Chroniques Entre Métis et Canadiens français, des relations ambivalentes depuis deux siècles Les Canadiens français, qu’ils soient au Québec, au Manitoba ou dans les Territoires du Nord-Ouest, se sont longtemps perçus comme amis et alliés des... Lire la suite
Entendre l’écho du passé Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 11298 of views Notre série sur le tourisme se termine par la découverte d’un endroit peu connu, mais qui renferme un bon nombre de mystères : le site historique Doug Richards. Je n’ai pas l’ombre d’un doute que les amateurs d’histoire, d’archéologie et d’artéfacts autochtones sauront apprécier sa visite. Cette destination porte le nom de son fondateur, un agriculteur qui portait un vif intérêt à l’histoire et à l’archéologie. Le site se trouve sur sa terre paternelle, près du hameau de Kelfield, à l’ouest de Saskatoon, et se distingue par un nombre considérable d’attraits. En effet, on y trouve deux précipices à bisons, deux effigies de tortue, deux cercles de tipi cérémoniels en plus de 70 autres cercles de taille normale, ainsi qu’un cercle d’influence ou medicine wheel. Lors d’un entretien, il y a une quinzaine d’années, Doug Richards m’a expliqué que l’abondance en patrimoine du site se rapportait à un seul élément : « La clé ici, c’est l’eau. Il y a deux sources d’eau qui sortent du bord de la colline. » Cette eau aurait attiré les bisons qui, à leur tour, auraient attiré les Premières Nations puisque leur économie dépendait des troupeaux. Les sources d’eau pourraient aussi expliquer la présence des deux éléments les plus notables du site, à savoir les deux effigies de tortue. Un mystère à percer La tortue la plus facile à voir mesure environ sept pieds de diamètre, soit un peu plus de 2 mètres. Fabriquée par les Premières Nations, elle est formée de roches de la grandeur d’un pamplemousse et arbore une coquille, des pattes et une tête. Pourtant, aucune tortue n’habite la région. En trouvait-on autrefois ? Ou bien les tortues en pierre sont-elles une représentation de « l’Île de la Tortue », tel que les Autochtones appelaient traditionnellement l’Amérique du Nord ? C’est un mystère. Doug Richards était passionné d’histoire et d’archéologie. Il a consacré une partie de sa terre paternelle à la préservation d’artéfacts de Premières Nations. Crédit: Dominique Liboiron Quant aux deux cercles de tipi cérémoniels, nous n’en savons pas plus. Ils sont constitués d’énormes pierres beaucoup plus grandes que les cercles de tipi habituels. Selon la théorie de Doug Richards, les pierres devaient tenir en place deux gigantesques tipis. Aussi l’amateur d’histoire se demandait-il si les tipis n’étaient pas des lieux de cérémonies. Doug Richards est décédé en 2011 à l’âge de 85 ans. Il a légué une partie de sa collection d’artéfacts au Centre interprétatif Ancient Echoes, un musée situé dans le petit hameau de Herschel, à 35 minutes au sud-est de Kelfield, sur l’Autoroute 31. Le musée est ouvert du mardi au samedi de 9 h à 17 h jusqu’à la longue fin de semaine du mois de septembre. Pour de plus amples renseignements ou pour une visite guidée, composez le 306-377-2045 ou visitez le site internet du musée. Imprimer Comments are only visible to subscribers.