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Agenda communautaire

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«novembre 2024»
dim.lun.mar.mer.jeu.ven.sam.
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Élections provinciales en Saskatchewan

Élections provinciales en Saskatchewan

Quand : 28 octobre 2024
Site web de Elections SK : https://www.elections.sk.ca/

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Rendez-vous fransaskois 2024

Rendez-vous fransaskois 2024

Le Rendez-vous fransaskois, organisé par l'Assemblée communautaire fransaskoise en partenariat avec le Conseil culturel fransaskois, est une fin de semaine centrée sur la communauté, afin de dialoguer, débattre, participer à des activités et échanger.

Quand : 1er au 3 novembre 2024
Où : Hôtel Hilton Garden Inn - 90, 22nd Streete East, Saskatoon
Programmation et inscription :  https://www.fransaskois.sk.ca/fr/evenements/rendez-vous-fransaskois-2023

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AGA de la Fédération des francophones de Saskatoon

AGA de la Fédération des francophones de Saskatoon

Quand : 5 novembre 2024 à 19 h
Où : Le Rendez-vous francophone - 308, 4e Avenue Nord, Saskatoon et ZOOM
Inscription : https://form.jotform.com/222546701051244

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Badmington à Regina

Badmington à Regina

L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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Clinique de patients simulés pour les étudiants en santé

Clinique de patients simulés pour les étudiants en santé

ATELIERS GRATUITS, ouverts à tous les étudiants en Sciences de la Santé, partout au Canada.

Quand : 12 novembre 2024, 21 janvier 2025 et 25 février 2025 de 18h à 20h (CST - heure de la SK et MB) 
Où : Zoom
Renseignements : Céline Guilloizeau 306-229-4647 / coordination@rsfs.ca
Inscription : Cliniques linguistiques de patients simulés

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Badmington à Regina

Badmington à Regina

L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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Soirée d'information avec la DAF à Prince Albert

Soirée d'information avec la DAF à Prince Albert

Présentation de la Direction des affaires francophones suivie d'une période de questions. 

Quand : 2 décembre 2024 à 15 h
Où : Société canadienne-française de Prince Albert - 29, 11e Rue est, Prince Albert

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Soirées de pickleball à Regina

Soirées de pickleball à Regina

Vitalilté 55+ SK organise des soirées de pickleball à Regina

Quand : tous les mercredis à compte du 4 septembre 2024 de 19 h à 21 h
Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

La Troupe du Jour présente le spectacle jeune public Petit Pois d'Agnès Limbos. 

Quand : 5 et 6 décembre 2024, 10 h 30 et 13 h 30
Où : 914, 20e Rue Ouest, Saskatoon
Billets : www.latroupedujour.ca/petit-pois/
 

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LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

La Troupe du Jour présente le spectacle jeune public Petit Pois d'Agnès Limbos. 

Quand : 5 et 6 décembre 2024, 10 h 30 et 13 h 30
Où : 914, 20e Rue Ouest, Saskatoon
Billets : www.latroupedujour.ca/petit-pois/
 

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Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral

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Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral

Hélène Davis, travailleuse sociale et psychothérapeute

Hélène Davis, travailleuse sociale et psychothérapeute

Crédit : courtoisie
Alors que la Semaine nationale de la santé mentale s’est achevée le 10 mai dernier, beaucoup se demandent quel impact la pandémie de COVID-19 a et aura sur leur bien-être psychique. Aussi, L’Eau vive s’est entretenue avec Hélène Davis, travailleuse sociale, conseillère et psychothérapeute pour Family Service Saskatoon, un organisme à but non lucratif.

Selon vous, quel impact a la pandémie sur notre santé mentale ?

Jusqu’à présent, on a été plus ou moins protégé en Saskatchewan. Il n’empêche que le confinement est très stressant. Ça crée de la dépression, de l’anxiété, des deuils, un peu de ressentiment et de colère même.

Le confinement est particulièrement difficile pour certaines personnes, comme les personnes seules, les aînés ou les malades. Ça vous inquiète ?

J’ai une inquiétude pour les aînés. Je me préoccupe pour ceux qui vivent seuls, qui sont plus ou moins habiles avec les outils comme FaceTime. On doit vraiment s’assurer qu’ils aient des contacts sociaux, ça joue un grand rôle dans la santé mentale. On leur demande de rester chez eux plus que les autres : ils sont encore plus isolés et tournent en rond alors qu’il y a beaucoup d’aînés qui sont très capables et autonomes.

Dans le cadre de votre travail, vous offrez des services de counseling par téléphone. Quel genre de problèmes observez-vous en ce moment ?

Certaines personnes sont très directement affectées par la maladie. Il y a beaucoup d’inquiétude pour les membres des familles qui travaillent dans les services de première ligne. Ils ne peuvent pas les voir car ils suivent un confinement plus rigoureux.

Il y a aussi des difficultés pour la garde partagée des enfants. Un parent peut se dire que l’enfant est plus à risque dans l’autre foyer et l’autre parent se dit que c’est un prétexte pour garder l’enfant. Ça peut aggraver les tensions.

