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La cloche va sonner

C’est l’heure du retour en classe pour des centaines de jeunes Fransaskois. Et cette nouvelle rentrée scolaire apporte encore une fois son lot de débats sur l’éducation francophone dans la province.

Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) dit ne plus avoir assez d’argent pour organiser un système de porte à porte pour le ramassage scolaire en autobus. Les véhicules attendront les inscrits en des lieux centralisés. Déjà la mesure fait grincer des dents. Des parents commencent à imaginer leurs petits marcher jusqu’à 500 mètres dans la neige en hiver. Un comble. En réaction, certains parents auraient inscrit leurs enfants en école d’immersion. Le système scolaire fransaskois serait-il en train de perdre ceux pour qui il est destiné ?

Le CEF aurait-il mal géré ses finances ? Ou bien doit-on y voir la main d’un gouvernement qui réduit à petit feu, sournoisement, son soutien aux minorités pour qu’au final, les Fransaskois n’aient plus le choix et se fassent totalement assimiler ?

Le débat est présent sur le trajet de l’école, il l’est également à l’intérieur des murs. La place des non ayants droits revient comme une lancinante question. Elle est à l’appréciation des conseils d’écoles. Certains acceptent les anglophones pour leur accorder le droit de mieux maîtriser le français. N’oublions pas qu’un élève inscrit est une source de revenus. Même si le CEF affirme que les écoles ne sont pas des entreprises créées pour gagner de l’argent, en période de vaches maigres, chaque dollar compte.

Mais une partie des conseils font le choix de renvoyer les non ayants droits anglophones vers les écoles d’immersion. N’est-il pas temps d’avoir une politique uniforme, homogène, claire ? Une politique allant vers le seul objectif valable : offrir un système d’éducation qui permette aux prochaines générations de maîtriser le français. Un comité du CÉF devait se pencher sur la refonte les critères d'admission.

Où en est-on ? Mystère et boule de gomme. En attendant, l’anglais domine dans les couloirs de nos écoles et l’enseignement du français plafonne. Le rapport annuel 2013-14 du CÉF démontrait qu’en stratégies de lecture, la performance des élèves était bien en deçà des cibles visées. Et des parents s’inquiètent.
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Sébastien NémethSébastien Németh

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