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Tabou no more

Le temps des Fêtes

Le temps des Fêtes
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En cette dernière chronique de 2017, on va y aller légèrement et parler de traditions. Le groupe de musique traditionnelle « La Bottine souriante » a une chanson qui s’intitule « Y’a ben du changement ». Les paroles de celle-ci reflètent en quelque sorte l’évolution du monde dans lequel on vit. On a beau dire que « …dans mon temps, c’était le bon vieux temps… », l’était-ce vraiment? Probablement, selon les critères de l’époque. Et notre époque sera un jour notre bon vieux temps.

Il n’y a pas si longtemps, les communications de toutes sortes étaient plus difficiles, pour ne pas dire très difficiles. On sortait rarement de sa communauté, sinon pour des circonstances exceptionnelles. Les nouvelles n’étaient pas instantanées. Le bouche à oreille était plus fréquent. Mais les temps se sont accélérés.

Ma mère, qui est décédée récemment, est née à l’époque de la radio, du journal et du cinéma (en noir et blanc et muet). Pendant sa vie, il y a eu la Grande Dépression, la Deuxième Guerre mondiale, la Guerre de Corée, le baby-boom, le cinéma en couleur et parlant, la télévision, l’expansion de la voiture et des routes, les ordinateurs, internet, etc. Et plus on approchait de ses dernières années, plus les innovations de toutes sortes semblaient se multiplier à un rythme infernal.

Pendant des années et années de la vie de ma mère, la période des Fêtes tournaient autour de quelques repères très fortement balisés par l’Église catholique : la Messe de minuit (composée alors de trois messes), suivie du réveillon. Les cadeaux, c’était, pendant une certaine époque, au Jour de l’An, où on recevait la bénédiction paternelle. À la messe du Jour de l’An, le prêtre (d’habitude le curé), faisait une sorte de litanie des morts de l’année : il ne fallait pas être trop pressé car parfois la liste était longue. Dans la famille, à l’époque de mes grands-parents, les repas de famille s’étalaient entre Noël jusqu’à la Fête des Rois (le 6 janvier) alors que ma mère organisait le dernier repas de groupe de cette période de l’année. Ces rencontres étaient l’occasion surtout de jouer aux cartes dans notre famille mais dans d’autres, la musique et la danse étaient à l’honneur.

Aujourd’hui, les familles sont plus petites, les membres de celles-ci sont souvent dispersés aux quatre coins du pays, parfois du monde. Le temps des Fêtes est l’occasion de revenir à la maison, chez les grands-parents. Les décorations perdurent mais prennent de nouvelles formes : celles en lumière sont plus économiques au niveau énergie. On se pose davantage de questions sur des temps des Fêtes plus écologiques. Mais le sourire sur le visage des tout-petits qui déballent leurs cadeaux de Noël, lui, ne change pas. Tout comme la chaleur des enfants, des parents, de la parenté et des amis qui se retrouvent chaque année, en ce temps-ci.

Souhaits de la FAF

La Fédération des aînés fransaskois souhaite un « Joyeux Noël » et une « Bonne et heureuse année 2018 » à tous ses membres, à ceux qui sont dans son équipe, ainsi qu’à tous ses partenaires qui travaillent au bien-être des aînés fransaskois.

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