Aussi, les employés doivent se réorganiser avec leurs enfants et leurs responsabilités de télétravail. Ça cause du stress. L’école à la maison n’est pas toujours évidente. Les parents font ce qu’ils peuvent. Ils sont assez débrouillards, mais ce n’est pas égal d’un foyer à l’autre.

À ce propos, est-ce que la déscolarisation peut avoir des conséquences sur l’apprentissage des enfants ?

Les psychologues suggèrent de ne pas trop insister. Il vaut mieux primer la sécurisation de l’enfant dans cette période difficile. Il faut avoir une certaine souplesse et une harmonie à la maison plutôt que d’insister sur l’atteinte d’objectifs scolaires. Tout le monde dans le foyer familial doit faire des accommodements pour vivre de façon plus serrée et essayer de guider le comportement des enfants au lieu d’être rigides.

On parle aussi de la violence domestique qui augmenterait en période de confinement. Est-ce quelque chose que vous constatez ?

Oui, il y a une augmentation. Ces jours-ci, des femmes peuvent être à risque de violence conjugale, et c’est la même chose pour les enfants. C’est souvent par l’entremise de l’école que les enfants signalent un mauvais traitement à la maison. Ils n’ont plus recours à ces autorités s’il y a un problème. Si c’est une situation qui met les gens en péril de façon immédiate, il faut le signaler.

Dans le counseling, on essaye de créer de nouvelles façons de faire pour protéger ces femmes et ces enfants. Mais, pour le moment, certaines personnes sont contraintes à vivre avec telle ou telle situation qui n’est pas idéale. Que ce soit des violences psychologiques, émotionnelles ou physiques.

Vous avez même dû interrompre votre programme Men’s Working Group for Respectful Relationships consacré aux hommes reconnus coupables de violence domestique.

Oui, on regarde les possibilités de l’organiser de façon virtuelle. On avait créé une cohésion au sein du groupe et ils n’ont plus cet appui. On essaye de garder le lien avec eux. Ce qui est difficile, c’est qu’il y a souvent des ordonnances de non-contact vis-à-vis de leur famille tant qu’ils n’ont pas fini le programme. Ça retarde les choses.

D’après vous, peut-on craindre des symptômes de stress post-traumatique une fois la crise sanitaire terminée ?

Certains disent que les symptômes vont apparaître dans les mois qui suivent. Mais je pense que les gens sont sous le choc dès les premières semaines. Je reçois des gens qui ont ce diagnostic dans mon bureau. Ça survient souvent assez rapidement. De plus en plus, on va devoir aider des gens traumatisés, soit parce qu’ils ont été malades et hospitalisés, soit parce qu’ils ont perdu quelqu’un de proche de façon soudaine.

Quelles sont les populations les plus à risque de développer ces symptômes ?

Je pense d’abord aux travailleurs de première ligne qui nous font le récit de leurs souffrances : ils n’ont pas de recours contre la menace et ils ont une responsabilité. Ces gens se retrouvent dans des situations à haut risque. Il y a aussi la question du réaménagement de leur cadre de travail, les frustrations et difficultés de réaménager leur vie quotidienne en fonction des demandes de leur employeur. Ce ne sont pas des changements qui ont été négociés, ça s’est fait rapidement.

Certaines personnes parlent de résilience. Dans quelle mesure cela s’applique-t-il à la crise actuelle ?

La résilience, c’est la capacité de s’adapter, de surmonter les difficultés, de retrouver une situation après une crise, que ce soit au niveau personnel ou communautaire, de pouvoir se rétablir et s’adapter de façon saine. Ce qui va faire la différence pour ceux qui souffrent, c’est de pouvoir  raconter leurs difficultés dans une relation d’aide ou avec des personnes avec qui ils ont un attachement sécurisant.

Vous parlez même de résilience communautaire. Qu’est-ce que ça veut dire et pourquoi est-ce important ?

La résilience communautaire, c’est le fait de pouvoir parler ouvertement sans se faire critiquer et d’être appuyé pour s’exprimer. C’est très important. La résilience n’est pas seulement une affaire de capacités individuelles, c’est aussi l’entraide entre membres d’une communauté. Le psychiatre français Boris Cyrulnik parle de mise en parole d’une difficulté qui est à surmonter. C’est dans un milieu sécurisant qu’on peut atténuer les effets du stress.

Finalement, quels conseils donneriez-vous aux gens qui souffrent de la situation actuelle ?

Il faut essayer de découvrir de nouveaux moyens de rester en contact avec ses proches, que ce soit par visioconférence ou autre. Si le traumatisme est grave, il faut demander de l’aide auprès des services sociaux ou médicaux. Il faut aussi essayer d’être flexible, souple, de ne pas être trop rigide dans ses relations avec la famille. Il faut établir de nouvelles limites et routines, faire une rupture avec le travail, garder un sanctuaire.

Comment reconnaître les symptômes d’un stress post-traumatique (SPT) ?

Parmi les symptômes du SPT les plus courants, on retrouve les cauchemars. En outre, le corps produit plus d’adrénaline pour tenter de fuir la menace, ce qui peut se traduire par des palpitations cardiaques, des tremblements ou des picotements dans les extrémités. Enfin, on parle de dissociation : une personne traumatisée se sépare de la réalité, développant un sentiment d’alerte et de panique comme si la menace planait toujours autour d’elle.

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