Une année pas comme les autres
L’année 2020 restera dans les annales comme étant l’année de la COVID-19, tout comme 2001 est devenue celle du 11 Septembre. Bien sûr, il y aura eu d’autres événements, dont les élections présidentielles américaines ou de multiples conflits dans divers coins de la planète.
La période des fêtes de 2020 aura elle aussi été perturbée par ce virus qui ne fait pas de distinction entre les humains. Comment fêter ? Comment vivre avec les règles suggérées, sinon imposées, par les autorités sanitaires ou gouvernementales ?
Je me demande comment les gens qui ont vécu la pandémie de la grippe espagnole il y a une centaine d’années ont passé leur temps des fêtes. Il ne reste presque plus de personnes vivantes pour en témoigner. On devrait faire une recherche dans les archives de l’époque.
Et que dire des personnes qui ont vécu lors des deux grandes guerres mondiales ? D’autant plus qu’elles ne disposaient pas du même confort ni de la même évolution technologique qu’aujourd’hui…
Tout ça pour vous dire qu’à regarder et écouter les médias de toutes sortes, ça peut être déprimant. Bien qu’il n’y ait pas que des nouvelles négatives : la COVID-19 a aussi ses exemples de personnes qui se sont vouées au service des autres, au détriment de leur propre santé et de leur propre vie.
Je voulais partager avec vous un petit bout de lecture que je faisais dernièrement dans le livre L’allume-cigarette de la Chrysler noire (Boréal, 2019) de Serge Bouchard. Dans le texte intitulé Jadis, dans la cache de l’ourse, on lit ceci : « Autrefois, il y a très longtemps, les animaux parlaient le langage des humains. Ou peut-être que les humains parlaient le langage des animaux, je ne sais trop. (…) Selon cette pensée et dans ces temps anciens, les animaux savaient que le dernier-né dans la chaîne du vivant était cette curieuse créature, l’être humain. Vulnérable, ignorant, incapable. »
Je vous invite à lire la suite à partir de la page 184. Selon une légende bretonne (qui existe aussi dans d’autres régions du monde), les animaux parlent la nuit de Noël et tout humain qui les entendrait connaîtrait son avenir…
En regardant ma cour arrière, et toutes les pistes qui convergent en un point, je me suis dit que, peut-être, les animaux se sont réunis dernièrement pour discuter de la situation, en plein milieu de la nuit, pendant notre sommeil, se disant : « Ne disons rien, car on a peut-être fait finalement réfléchir les humains et on leur a fait se rendre compte de la simplicité des choses. »
Passez un beau temps des fêtes, de façon sécuritaire, regardez et écoutez la nature et laissez-vous imprégner de son message de paix !
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Michel Vézina
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