Immigration Marc Miller : « La cible de 10 % d’immigrants francophones, c’est beaucoup demander à mon ministère. » L’immigration n’est pas l’unique solution pour rétablir le poids démographique des francophones hors Québec. Lire la suite
L’emblème des Prairies saisi par un photographe Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 16584 of views Balises Élévateur Chris Attrell a pris cette photo de l’élévateur de Climax, en Saskatchewan, couronné par la comète Neowise au mois de juillet 2020. Crédit : Chris Attrell Un photographe saskatchewanais vient de publier un livre qui met en valeur l’ultime symbole des Prairies – l’élévateur à grains. Le livre partage la beauté parfois négligée de ces témoins de notre héritage. Dans Grain Elevators: Beacons of the Prairies, Chris Attrell partage une exploration qui l’a interpelé pendant près de deux décennies et qui l’a amené à traverser les trois provinces de l’Ouest. Originaire de Shaunavon, une ville dans le sud-ouest de la Saskatchewan, Chris Attrell explique que sa photographie des élévateurs a commencé en 2003. À l’époque, il a remarqué que les élévateurs se faisaient démolir, ce qui a suscité son intérêt. Au cours des dix-sept années suivantes, il a parcouru la Saskatchewan, l’Alberta et le Manitoba afin de prendre en photo ces majestueuses structures en bois. Chris Attrell partage son intérêt pour les élévateurs à grains dans son livre de photographie intitulé Grain Elevators: Beacons of the Prairies. Crédit : Chris Attrell Parmi les 400 élévateurs qui existent toujours, ses deux préférés se trouvent à Dankin, un ancien village en Saskatchewan situé à 9 km (5 miles) à l’est d’Eatonia. Les deux élévateurs sont les seules traces qui restent de Dankin, explique-t-il. L’un des points forts des photos de Chris Attrell est leur capacité de nous présenter des objets familiers sous un nouveau jour. Chris Attrell les prend souvent en photo la nuit, ce qui met en évidence non seulement leur caractère unique, mais aussi la beauté du ciel et des astres. En plus de ses photos qui rendent hommage à un passé révolu, Chris Attrell partage l’histoire des élévateurs et des facteurs politiques et économiques qui ont engendré leur déclin et leur disparition. Chris Attrell s’intéresse de plus en plus aux anciens cinémas et aux bureaux de poste. Il prévoit un voyage d’ailleurs à Gravelbourg pour prendre en photo ces deux bâtisses. Le photographe se dit particulièrement impressionné par le théâtre Gaiety situé sur la rue principale du village fransaskois. Chris Attrell utilise un Nikon Z6 II pour lequel il utilise fréquemment des lentilles à grand angle et à grande ouverture, ceci lui permettant des prises de vue uniques et beaucoup de lumière en milieu sombre. Le photographe remarque que les Saskatchewanais s’intéressent de plus en plus à la photographie, surtout depuis la pandémie de COVID-19. Ce dernier apprécie d’autant plus ce nouvel intérêt que la population est plus encline à explorer la Saskatchewan. Si vous souhaitez suivre des cours de photographie, Chris Attrell prévoit d’en offrir au mois de janvier 2022, mais la pandémie aura le dernier mot. Pour de plus amples renseignements, visitez son site web anywhere.ca/class. Le livre Grain Elevators: Beacons of the Prairies est disponible à la librairie McNally Robinson ainsi que chez Coles, Chapters Indigo et Amazon. Imprimer Articles connexes Les élévateurs à grains mis à l'honneur à Prud'homme Comments are only visible to subscribers.