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S'exprimer autrement
Cette chronique, en collaboration avec La Cité universitaire francophone,  offre des textes dont les auteurs ont en commun d’avoir choisi le français comme langue seconde.

Folkfest : Saskatoon fête sa multiculturalité

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Balises

Les ambassadeurs du pavillon francophone du Folkfest 2015 à Saskatoon

Les ambassadeurs du pavillon francophone du Folkfest 2015 à Saskatoon

Dustin McNichol et Maria Ferré
Photo: Jean-Pierre Picard (2015)
SASKATOON - Comme chaque année à la mi-août,  le Folkfest, le festival des folklores, a rassemblé plusieurs milliers de visiteurs amateurs de découvertes et de nouveaux horizons. Pour cette édition 2015, les curieux avaient l’embarras du choix parmi 22 pavillons, dont le très attendu pavillon francophone.

Ce week-end, la ville des ponts est devenue provisoirement celle des saris, de la samba, de la salsa, des pow-wows et des pirates (des Caraïbes bien sûr!). Parmi les nouveautés cette année, les pavillons d’Éthiopie et du Népal ont attiré les curieux. Et comme à chaque deux ans, les francophones étaient aussi de la partie.

Le Folkfest représente une bonne occasion pour certains de découvrir des nouveautés gastronomiques. Les visiteurs globetrotteurs avides de saveurs qui fleurent bon les régions francophones ont ainsi pu se délecter de poutines, quiches, tourtières et autres crêpes. Mais la culture francophone ne se limite pas à l’assiette. Elle enchante aussi les oreilles avec une programmation artistique soignée, mettant en avant plusieurs artistes bien connus dans la communauté. Pêle-mêle, Émilie Lebel, Véronique Poulin ou encore Malika Sellami ont ainsi pu se produire devant plusieurs centaines de spectateurs.

Si la musique adoucit les mœurs, le French Cancan, lui, rassemble les foules ! Chaque prestation de la troupe Juliette Danse a suscité l’entrain des petits et des grands. Les démonstrations de hip-hop et de hula-hoop ont aussi animé le pavillon, alors que Paul Heppelle et ses gigueux, ses petits pantins de bois danseurs, ont aussi attiré la curiosité des visiteurs et même provoqué quelques pas de danse!

Les 5000 bénévoles qui se relaient pour faire découvrir leur culture peuvent désormais prendre un repos bien mérité avant un retour du pavillon francophone dans l’édition 2017.

Vox Pop : Qu’avez-vous préféré lors de ce Folkfest 2015?

Eric Gignac - artiste

Pour moi, ce qui est le plus fun au Pavillon francophone, c’est qu’on peut voir d’anciens amis, des gens que l’on n’a pas vus depuis longtemps. On se regroupe pour célébrer notre culture. On voit des artistes locaux, des entreprises locales qui ont des liens avec la francophonie. Il y a de l’art visuel, de la nourriture. J’ai beaucoup aimé le spectacle de Malika Sellami. J’ai trouvé qu’elle a une perspective super intéressante, je pouvais me connecter à ce qu’elle chantait.

 

Ange Mununu - étudiant

 

J’ai adoré le pavillon caribéen. Son atmosphère était très excitante, avec une musique toujours entraînante et rythmée. Je marchais en dansant là-bas. La nourriture était très bonne. J’ai goûté des plats que je ne connaissais pas!

 

Shawn Jobin – auteur-compositeur-interprète

 

J’ai vraiment apprécié la diversité artistique du pavillon francophone, le fait qu’il y ait plusieurs styles de musique et de danse, un spectacle solide et bien structuré. Mention d’honneur à Véronique Poulin pour son beau travail. Depuis 5 ans que je participe, je trouve que c'est le meilleur pavillon, aussi bien au niveau artistique et visuel qu'au niveau  de l’ambiance. Les dernières années on se cherchait, cette année je pense qu’on s’est trouvé!

 

Zoé Fortier – artiste visuelle exposante au pavillon

 

J'ai aimé le pavillon cette année pour son ambiance familiale et intimiste. La coordination était très bonne, la nourriture excellente, les bénévoles souriants. Je déplore par contre le fait qu'on ait eu un contenu culturel anglophone parsemé ici et là sur la Scène des plaines. Je crois que le public ne savait plus trop dans quel pavillon il se trouvait. Présenter des danses où l'on voit des filles de 10 ou 12 ans, « hypersexualisées », danser sur la chanson Wild Ones, ou des chorégraphies sur une chanson de Beyonce, c'était inacceptable. Le but du pavillon est de partager notre culture.

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