont nés. Will & Ernest est le premier à être complété. » Martine Noël-Maw L'auteure Martine Noël-Maw a acceuilli avec enthousiasme la nouvelle de l'obtention du prix du meilleur scénario décerné par le Saskatoon and Area Theatre Awards Crédit : Courtoisie L’écrivaine qui vit en Saskatchewan depuis 1993 prend énormément de plaisir dans la recherche de faits pour ses romans et pièces de théâtre. « C’est un projet qui m’a beaucoup nourrie sur le plan créatif parce qu’il m’a permis d’exercer trois aspects de la carrière d’auteure qui me plaisent le plus : la recherche, les voyages et l’écriture. » La publication inclut par ailleurs un épilogue où l’auteure partage certains faits sur la vie réelle de ceux qui ont inspiré les personnages de la pièce. Cet épilogue ne se trouvait pas dans la production de la Troupe du Jour et constitue donc une nouveauté. « J’ai tenu à l’inclure pour la version imprimée parce que la maniaque de recherche en moi tenait à partager ces informations qui ont une valeur historique. Le petit Clint dont il est question tout au long de la pièce a bel et bien existé. » Construction identitaire : un enjeu intemporel Le thème de la construction identitaire est au cœur de la pièce Will & Ernest. Cet enjeu est tout aussi d’actualité maintenant que du vivant de Will James. Le personnage créé par Martine Noël-Maw donne à réfléchir sur l’importance des origines et sur la question du déterminisme. Sommes-nous prisonniers de nos origines dans la construction de notre identité ? Selon Martine Noël-Maw, « Ernest Dufault, alias Will James, a détruit le mythe du déterminisme. Le fait d’être né francophone dans un village du Québec n’a pas été un frein à ses ambitions. Toute sa vie, il a été mu par deux choses : son amour des chevaux et du dessin. Son identité, celle de Will James, il se l’est forgée. Je me plais à croire que j’ai quelque chose en commun avec lui : la décrocheuse scolaire d’Abitibi qui est devenue écrivaine dans l’Ouest canadien. Moi, au moins, je n’ai pas eu à renier mes origines pour le faire. » Renier ses origines coûte cher au personnage de la pièce de théâtre. La jeune secrétaire engagée par Will James au début de la pièce découvre un homme hanté par ses mensonges et qui se noie dans ses habitudes destructrices et sa colère. « L’exemple de Will pour Monica est un avertissement, un cautionary tale, comme on dit en anglais. De constater l’impact qu’a eu sur Will le fait de refouler ses origines et sa langue ‒ et de réaliser tous les efforts qu’il a déployés pour ce faire ‒ va d’abord la déstabiliser avant de la conforter dans l’affirmation de sa propre identité. » Une œuvre bilingue Will & Ernest ajoute à une tradition de publications bilingues par les ÉNP. La traduction de la pièce est incluse dans son entièreté à la suite du texte d’origine. Martine Noël-Maw est une professionnelle avec plusieurs traductions de romans et livres pour enfants à son actif, mais cette fois elle a eu l’occasion de traduire sa propre création littéraire. « Traduire mon propre texte au lieu de celui d’un autre m’a donné une grande liberté. Si je trouvais que quelque chose aurait eu avantage à être écrit autrement, j’ai pu aller le changer dans la version originale française, ce que je ne peux pas faire avec le texte écrit par quelqu’un d’autre. Ça m’a donné l’occasion de peaufiner le texte français. » Cette formule de l’édition bilingue est une occasion de promouvoir la voix fransaskoise dans l’Ouest canadien sans se limiter à la francophonie. Et quoi de plus approprié pour honorer le cowboy secrètement québécois Will James. Imprimer 21544 Balises: Martine Noël-MawWill & Ernest Sarah Vennes-OuelletSarah Vennes-Ouellet Autres messages par Sarah Vennes-Ouellet Contacter l'auteur Articles connexes Laïka, où es-tu? La jeunesse au cœur de la création littéraire Prix SATA 2020: année exceptionnelle pour la Troupe du Jour Artémis vole au secours de la planète Martine Noël-Maw: de passion et d'écriture Un roman créé avec des élèves de deux écoles de Moose Jaw Martine Noël-Maw s’inspire au Salon du livre de Montréal Entr'arts: une expérience au-delà de l’art Ernest Duffault dans l’ombre de Will James Bienfait et la vallée Qu’Appelle à Paris Comments are only visible to subscribers.